-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

L'art noble et délicat des potions et des emmerdes... [pv Evans]
Invité

Anonymous

Invité

Lumos
Identité
Clan



MessageSujet: L'art noble et délicat des potions et des emmerdes... [pv Evans] L'art noble et délicat des potions et des emmerdes... [pv Evans] EmptyDim 26 Oct - 20:30

L'art noble et délicat des potions et des emmerdes... [pv Evans] Tumblr_m7fcln9TOY1rsx7lz



Les sourcils froncés, les yeux plissés, mon regard se posa sur le livre ouvert devant moi. C’était risqué. Assez risqué, et le pire de tout ça, c’était que je m’en fichais et que je le faisais quand même et que j’étais fier de le faire et que j’étais terrifié de me rendre compte de tout ça que et je m’obstinais à lire et à relire les instructions du livre sans parvenir à en retenir un seul mot, à en comprendre une seule phrase, à voir ne serait-ce que la distinction entre des racines découpées finement et des racines émincées minutieusement. Sincèrement. Mais qui donc avait idée de se faire ainsi des nœuds au cerveau juste pour faire une cuisine qui, dans tous les cas, allait forcément être dégueulasse puisque toutes les potions étaient forcément dégueulasses. C’était une constante. Et je n’étais pas suffisamment téméraire pour tenter sans trop savoir comment de les rendre un peu moins vomitives. D’ailleurs, ce n’était pas actuellement mon but. Non. La raison pour laquelle j’étais seul, devant ce chaudron bouillonnant, ces volutes acres et ce livre ouvert et déjà tâché à plusieurs reprises par des petites explosions de mauvais augures, c’était que j’avais encore perdu Sirius de vue et que James et Remus étaient à un genre de réunion de préfets. Et qu’en plus, j’avais écopé d’un désolant dans le dernier cours de la journée. Un désolant agrémenté d’un piètre lorsque Slughorn m’avait rendu mes parchemins brouillons et un peu trop peuplé de cette encre rouge accusatrice et d’un Ne comprends rien et ne semble jamais pouvoir comprendre quoique ce soit aux potions qui m’avait vexé davantage que ce que je pouvais penser à la base.

On aurait pu penser qu’au bout de six ans de piètres et de désolants à répétition, j’y serais habitué. On aurait pu penser, aussi, qu’à côtoyer des préfets et préfets en chef, des sorciers aussi brillants que pouvaient l’être mes amis, j’aurai progressé moi aussi ou appris l’humilité ou compris que de toute manière, j’étais tellement nul que ça ne servait à rien d’espérer progresser. Mais étrangement, ce n’était pas le cas. Je devais être stupide pour m’acharner ainsi, et ils devaient tous avoir raison. A chaque piètre, j’étais un peu plus déprimé et je voulais encore plus leur prouver que j’étais aussi sorcier qu’eux, que j’étais aussi doué qu’eux, que moi aussi, j’avais des dons quelque part. Et en dehors des bavboules, c’était actuellement un échec resplendissant, à l’image de cette potion à la texture terreur qui n’avait rien de ressemblant avec la description de mon livre de couleur. Mon regard dériva sur ma réserve d’ingrédients, ceux que j’avais volés dans la réserve de Slughorn après une petite visite rongeuresque, et sur le chaudron bouillonnant. Ce devait faire trois heures que j’étais dans cette salle de cours, deux heures que le couvre feu était passé et quatre fois que je tentais de réussir potablement une pimentine. Sans succès, bien évidemment. Sinon je ne parlerais pas de tentatives, et surtout je ne l’aurai pas fait quatre fois volontairement. Dans un soupir, je tapotai le bord du chaudron pour en faire disparaître la mixture infâme que j’aurai bien aimé appeler pimentine, murmurant un « Evanesco… » que j’étais incapable d’informuler. Comme si je parvenais à informuler autre chose que le traditionnel Levicorpus et…

