-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Quidditch Forever ◮ ft. Dorea & Debra
Invité

Anonymous

Invité

Lumos
Identité
Clan



MessageSujet: Quidditch Forever ◮ ft. Dorea & Debra Quidditch Forever ◮ ft. Dorea & Debra EmptyJeu 13 Nov - 21:33


Quidditch ForeverCarl P. Londubat & Dorea Dearborn & Debra M. Grant

Ca faisait longtemps que Carl n’avait pas été aussi excité par une sortie. On pouvait dire que c’était la première fois depuis son admission au Conseil d’Administration qu’il s’accordait du repos. Pas qu’il était genre à avoir besoin de rien faire de temps en temps, d’ailleurs ce n’était pas le but de cette excursion. Mais ne plus avoir le nez dans ses dossiers lui ferait que le plus grand bien.

Carl n’aurait jamais imaginé que devenir membre du Conseil d’Administration serait une telle charge de travail. Peut-être aurait-il dû mettre sa carrière d’auror en suspens ? Il se réconfortait en pensant que même s’il y avait pensé, jamais il n’en aurait été capable. Il aimait trop son travail, tout comme son duo professionnel avec son ami et mentor, Mark Appletown. Pour rien au monde il laisserait tomber sa vocation même pour une place plus haut placée. Il combinerait deux boulots jusqu’au jour où il deviendrait Ministre de la Magie. Parce qu’il y comptait bien ! Il obtiendrait le poste que Dumbledore n’aurait plus jamais accès. Parce que le vieil homme, même décédé, restait son modèle de grandeur absolue. Lorsqu’on voulait être le plus grand sorcier du monde, il fallait surpasser Albus Dumbledore, c’était un fait indiscutable pour Carl.

Toujours avec ses ambitions de grandeur, il fallait toutefois redescendre un peu sur terre. Ce qui n’était pas une mauvaise chose. Carl n’était pas un rêveur, d’ailleurs ce n’était pas des rêves, mais plutôt des étapes prochaines. Il était tellement sûr de lui, il n’y avait aucune raison d’espérer, mais que des raisons de planifier. C’était ça, être Carl Londubat. La sureté de ses choix, la droiture de ses convictions, et la certitude de ses capacités.

Le torse bombé, l’homme sûr de lui descendait les escaliers de Poudlard, un épais manteau caban noir sur les épaules et une épaisse échappe bordeau autour du cou. Carl avait pris en compte les conseils de son amie. En y pensant, il sourit. Depuis qu’elle était maman ( même si c’était dans le secret ), elle avait un besoin fou de materner l’auror. A Poudlard, même Nathan Albrizzi ( son meilleur ami tout comme celui de Debra ) qui n’était pas au courant de l’histoire, avait fait les frais de cette poussée d’instinct maternel de la jeune sorcière. Encore aujourd’hui, Carl avait toujours autant droit à ses petites attentions. Il ne s’en plaignait pas, en vérité, il adorait. Ça lui changeait de sa mère, qui avait une toute autre façon de montrer son 6ième sens de mère avec lui et son petit frère.

Il arriva enfin dans le Hall. Il était en avance pour son rendez-vous avec l’élève qu’il devait chaperonner. Il jeta un coup d’œil à sa montre ; 15h17. Comme il lui avait promis en hibou, il serait en avance. Même si, pour un membre du Conseil, il pouvait sembler diffus, même peu sérieux, ce n’était pas le cas. Carl était un homme consciencieux même s’il avait toujours apprécié jouer les fortes têtes. Il avait toujours été une personne studieuse et réfléchi, malgré ses écarts de conduites. Des écarts qui faisaient partis de sa personnalité. C’était après avoir été élevé, éduqué, par sa mère qu’il était ce qu’il était aujourd’hui. Il n’avait aucun problème avec ça. Il préférait d’ailleurs largement son travail à celui de certain de ses collègues, mais ça c’était un débat qu’il avait déjà eu dans sa tête, il était donc inutile de tergiverser dessus de nouveau. Tout ça c’était pour dire, que lorsqu’il s’engageait, ce n’était pas à moitié. Il avait le sens des responsabilités. Mais ça aurait été un comble si ça n’avait pas été le cas. Après tout, il ne pensait qu’à acquérir de plus en plus de responsabilité dans le monde magique.

Il se posta enfin au milieu de la cour d’entrée. La neige ne tombait pas encore, mais ça ne saurait tarder. Pour l’instant, le froid seul était maître des lieux, ce qui poussa Carl à passer ses bras dans les manches de mon manteau et à le boutonner, cachant son costume trois pièces noir avec sa cravate assortie à son échappe. Il aimait être élégant, c’était le côté un peu superficiel de sa personnalité. Etonnement, c’était un trait qui s’appliquait qu’à lui-même. Vu qu’il était voué à de grandes choses, il avait la responsabilité de renvoyer un bonne image de lui dans son style vestimentaire, dans son style de vie.

Il zieuta de nouveau sa montre ; 15h23. Il n’avait plus beaucoup de temps à attendre, mais ce n’était pas comme s’il était quelqu’un d’impatient. Il fouilla dans ses poches. Il tomba sur les billets pour ce soir. Ça faisait longtemps qu’il n’avait pas assister à un match. Carl n’était pas un sportif dans l’âme, même s’il n’était pas contre sa séance de musculation du matin. Pourtant, il avait toujours adoré suivre les aléas du Quidditch. Une fièvre qu’il avait sûrement attraper à force de côtoyer Debra, mais qui faisait parti de lui dorénavant. Après tout, comment ne pas finir par y adhérer, tout en encourageant avec une volonté de fer sa meilleure amie lorsqu’elle était encore joueuse dans l’équipe Poufsouffle de Poudlard. Il souriait en pensant à lui et Nathan, lui peinturer des couleurs de leur maison et à la casquette en forme de blaireau, Nate avec ses couleurs multiples, lui qui voulait encourager  l’équipe de sa maison et celle de son amie. Il ne put s’empêcher de laisser échapper un petit rire discret en repensant aux ennuis qu’avait eu le Gryffondor avec ses camardes après s’être montrer en quadricolore ; jaune, rouge, doré et noir.

Il leva les yeux en fourrant les billets dans sa poche. Un peu plus loin, près de l’immense porte d’entrée, une jeune femme aux cheveux bruns semblait hésiter à l’approcher. Carl fouilla précipitamment dans son autre poche pour y trouver la photo de l’élève qu’il devait accompagner, pêchée dans son dossier d’élève de Poudlard. Sans aucun doute, c’était bien elle. Avec un sourire, il planqua la photo tout en faisant des signes de la main à Dorea Dearborn. Même si elle s’approchait, il en fit quand même de même en plongeant ses mains dans les poches de son manteau.

- Miss Dearborn, je présume. La salua-t-il, pour ensuite regarder sa montre ; Je vois qu’il est bientôt 15h30. Nous sommes dans les temps. Mais avant tout, je voulais juste clarifier mon rôle dans cette sortie. Je suis tenu professionnellement à vous accompagner tout le long de ce voyage, vu que vous êtes toujours sous la responsabilité de l’école et ça même hors de son enceinte. Bon, vu qu’on va passer un bon moment ensemble, je peux te tutoyer ?

A peine répondit-elle qu’il reprit la parole comme bon leader qu’il était :

- Dans ce cas, tout est en ordre, nous allons pouvoir y aller.

Il lui tendit son bras comme s’il l’invitait à danser une valse. Il faisait peut-être cet effet là avec son charme naturel. Il ne cherchait pas à l’être, c’était juste dans sa nature de le paraître. Ses mimiques, ses gestes, tout chez lui était BCBG :

- Cramponnes toi à mon bras. Ça va secouer un peu.