Le rat s’agita, mon nez se plissa comme pour se joindre à l’odorat de mon animagus. Sirius disait toujours qu’à chaque fois que je faisais ça, je ressemblais vraiment au rat que j’étais. Et moi, je choisissais à chaque fois de prendre ça comme un compliment. Dans tous les cas, ça ne m’aida en rien parce que remuer le nez – ou le museau – n’affine pas l’ouïe et c’était un bruit que je venais d’entendre. Des pas, dans le couloir. Et la porte entrouverte, et la fumée de ma potion qui devenait opaque et cherchait la sortie parce que, bien évidemment, mon sortilège n’avait pas fonctionné intégralement et le peu de liquide qui restait sous le chaudron commençait à cramer et à entrer en combustion dans des volutes noirs. Je me levai, une moue un peu inquiète au visage. Généralement, je ne me faisais pas prendre seul hors de la salle commune. Y’avait toujours un des trois autres Maraudeurs avec moi pour justifier, pour mentir, pour nous sortir du pétrin à ma place, et sérieusement, ça me manquait beaucoup. Surtout que bon, voilà, j’avais pas envie de me retrouver seul en retenue, ni de trop me faire remarquer, ni qu’on sente dans l’air l’odeur d’un amas de potions brûlées et ratées et qu’on se foute de ma tronche une fois encore, même si pour cette dernière éventualité, ça signifiait que c’était un élève qui était actuellement dans le couloir et donc que… que… et bien qu’au moins, j’évitais une retenue. Avec tout le courage que je pus rassembler, je commençai à envisager toutes les possibilités. Me transformer en rat pour me carapater vif fait mais laisser toutes mes affaires dans la salle. Me faire le plus discret possible en croisant les doigts et en priant Merlin de toutes mes forces que la personne ne vienne pas. Me cacher dans un coin de la pièce en espérant qu’on ne me voie pas. Ou alors carrément me pointer de mon propre chef pour amoindrir la sanction. Si j’étais supposé assumer mes actes en bon sorcier, majeur et responsable ? Oups, j’avais oublié de lire cette clause à mon anniversaire. Et puis, être à Gryffondor n’imposait pas forcément se comporter comme un crétin et oublier d’être intelligent ? Non ? Et puis, je pouvais me sortir de ce mauvais pas tout seul, comme un Maraudeur, normalement. Oui. Voilà. La lèvre mordillée comme à mon habitude, je tentais de ranger le plus rapidement et silencieusement possible tous les ingrédients et les livres éparpillés. Et comme toujours lorsque j’étais pressé et stressé, je fis dégringoler la pile de fioles et de flacons qui venaient de s’entasser sur mes bras en me prenant les pieds dans le porte chaudron encore brûlant et en lâchant un gémissement mêlé de jurons par réflexe. Bon. Bah, dommage pour la discrétion, je regardai autour de moi, affolé, les ingrédients éparpillés et ma baguette qui avait valdingué hors de ma portée et trébuchai à quatre pattes pour la récupérer.

Tenter de la récupérer. La porte ouverte, mon regard nerveux croisa les yeux verts d’une rousse que je connaissais bien. Trop bien. Beaucoup trop bien. Tout comme le blason qui ornait sa poitrine. Et le badge, surtout. Le badge, Merlin, son badge de préfète en chef. Au moins, peut être que James traînait dans le coin lui aussi ? Et Remus ? En attendant, j’avais intérêt à me débrouiller seul. Je me redressai précipitamment, une main nerveuse s’égarant dans mes boucles blondes, levant les yeux pour les fixer dans ceux de la Préfète en Chef, aka Miss-Je-Sais-Tout, la Chieuse de Service, Miss Parfaite etc. « Vas-y, Evans, déballe tout, ramène moi chez McGo, sors moi son speech. » lâchais-je dans un grommellement que j’eus le plaisir de découvrir presque assuré.

fugitiverun for your life

Lily R. Evans

Lily R. Evans

Lumos
Identité
Clan

Feuille de personnage
Caste: Horus
Clan: Neutre
Sang: Souillé



MessageSujet: Re: L'art noble et délicat des potions et des emmerdes... [pv Evans] L'art noble et délicat des potions et des emmerdes... [pv Evans] EmptyMer 5 Nov - 21:58

L'art noble et délicat des potions et des emmerdes...
Lily & Peter ∞ Petily


Mâchouillant du chewing-gum, tu déambulais dans les couloirs. Tu n'avais pas vraiment envie d'être là, tu n'avais pas envie de faire ta ronde dans le froid glacial des couloirs. Mais c'était ton rôle, et tu t'y soumettais sans faire d'histoire. Pas comme ton cher et tendre homologue masculin, qui lui s'en fichait pas mal de ses tâches de préfet-en-chef. Parfois, tu avais vraiment envie de le tuer celui-là. Il t'énervait plus que tu ne l'aurais cru. James était le genre de garçon que tu avais du mal à supporter. Encore plus quand le dit-garçon n'avait de cesse de t'importuner pour que tu sortes avec lui. Bien entendu, ce n'était pas une stupide demande à sortir qui allait te faire changer d'avis. Potter était le garçon le plus insupportable que tu connaissais, et c'était vraiment le cas de le dire. Si tu avais pu l'enfermer dans les cachots de Poudlard pour ne plus jamais le revoir, ce serait chose faite depuis plusieurs années. Depuis le temps qu'il te courrait après sans que tu puisses t'en débarrasser... Dans une moindre mesure, tu étais un peu déçue de lui car tu savais au fond de toi-même qu'il était quelqu'un de bien, en qui on pouvait avoir confiance et qui serait sans doute d'un grand secours en cas de pépin. Tu le savais parce qu'il y avait Remus. Tu n'irais pas jusqu'à dire que le plus sage des Maraudeurs était l'un de tes meilleurs amis, mais c'était presque le cas. Tu avais toujours eu énormément d'estime pour Remus. Même si tu avais appris son secret il y a déjà bien des années, à force de le côtoyer, tu ne l'avais pas moins aimé. Bien sûr, tu ne lui en avais jamais parlé. Mais il y avait fort à parier que James et Sirius soient également au courant de son petit 'problème'. Après tout, ils étaient tout deux fort intelligents, et il était bien peu probable qu'en sept ans de vie commune, ils n'aient jamais remarqué ses absences à répétition, sa pâleur inhabituelle les semaines précédant et suivant la pleine lune, son air malade. Et ils ne l'avaient pas abandonné. Alors oui, tu avais du respect pour les trois autres Maraudeurs. Ils n'étaient pas comme les autres, ils n'avaient pas peur de l'inconnu, ils n'avaient pas peur de ce qui faisait peur. Mais néanmoins, tu ne pouvais les apprécier. Ils faisaient trop de bruit, apportaient trop d'ennuis, se pavanaient dans le château, comme s'ils en étaient les rois. C'était peut-être le cas avant, du temps de Dumbledore, mais plus vraiment maintenant que le Conseil d'Administration était au pouvoir.

Tu accéléreras le pas, tu avais vraiment envie de rentrer à la Salle Commune, de te réfugier dans la chaleur de tes draps ou bien devant l'âtre flamboyant de la cheminée. Mais tu avais encore un tas de couloirs à vérifier, des tas de salles à inspecter... Tu ne comptais plus le nombre de fois où tu avais surpris des couples en fâcheuse posture. Heureusement, jamais rien de bien indécent. Mais tout de même ! Tu revoyais leurs joues rosies par la honte, leur mine miséreuse. Mais parfois, il n'y avait rien de cela. Des étudiants qui n'étaient pas les plus gênés et qui sortaient de la pièce comme si de rien n'était, probablement pour recommencer dans une salle adjacente. Tu avais beau les sermonner, il n'y avait rien à faire contre les hormones des jeunes gens. Tu étais quant à toi capable de te maîtriser parce que tu étais quelqu'un de mature. Ou peut-être était-ce parce que tu n'avais pas encore connu la véritable passion ? Tu arrêtas de penser à de telles conneries. Ah l'amour... Tu aimerai connaître ce sentiment si fort qui vous fait perdre la tête, qui vous fait chavirer le cœur et vous rend stupide et bête en toutes circonstances.

Arrivée aux abords des salles de cours, tu crus entendre un bruit. Fronçant les sourcils, tu t'arrêtas soudainement, tentant de trouver le lieu d'où celui-ci provenait. Ne percevant rien, tu continuas ton chemin, c'était sans doute le fruit de ton imagination. Parfois, en cherchant le mal partout, tu finissais vraiment pas le voir. Il fallait peut-être que tu te reposes ? Les élèves ne pouvaient pas être tous des fauteurs de troubles incapable de respecter le couvre-feu, non ? Il y avait peut-être encore un peu de raison chez les jeunes de cette école. Ou peut-être pas. De la fumée noirâtre sortait d'une des salles de cours désaffectées que plus personne n'utilisait. Tu soupiras. Que pouvait-il bien se passer ? Tu sortis ta baguette, juste au cas où. Un bruit de fioles se fracassant au sol attira ton attention un peu plus. Tu décidas d'entrer dans la pièce doucement. Tu ignorais qui se cachait là, c'était peut-être une attaque de lutins ? Quelle idée stupide. Ton cerveau était vraiment plus en état. Tu ne voyais qu'une seule solution, prendre ton courage à deux mains. Tu étais une Gryffondor. Tu n'avais peur de rien. Ou presque. La première chose que tu vis fut le chaudron d'où se dégageaient des effluves suspectes. Puis, tu reconnus Peter, à quatre pattes au sol. Tu fronças de nouveau les sourcils. Que faisait-il ici ? Essayait-il d'améliorer ses notes en tentant de refaire les potions qu'on travaillait en cours ? C'était possible. C'était bien probable. Il y avait des ingrédients un peu partout sur les tables, un livre de potion traînait également. Tu allais lui donner ta main pour l'aider à se relever mais tu n'en eus pas le temps. Tu allais le réprimander : après tout, il était tard. Le couvre-feu était terminé depuis plus de deux heures, il n'avait absolument aucune raison d'être ici.  « Vas-y, Evans, déballe tout, ramène moi chez McGo, sors moi son speech. » lâcha Peter en grommelant, refrénant tout ton envie de le sermonner. Tu te contentas de le regarder, puis tu avanças vers le centre de la pièce et regardas le manuel de potion. La pimentine. C'était une potion pourtant guère compliquée. Mais pour toi, rien ne l'était. Tu étais la meilleure de la classe dans cette matière, la chouchoute de Slughorn, il fallait bien l'avouer. Tu avais toujours eu des facilités dans ce cours, et avoir Severus à tes côtés durant cinq longues années t'avait également beaucoup aidé. Il fallait admettre qu'il était un maître des potions fantastique... Même si maintenant, tu te débrouillais très bien sans lui... Du moins, tu aimais t'en convaincre. Tu chassas Rogue de tes pensées. Tu n'avais pas envie de pleurer. Pas devant Peter. Pas alors qu'il venait de te faire passer pour la chieuse de service. Sincèrement, tu avais bien envie de le faire changer d'avis et de passer pour une fille cool. Comment faisait-on pour être une fille cool ? Tentant de prendre exemple sur Dorea, tu t'assis sur la table près du petit chaudron et murmura : « Quand la potion vire au brun, c'est que la dose de racine est trop importante. Si elle est devient plus claire, c'est à cause des fèves. Si elle devient terreuse, c'est que tu as tourné dans le mauvais sens. » Tu ignorais où se situait son erreur, mais lui, il le saurait sans doute. Tu restas là, prête à l'aider s'il souhaitait recommencer. Tu le regardas, ignorant quelle décision il allait prendre. « Tu sais, j'peux juste pas engueuler un mec qui essaie de bosser. » Non, ça, tu pouvais pas. Gênée par le silence de Peter, tu rajoutas : « Tu savais que la potion pimentine a été inventé par Glover Hipworth au XVIIIème siècle ? » Merde. Déjà qu'il te prenait pour une espèce de miss-je-sais-tout... Il fallait toujours que tu en rajoutes... Tu te mordis les lèvres, ne sachant pas trop quoi dire d'autres... « Enfin, bien sûr que tu le sais. »