Il lui fit un clin d’œil amical, attendit qu’elle lui saisisse le bras droit et se concentra sur sa destination.
Lorsqu’il passa ses heures de transplanage à ses 17 ans, il était le premier de son année à réussir un transplanage parfait. C’était devenu très vite simple pour lui de se téléporter dans les quatre coins de Londres, puis du pays, et ensuite dans toutes l’Europe. On ne pouvait pas parler du monde vu qu’en vérité, il n’avait jamais testé. Les facilités, c’était injuste pour ceux qui se donnait du mal, mais Carl avait eu la chance de naitre avec un don de magique particulièrement exceptionnel, combiné à une ambitions de réussir sans bornes. Pendant longtemps, notamment dans son enfance, il avait eu peur de ses pouvoirs et ça malgré les paroles réconfortantes de sa mère, Augusta. Aujourd’hui, il maîtrisait sa magie avec une aisance déconcertante, ce fut donc en à peine quelques seconde que le sorcier et la sorcière se retrouvèrent sous un vent du diable, en face d’un immense édifice d’où fusait les bruits de vuvuzelas des fans moins aisés économiquement, venus en avance pour avoir les meilleurs places. Les terres d’Iverness étaient sous leurs pieds et les joies du match à porter de leurs mains.  
 

© Lady
rule doreanien n°1 ¤ Do as I say, not as I do

Dorea Dearborn

Dorea Dearborn

Lumos
Identité
Clan

Feuille de personnage
Caste: Horus
Clan: Neutre
Sang: Mêlé



MessageSujet: Re: Quidditch Forever ◮ ft. Dorea & Debra Quidditch Forever ◮ ft. Dorea & Debra EmptyJeu 20 Nov - 13:51

Quidditch Forever
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.





Excitation. Trépignation. Autant être clair sur un point : Dorea n’avait pratiquement pas dormi de la nuit. Surexcitée, elle avait tourné et retourné entre ses draps tout en tenant ses poings fermés, un large sourire sur les lèvres et un air débile qui ne pouvaient s’effacer. Pas même les reproches sarcastiques de sa camarade de baldaquin de droite qui se réveillait constamment au son des glissements de draps qu’elle effectuait dans son excitation. Si bien que la gryffondor dû descendre dans la salle commune afin de tenter de canaliser son énergie, sautant en l’air en brandissant le poing et relisant une énième fois les magazines de quidditch qu’elle avait gardé – spécialement les articles de la journaliste Grant-. Dorea resta éveillée si tard dans la salle commune qu’elle finit par s’y endormir, recroquevillée sur un fauteuil, la tête reposant sur son coude sur l’accoudoir et une dizaine de magazines de quidditch gisant sur le sol, ayant surement glissé durant sa courte nuit. Quelqu’un avait dû avoir pitié d’elle – à moins qu’il ne s’agisse d’une âme généreuse – pour avoir déposé un plaid aux couleurs de sa maison sur son corps, l’empêchant alors d’avoir froid au petit matin. Peut-être était-ce un fantôme, qui sait. Ce fut Lily qui vient la réveiller alors que midi approchait. Or, ce n’était pas la perspective d’avoir été vu dormant comme un bébé par tous ses camarades qui l’effrayée mais plutôt celle de n’avoir plus que trois heures pour se préparer à la rencontre du siècle. Par Merlin. Les trois heures passèrent rapidement et c’est gaiement que Dorea quitta la salle commune des Lions et rejoignit la cour de l’école après avoir embrassé Théodora auparavant.