Spoiler:
Code by Silver Lungs
Invité

Anonymous

Invité

Lumos
Identité
Clan



MessageSujet: Re: L'art noble et délicat des potions et des emmerdes... [pv Evans] L'art noble et délicat des potions et des emmerdes... [pv Evans] EmptySam 8 Nov - 14:40

L'art noble et délicat des potions et des emmerdes... [pv Evans] Tumblr_m7fcln9TOY1rsx7lz



D’un bond, je fus debout. En une fraction de seconde et une légère perte d’équilibre, je fus contraint de faire face à une Evans qui n’allait pas manquer de se moquer de moi, de ricaner, de me foutre en retenue ou de me traîner jusqu’au bureau de McGo pour avoir enfin une de ses vengeances tant espérées sur les Maraudeurs. Si je m’emballais un peu trop vite dans mes suppositions ? Peut être. Mais à raison, parce que j’étais loin d’être stupide – ou du moins je l’espérais. Evans n’aimait pas James. Evans nous trouvait puéril. Evans était une miss-je-sais-tout coincée et avec un éclair de feu coincé là où je pensais et pire que tout c’était une garce qui ne manquait pas une seule occasion de mettre sur le devant de la scène mes piètres et mes désolants qui s’accumulaient sur mes parchemins, de m’enfoncer davantage par son excellence, de m’écraser à chacune de ses réponses toutes faites et certainement apprises par cœur dans un livre dans ses longs moments de solitude parce que personne en dehors de Servilus ne voulait être son ami. Moi, m’énerver intérieurement, cracher dans un coin de ma tête tout ce que je pouvais penser en toute mauvaise foi d’Evans ? Si peu… Dans un soupir, j’attaquai le premier. Après tout, tant qu’à faire, autant abréger cette entrevue pourrie qui allait compléter une soirée pourrie et clôturer une journée, je vous le donnais en mille, pourrie. L’odeur âcre des potions foirées flottait encore dans l’atmosphère, mon pied poussa négligemment une fiole survivante du désastre qui roula sur le côté pour se ranger aux côtés de mon livre ouvert. Moi, pour ma part, j’attendais la sentence avec un brin d’appréhension et une désillusion née par l’habitude. Evans, déjà, c’était moins flippant que Rusard ou son chat ou encore que McGo ou un quelconque prof. Evans, c’était une leçon, à la rigueur une retenue, mais elle allait peut être éviter les points en moins. Peut être. Et si ça se trouve, elle était même de bonne humeur et j’allais éviter l’humiliation en salle commune lorsqu’on allait rentrer tous les deux. Ô joie. Je voyais déjà le regard affligé de James, celui amusé de Sirius et celui froncé de Remus qui allait se demander dans quoi encore j’étais aller me fourrer. Youhou. Joie. Le silence d’Evans commençait, en revanche, à me faire légèrement flipper. Autant quand elle gueulait, j’en menais pas large mais je savais à quoi m’attendre, autant là… Je m’accroupis pour attraper ma baguette qui alla aussitôt se ranger bien sagement dans ma poche arrière, et mes doigts agrippèrent le livre corné, déchiré, tâché et mis à mal par ma maladresse qui n’avait d’égale qu’en ma nullité pour les potions. Et en plus de ça, je n’étais pas du genre soigneux avec mes affaires qui étaient déjà d’occasion à la base… En bref, mon livre comme le reste de mes affaires de cours s’apparentaient plutôt à des loques d’elfe de maison qu’à des livres et parchemins, et je m’en fichais pas mal.

Finalement, alors que j’étais en train d’envisager sérieusement la possibilité d’ignorer sa présence, de terminer de ranger le tout et de m’éclipser, elle se décida à sortir de son silence. En s’asseyant prêt du chaudron et en lâchant ce qui s’apparenta plus à un murmure qu’à un hurlement. « Quand la potion vire au brun, c'est que la dose de racine est trop importante. Si elle est devient plus claire, c'est à cause des fèves. Si elle devient terreuse, c'est que tu as tourné dans le mauvais sens. » Je la regardai bizarrement. « Quoi ? » Excuse moi, Evans, mais ils sont où les « tu es un incapable », « le couvre feu est passé depuis deux heures », « tu veux faire exploser Poudlard ou quoi ? » que tu me sors en général ? Si j’avais été assis, j’aurai été sur le c#l. Logique me diriez vous, mais en l’occurrence, ça signifiait juste que je lâchai le livre et ouvris la bouche dans un étonnement plus que visible. « Tu te fous de moi ? » Ses mots me parvinrent à la lenteur d’une limace atrophiée. Terreuse, racine, fève, brun… Elle parlait vraiment de potion là où j’étais juste en train d’halluciner complètement ? « Tu sais, j'peux juste pas engueuler un mec qui essaie de bosser. Tu savais que la potion pimentine a été inventée par Glover Hipworth au XVIIIème siècle ? » Je me laissai tomber sur la table la plus proche, sans faire attention à son instabilité, laissant mes réflexes totalement hors sujet me permettre de garder mon équilibre sur la table branlante. C’était marrant comme j’étais capable de me ramasser comme un gnouf en me prenant les pieds sur dans mes lacets tout en pouvant crapahuter dans les escaliers et sur les rambardes sans perdre un seul instant l’équilibre. Comme s’il fallait absolument que je compense une qualité en me vautrant comme une bouse de dragon dans les minutes qui suivaient. Glover Hipworth ? Avec un nom pareil, c’était un gobelin ou un moldu, y’avait pas d’autre solution. Parce que tu crois que Peter Pettigrow, c’est mieux ? Osef, j’avais sûrement plus de sang moldu dans les veines que le premier clébard qu’on pouvait croiser, donc bon. « Enfin, bien sûr que tu le sais. » Mouais, comme si moi, j’avais une tête à savoir ça. « Bien sûr que je le sais. » singeai-je, sarcastique. C’était bien ce que je suspectais depuis tout à l’heure, elle se foutait royalement de ma tronche en faisant semblant d’être sympa pour mieux me mettre plus bas que terre. Si James la voyait comme ça, sans nul doute qu’il lui arracherait la pancarte pas toucher dans la seconde qui suivrait. Sérieux. Sauf que ce grand crétin était totalement aveuglé sans que je ne comprenne pourquoi, pour plutôt sans que je n’accepte de comprendre pourquoi. James et Lily, c’était un peu le couple parfait de sorciers parfaits. Genre les deux Gryffondor idéaux. Et moi, à côté, je leur permettais de faire ressortir encore plus le perfection à la c#n. Mes yeux considérèrent un peu le plafond avant de retomber sur Evans.

« C’est une nouvelle technique, c’est ça ? Au lieu de me gueuler direct dessus, tu ne peux pas t’empêcher de te la ramener pour bien me faire comprendre que je suis rien d’autre qu’un cracmol à la c#n, c’est ça ? Et bien tu sais quoi, va te faire voire, Evans, avec tes conseils à la c#n. Terreuse, brune, claire, ça revient au même : le truc pue et fait des grumeaux sans daigner même avoir la couleur théorique de cette m#rde. Ca me gonfle » D’autant plus que mon evanesco lui-même était pitoyable vue les traces brunâtres qui parsemaient encore le chaudron. Je me remis debout, donnai un coup de pied au livre qui voltigea de l’autre côté, pour mieux rejoindre le reste des ingrédients que je recommençai à ranger. Et inévitablement, j’en vins à repenser à ce qu’elle venait de me dire. Terreuse. C’était… pour les fèves, c’était bien ça ? Mes doigts froissèrent mes notes de cours, la recette de la potion et les indications données par le prof, qui différaient légèrement de celles du bouquin. Avec une moue songeuse, je me relevai à moitié pour tendre le parchemin à la Préfète. « Si t’es sincère quand tu dis que tu vas pas gueuler sur un mec qui bosse, alors dis-moi ce qui cloche là dedans. » Je lui fourrai les parchemins dans les mains, sans réfléchir un seul instant à ce qu’elle allait pouvoir penser de cet amas informe de tâches d’encre – en sept ans je galérais encore à écrire avec une plume – de fautes d’orthographe, de dessins et de déchirures.

fugitiverun for your life

Lily R. Evans

Lily R. Evans

Lumos
Identité
Clan

Feuille de personnage
Caste: Horus
Clan: Neutre
Sang: Souillé



MessageSujet: Re: L'art noble et délicat des potions et des emmerdes... [pv Evans] L'art noble et délicat des potions et des emmerdes... [pv Evans] EmptyJeu 27 Nov - 18:42