Son excitation descendit d’un cran lorsqu’elle aperçut Carl Londubat, membre du conseil d’administration, chaperon pour la journée et accessoirement l’homme à qui elle voulait ressembler plus tard – lui ayant donné le courage et la détermination d’effectuer le même métier-. Le stress commença alors à grandir en elle, obstruant cette douce félicité d’avoir le luxe de s’échapper une journée entière de l’établissement. Elle remarqua alors la classe de son costume et jeta un petit coup d’œil sur ses propres vêtements… aussi classiques que banales. Debra Grant lui ayant conseillé d’apporter des habits chauds, elle s’était exécutée en prenant écharpe, gants et cache-oreilles mais n’avait pas pour autant sortie la grosse artillerie comme le dirait si bien Greta. Après tout, il ne s’agissait que d’un match et des vêtements confortables et chauds étaient plus appropriés pourtant, sur le coup, elle regretta son choix ayant surement peur de faire un peu tâche avec son gros pull, son blouson en cuir et ses bottes. Tant pis, elle n’avait ni le temps de se changer, ni même l’envie. Qu’importe sa tenue, son stress et son appréhension resteraient seulement par la présence de cette célébrité locale. Elle allait devoir apprendre à bien se tenir, ayant plus peur de sa réputation auprès de l’auror que d’une punition dès leur retour. «  Miss Dearborn, je présume. Je vois qu’il est bientôt 15h30. Nous sommes dans les temps. Mais avant tout, je voulais juste clarifier mon rôle dans cette sortie. Je suis tenu professionnellement à vous accompagner tout le long de ce voyage, vu que vous êtes toujours sous la responsabilité de l’école et ça même hors de son enceinte. Bon, vu qu’on va passer un bon moment ensemble, je peux te tutoyer ? » Une entrée en matière assez formelle mais il fallait s’y attendre. Au moins, il avait l’air plus sympathique que Rusard ou encore le vieux professeur d’étude des moldus grincheux comme pas deux. Prise sur le fait, elle cligna des yeux sans trop savoir quoi répondre. « Euh… bien sûr. Mais, dois-je faire de même ?! » demanda-t-elle, un peu perdue par le protocole. « C’est que je ne suis pas certaine de réussir à le faire. » ajouta-t-elle précipitamment autant pour prévenir que pour se conserver si ce n’était pas le cas. Et c’était parti : ils allaient enfin quitter l’établissement scolaire en direction de l’Ecosse : la mère-patrie. Agrippant son bras, Dorea aspira fortement en bloquant sa respiration, se crispant même pour l’occasion. Elle sourit nerveusement face au clin d’œil de son accompagnateur mais serra néanmoins les fesses. Les transplanages n’ont jamais été sa tasse de thé. Caradoc l’emmena une fois. Un désastre où elle ne pouvait marcher sans se cramponner à lui. Alors, elle pria pour que cela ne lui arrive pas de nouveau en compagnie de son héros.

Ce qui ne manqua pas d’arriver. L’atterrissage ne fut pas aussi brusque qu’avec Doc’ mais Dorea dut néanmoins se cramponner fortement au bras de Carl afin de ne pas tomber, chancelant devant elle. Remarquant qu’elle devait être en train de broyer le bras du membre du conseil d’administration, elle sourit de façon embêtée tout en s’excusant. « Pardon, je suis vraiment désolée. » Pas la peine d’en rajouter sans passer pour une cruche finie. C’est alors qu’elle entendit le son des trompettes et se permit de relever les yeux afin de découvrir le monde autour d’elle. Son sourire ne fit que s’élargir, comme une enfant à l’approche de Noël. Inverness, elle y était. Enfin. Prenant une grande inspiration, les effets du transplanage commencèrent à s’estomper face à l’excitation de sa venue. « Dites-moi, Mr Londubat : vous aimez le quidditch ou vous n’êtes là que pour m’escorter ? » Après tout, être convié à un match de quidditch même amical était surement toujours plus intéressant que de devoir remplir tout un tas de paperasses aussi diverses que variées. « Vous connaissez les Orgueils de Portree ou bien les Vagabonds de Wingtown ? » Si la réponse était négative pour les deux, elle pouvait lui promettre un long moment quoiqu’avec du quidditch, tout était forcément plus agréable. Aucune raison de psychoter. « Comment ca se passe ? Nous devons attendre Madame Grant ici ? » C’était bien beau tout çà mais un match allait commencer et normalement, il était convenu qu’ils puissent voir les joueurs avant le coup d’envoi. Sa première participation à une interview et la possibilité de rencontrer enfin de vrais joueurs, quoi de plus excitant et virevoltant : surement rien.  

Spoiler:


made by pandora.