L'art noble et délicat des potions et des emmerdes...
Lily & Peter ∞ Petily


Elle ignorait pourquoi, mais elle avait toujours eu cette impression étrange que Peter ne l'aimait pas. Personnellement, elle n'avait absolument rien contre lui, bien au contraire. C'était un garçon discret, qui ne faisait pas de vagues, qui ne faisait pas vraiment de bruit. Du moins, tant qu'il n'était pas avec ses camarades Maraudeurs, James, Sirius, voire même Remus. Lily n'était pas vraiment dupe. Même si Potter & Black étaient sans conteste les leaders du quatuor qu'ils formaient, elle était persuadée que Remus et Peter étaient des faux sages et qu'ils étaient tout aussi responsables des blagues et farces qu'ils s'amusaient à faire. Néanmoins, il ne jouait pas aux m'as-tu-vu comme pouvaient le faire James et Sirius. Peter était plus réservé, plus timide. C'était la raison pour laquelle elle était venue le voir lorsqu'elle avait compris qu'il avait des difficultés dans quelques matières, pour ne pas dire dans toutes les matières. Elle l'avait abordé parce qu'elle craignait qu'il n'ose le faire lui-même. Elle avait pensé lui rendre service, qu'il se sentirait soulagé et soutenu. Après tout, il était entouré de trois garçons aussi beaux qu'intelligents et il y avait parfois de quoi être complexé. Tout ce qu'elle avait voulu faire, c'était l'aider, c'était lui rendre service. Pourtant, il n'avait jamais eu vraiment l'air d'apprécier le temps qu'elle lui consacrait et l'aide qu'elle lui donnait. Parfois, Lily se disait qu'il pensait qu'elle le prenait en pitié. Pourtant, c'était totalement faux. Elle n'avait souhaité que lui venir en aide. Et aussi bien sûr, permettre à la maison Gryffondor d'éviter de perdre trop de points lorsqu'un professeur l'interrogeait. Mais ça, ce n'était qu'en option. Elle avait surtout envie que Peter réussisse ses ASPICS, qu'il en obtienne le plus possible, qu'il puisse faire le métier qu'il souhaite. Il n'y avait rien de blessant là dedans, ni rien d'honteux. Du mois, de son avis. C'était également son rôle en tant que préfète-en-chef de s'assurer que tous ses camarades bénéficiaient du meilleur encadrement possible. Et puis, Lily faisait aussi partie de l'équipe de tutorat de l'école. On n'avait pas à se sentir gêné de lui demander conseil pour un devoir ou de lui demander de relire un exposé. Elle aimait ça, elle adorait se rendre utile. Et là, elle avait envie de l'être pour le Gryffondor. Du moins, s'il l'acceptait. Ça, c'était une tout autre affaire. Peut-être avait-il trop d'orgueil ? Lily n'en savait rien. Alors elle attendit. Elle attendit une quelconque réponse qui ne semblait venir. Il ne semblait pas comprendre où elle voulait en venir. C'était pourtant très simple : elle voulait qu'il comprenne ses erreurs. Mais cette fois, c'était différent. Elle lui filerait des conseils pour qu'il réfléchisse par lui-même, et ne se contenterait pas de lui dire où il échouait. Il fallait qu'il comprenne ses fautes seul, pour qu'il apprenne. « Tu te fous de moi ? » Il était débile ou quoi ? Elle n'en avait nullement envie, bien au contraire. Elle voulait l'encourager BORDEL. Peter s'assit : il semblait perdu. Ou choqué. Elle n'arrivait pas à comprendre comment Peter fonctionnait. Mais peut-être que cette conversation allait l'y aider ? « C’est une nouvelle technique, c’est ça ? Au lieu de me gueuler direct dessus, tu ne peux pas t’empêcher de te la ramener pour bien me faire comprendre que je suis rien d’autre qu’un cracmol à la c#n, c’est ça ? Et bien tu sais quoi, va te faire voire, Evans, avec tes conseils à la c#n. Terreuse, brune, claire, ça revient au même : le truc pue et fait des grumeaux sans daigner même avoir la couleur théorique de cette m#rde. Ca me gonfle. »

Lily ouvrit la bouche puis la referma. Avait-elle vraiment l'air d'être un véritable dragon ? Le genre de fille totalement frigide qui n'était pas capable de s'amuser, qui n'était pas capable de laisser passer un seul écart, qui ne pouvait s'empêcher de crier dès sur les autres dès qu'ils ne respectaient pas les règles ? Elle n'avait pas envie d'être cette fille-là ! Elle avait envie d'être comme Dorea, une fille cool. Mais c'était dur d'être une fille cool. Elle allait néanmoins essayer. Lily était vexée, vraiment vexée. Elle n'avait rien dit de méchant et il lui attribuait des défauts qu'elle ne pensait pas avoir. Jamais elle ne l'avait traité de cracmol. Jamais. Premièrement parce qu'il ne l'était pas. Deuxièmement parce que ce n'était pas une tare. Être cracmol n'était pas une tare. Être moldu non plus. Troisièmement, parce qu'elle savait ce qu'on ressentait lorsqu'on insultait. Les mots « Espèce de sale sang-de-bourbe ! » lui revinrent en mémoire et elle eut la gorge sèche. Les larmes aux yeux, elle serra les dents pour ne pas laisser la moindre traître larme glisser sur le long de sa joue. Lily se leva brusquement, prête à tourner les talons. Elle était furieuse oui, mais essaya de ne pas le laisser transparaître. Tellement furieuse qu'elle ne vit même pas Peter se lever et taper dans un livre, sinon, elle l'aurait frappé à son tour pour avoir oser fit voltiger un manuel. Il lui tendit brusquement un parchemin qu'elle attrapa sans rien dire : « Si t’es sincère quand tu dis que tu vas pas gueuler sur un mec qui bosse, alors dis-moi ce qui cloche là dedans. » Lily soupira. Il voulait faire son gentil maintenant ? Ou souhaitait-il simplement se servir d'elle.  « Ah ouais ? Ça te dérange pas qu'une sang-de-bourbe vienne faire la leçon à un putain de cracmol qui d'ailleurs n'en ait même pas un ? Ça te dérange pas qu'une sang-de-bourbe te parle ? Dis-le hein, sinon je me casse et je te laisse tranquille avec tes fèves pourries ! » Bien sûr qu'elle était vexée, bien sûr qu'elle était fâchée. Jamais elle n'avait pris Peter de haut, jamais elle n'aurait osé dire qu'il avait les capacités magiques aussi inexistantes que celles d'un cracmol. Jamais Lily ne se serait permis de dire cela. Elle souffrait suffisamment assez lorsqu'on la traitait de sang-de-bourbe. « Excuse-moi. » murmura-t-elle quelques secondes plus tard. « C'est pas ce que je voulais dire. » Lily soupira et passa la main dans ses cheveux pour tenter de reprendre ses esprits. « Écoute Peter, faut que t'arrêtes. T'es pas débile, t'es pas un cracmol. Si quelqu'un te dit le contraire, le crois pas. Tu es arrivé en septième année sans redoubler une seule fois. C'est pas rien. Oui, tu as peut-être des difficultés, mais ça montre au moins que tu as du mérite. Tu bosses pour y arriver. Voilà. » Elle se retourna vers le chaudron et le manuel de potion. « T'as essayé de peser les fèves ? Quand elles sont trop grosses, il faut ajuster la recette. Si tu mets une fève de 30g alors qu'il en faut une de 20, l'odeur va devenir rapidement insupportable. »

Spoiler:
Code by Silver Lungs
Invité

Anonymous

Invité

Lumos
Identité
Clan



MessageSujet: Re: L'art noble et délicat des potions et des emmerdes... [pv Evans] L'art noble et délicat des potions et des emmerdes... [pv Evans] EmptyLun 5 Jan - 19:20

L'art noble et délicat des potions et des emmerdes... [pv Evans] Tumblr_m7fcln9TOY1rsx7lz