Invité

Anonymous

Invité

Lumos
Identité
Clan



MessageSujet: Re: Quidditch Forever ◮ ft. Dorea & Debra Quidditch Forever ◮ ft. Dorea & Debra EmptyMar 25 Nov - 16:06


Quidditch ForeverCarl P. Londubat & Dorea Dearborn & Debra M. Grant

Il s’avérait que Miss Dearborn était impressionnée par Carl. Son égo en était plus que ravi. Il avait arboré une attitude solennel qui ne lui ressemblait pas, histoire de coller avec son rôle de Membre du Conseil Administratif. En voyant à quel point ça marchait, il n’avait qu’une seule envie ; continuer dans ce sens. Mais y arriverait-il pour autant ? Il sentait déjà l’envie de jouer le « grand pote ». Une attitude naturelle qui avait déjà fait surface en demandant à Dorea s’il pouvait la tutoyer. Bien sûr, elle avait répondu qu’elle acceptait mais que de son côté, ça ne serait pas possible de tutoyer l’auror. Mais ça ne faisait rien. Carl était aux anges. Il sentait réellement l’impact qu’il pouvait avoir sur les jeunes sorciers et c’était ce qu’il voulait. Il aimait servir de modèle, et même si ce n’était pas flagrant pour l’instant, il allait finir par découvrir à quel point il l’était pour la Gryffondor.

A Iverness, même si le transplanage fut en douceur, l’élève qu’il chaperonnait semblait défaillir, serrant le bras de l’auror. Ce n’était pas un problème. Il savait à quel point ça pouvait être une expérience difficile pour les moins expérimentés. Tous n’étaient pas aussi solide que lui, et d’ailleurs, il ne se sentait pas plus solide, mais plutôt plus chanceux. On pouvait dire que si Carl Londubat avait eu plus de difficultés à supporter les transplanages, ça aurait fait tâche dans sa réputation. Heureusement pour lui, il avait baigné dans le transplanage depuis tout petit entre les allers-retours de sa mère à la superette et au chemin de Traverse, ne daignant pas à quitter son petit garçon même s’il était un enfer sur terre lorsqu’elle osait le faire sortir de leur nid.

- Pardon, je suis vraiment désolée…

En guise de réponse, il se contenta de lui sourire avec bienveillance. Il n’y avait pas de quoi fouetter un gnome. En pensant aux gnomes de maison, il tressaillit. C’était vraiment une expression qu’il détestait ! Pourquoi fallait-il que tout le monde la sorte et lui encre dans son propre esprit ?!  Il détestait les gnomes… Mais on s’éloignait du sujet…

- Dîtes Monsieur Londubat. commença Dorea. Vous aimez le quidditch ou vous n’êtes là que pour m’escorter ?
- Si tu veux savoir, je ne suis pas un expert en la matière, mais on peut dire que je ne suis pas contre un match de temps en temps. Mais si je suis ici, c’est principalement pour rendre service à Debra Grant.

Il se retint de continuer. Finalement, ce qui était prévisible arriva. Il commençait à être familier alors qu’il voulait être plus responsable face à la jeune sorcière. Il avait commencé à lui raconter sa vie, et s’il ne s’était pas retenu, il aurait pu lui parler de tout ce qui faisait qu’il était proche de Deb, toute sa vie à Poudlard qu’il passa avec elle… Il sourit en scrutant les environs. Il avait tellement hâte de la voir. Il trépidait intérieurement.

- Vous connaissez Les Orgueils de Portree ou bien les Vagabonds de Wingtown ? demanda ensuite Dorea.

La brune était causante, se dit Carl, et c’était pas plus mal. L’auror aimait les gens qui faisaient les conversations. Lui étant un garçon éloquent et à la langue bien pendue, il aimait voir que les gens autour de lui en faisant de même. Puis.. pour une fois que ce n’était pas lui qui meublait !

- Oh, je connais les deux. On peut dire que j’en connais un rayon sur le Quidditch pour quelqu’un qui n’a guère passer beaucoup de temps sur un balais. – il laissa échapper un petit rire – Même si je ne vais pas souvent voir des matchs, on peut dire que je ne suis pas contre l’idée d’aller lire de temps en temps la rubrique sport de la Gazette. Personnellement, je pencherais plus pour les Orgueilleux ce soir. Après, ce n’est que mon avis d’amateur.  