Et voilà ! En plus, elle enfonçait le clou ! Aucune pitié pour moi et ma nullité, vraiment. Aucune considération pour mon pitoyable orgueil qui tentait de survivre dans ce monde de tarés et d’excellence. Ce que je pouvais la détester, cette miss Parfaite, ce que je pouvais l’envier, aussi ! Mais quelle peste, mais quelle cruche, mais quelle hypocrite, cette imbécile ?! Elle m’énervait, mais bon sang qu’elle me gonflait, avec ses jérémiades, avec ses discours de miss je-connais-mon-cours-par-cœur, nia nia nia, et une fève écrasée, et que je sais mieux que toi pourquoi ça foire, et que je t’assène un blabla inutile sur le faire que je suis géniale et que j’aide les demeurés… Mais elle se prenait pour qui, là ? La préfète de service ? Ce n’était pas parce qu’elle avait un blason qu’elle devait me prendre de haut, non mais ! Et puis… Je me forçai à respirer, un instant, avant que les mots ne dépassent ma pensée mais surtout mes lèvres. P#tain d’intello qui se prend au sérieux. Un peu plus calme, prenant sur moi, aussi – beaucoup – je lui tendis une feuille froissée pour la mettre à l’épreuve. Allez, Evans, montre moi que je me foire et que tu étais un peu sincère en me proposant ton aide qu’on en finisse. Je serrai les dents, refusai de la regarder dans les yeux, balançant machinalement mes jambes dans le vide, venant de m’asseoir sur le bureau le plus proche, grimaçant devant les crissements peu engageants qu’il m’offrait en fond sonore. Une symphonie à la gloire de mon embonpoint naissant ou juste du foutage de tronche ? Les deux mon capitaine, me chuchota le meuble dans un grincement supplémentaire, agrémenté du soupir de la Gryffondor. « Ah ouais ? Ça te dérange pas qu'une sang-de-bourbe vienne faire la leçon à un putain de cracmol qui d'ailleurs n'en ait même pas un ? Ça te dérange pas qu'une sang-de-bourbe te parle ? Dis-le hein, sinon je me casse et je te laisse tranquille avec tes fèves pourries ! » J’écarquillai les yeux. Moi, avoir un problème avec une Sang de Bourbe ? Alors que j’étais un presque cracmol, alors que mes parents en étaient, eux, des Sang de Bourbe – enfin plus ou moins quoi – alors que j’avais été élevé par une famille molduco-sorcière ? Je sautai en bas de la table, le poing levé : « Pardon ? Va te faire foutre, Evans, avec tes préjugés à la c#n ! C’est pas parce que tu complexes sur ton ascendance, de tout évidence, que tout le monde en fait une religion, b#rdel ! » Je fis un pas en avant, balayant ses excuses d’un geste de la main, lui arrachant – vraiment, vu le morceau qui resta dans sa main – mon parchemin pour le balancer je-ne-sais-où. « J’en veux pas de tes excuses de m#rde, c’est impossible de te faire confiance, je… » « Écoute Peter, faut que t'arrêtes. T'es pas débile, t'es pas un cracmol. Si quelqu'un te dit le contraire, le crois pas. Tu es arrivé en septième année sans redoubler une seule fois. C'est pas rien. Oui, tu as peut-être des difficultés, mais ça montre au moins que tu as du mérite. Tu bosses pour y arriver. Voilà. T'as essayé de peser les fèves ? Quand elles sont trop grosses, il faut ajuster la recette. Si tu mets une fève de 30g alors qu'il en faut une de 20, l'odeur va devenir rapidement insupportable. » J’haussai les épaules à son voilà concluant. Si je bossais, moi ? Autant qu’un maraudeur. Si j’avais des difficultés, moi ? Autant qu’un Pettigrow dont le père avait été renvoyé de Poudlard. Ca répondait à sa question ? Je donnais un coup de pied au premier objet à passer sous mon regard, une fiole vide qui ne prit même pas la peine de décoller, se contentant de rouler jusqu’au mur le plus proche dans un doux tintement.

« T’es chiante, Evans, vraiment. Faut que j’arrête, faut que j’arrête, tu t’es regardée ? Miss Parfaite qui tente de me rassurer sur mes capacités… On aura tout vu ! Ca sert à rien de se leurrer, je suis un cancre, tous les profs te le diront ! Et tu sais quoi ? J’en ai rien à carrer. Sérieux, j’en ai rien à faire. De Poudlard, des cours, des ASPICs à la c#n dont ils nous rabâchent à longueur de temps ! Même si j’étais bon, j’en aurais rien à foutre ! » C’était quoi, là ? J’étais en train de jouer à Confessions intimes ou bien… B#rdel, c’était la colère, si Gryffondor en somme, qui parlait. L’impulsivité, la bêtise, l’assemblage de toutes les c#nneries que j’avais l’habitude de débiter à longueur de temps… Cocktail explosif que Lily était en train de se prendre dans la figure. Conscient que ça ne servait à rien de me laisser entraîner sur ce terrain là, je choisis d’obliquer à la Maraudeur, sur le ton d’un humour mal placé, à n’en pas douter, mais bien présent quelque part si on cherchait bien. « Et les potions aussi sont chiantes, à changer selon le poids des fèves, sérieux ! Qu’est ce qu’on en a faire de 10g de décalage ? J’abandonne, j’suis trop stupide pour ça. » Stupide, bon à rien, cracmol comme ma mère, incapable comme mon père… Ces mots, personne ne me les avait jamais balancés mais je les entendais depuis que j’avais mis les pieds au château pour la première fois. Pourquoi ? Parce que même si on ne me les disait pas, ils sonnaient comme une évidence. J’étais un animagus, oui, mais grâce à qui ? Grâce aux Maraudeurs. Je n’avais pas redoublé, oui, mais grâce à qui ? Grâce aux Maraudeurs. « Comment on adapte la potion lorsque les ingrédients font pas le bon poids ? » m’entendis-je lui demandé, en totale dissonance avec mes pensées. J’étais nul, oui, mais le problème c’était que j’étais curieux et pas vraiment défaitiste dans un sens. Le seul problème, c’était que je refusais de le reconnaître en règle générale. Et que l’excellence des autres m’enterrait chaque jour un peu plus dans ma médiocrité. « On l’a vu, ça, en cours ? »




Contenu sponsorisé

Lumos
Identité
Clan



MessageSujet: Re: L'art noble et délicat des potions et des emmerdes... [pv Evans] L'art noble et délicat des potions et des emmerdes... [pv Evans] Empty

L'art noble et délicat des potions et des emmerdes... [pv Evans]
Page 1 sur 1