Il lui fit un clin d’œil. Il était soulagé de voir qu’elle n’irait pas plus loin dans ses questions sur le Quidditch. Il faisait son fier, mais en vérité, il n’y connaissait pas grand-chose en Quidditch mise à part les équipes qui paraissaient dans les articles de Debra. Il ne connaissait rien ni en tactiques, ni en figures sur balais. Rien. Nada. Lui, il ne voyait qu’une balle passer de gugusse en gugusse sur des balais. Comme il disait ; ce n’était qu’un amateur…

- Comment ça se passe ? Nous devons attendre Madame Grant ici ? finit par demander Dorea, sûrement impatiente de l’après-midi à venir.  
- C’est exact ! répondit-il en jetant un coup d’œil à son poignet. Et elle est en retard ! De 3 minutes. ajouta-t-il en tapotant le verre de sa montre

Il pouvait sembler tatillon, mais en grandissant, Carl avait fini par détester les retards, aussi petits soient-ils. Etrange quand on le voyait adolescent arriver en retard en cours avec un sourire aux lèvres et sans la moindre gêne dans le regard. A l’heure d’aujourd’hui, Carl passait autant de temps à zieuter sa montre qu’à se plonger dans des dossiers. Ce qui était assez conséquent ! Même s’il passait pour une emmerdeur aux yeux de l’étudiante en magie, lui était très content de cette manie. Il trouvait que ça le rendait plus… sérieux et respectable. Il s’entêtait à le penser même après avoir entendu des centaines de fois Nathan lui dire qu’il « faisait chier et qu’il pouvait aller se brosser avec ses tocs de taré ».

Soudain, au loin se découvrait une chevelure blonde. Le retard n’avait plus aucune importance. Tout ce qui comptait, c’était elle et personne d’autre. Elle était sa meilleure amie et ça depuis presque toujours, et son sourire lui réchauffait le cœur. Elle en avait tant bavé dans sa vie, quand elle souriait de joie, c’était comme une victoire pour le membre du Conseil. Celle-ci le repéra et lui fit de grands signes. Il lui répondit avec un signe plus discret, mais qu’à cela ne tienne ! Lorsqu’elle fut près d’eux, elle n’eut à peine le temps de dire quoi que ce soit que Carl la devança.

Malgré la présence de la jeune sorcière, Carl se laissa aller à ses sentiments. Difficile d’en faire autrement. Lorsqu’il voyait Debra Grant, il redevenait le jeune adolescent qu’il était autrefois, le Poufsouffle qui trainait sans arrêt avec une Né-Moldue et un Gryffondor. Il s’approcha d’elle et la serra dans ses bras. Depuis qu’il avait pris ses nouvelles fonctions, c’était la première fois qu’il l’a revoyait.

- C’est une joie de te voir, Debranita ! dit-il en s’écartant d’elle pour mieux la regarder.

La pauvre devait se sentir gêné face à Dorea. Peut-être avait-elle tout fait pour paraître sérieuse et Carl avait sûrement tout gâcher. En définitif, il abandonna le ton solennel pour de bon. Peu à peu, il se dévoilait à la férue de Quidditch, non plus comme le Membre du Conseil Administratif de Poudlard qu’il était, mais en tant que Carl Londubat, simplement Carl Londubat. Il n’en pouvait être autrement avec Debra Grant dans les parages.

©️ Lady


Spoiler:
Invité

Anonymous

Invité

Lumos
Identité
Clan



MessageSujet: Re: Quidditch Forever ◮ ft. Dorea & Debra Quidditch Forever ◮ ft. Dorea & Debra EmptyMer 18 Fév - 20:52


Quidditch ForeverCarl P. Londubat & Dorea Dearborn & Debra M. Grant

Il n’y a pas à dire, elle était excitée comme une puce. Souvent, Debra se demandait si elle avait parfaitement grandi et si elle était dotée du même type de maturité que ses camarades. Elle avait une tendance à tout ressentir de manière décuplée. Lorsqu’elle était heureuse, elle ne tenait pas en place, avait envie de serrer n’importe quel passant dans ses bras, de donner tous les gallions de sa poche à une personne qui lui semblait démunie et lorsqu’elle était triste, c’était tellement rare qu’elle était au fond de seau pendant de longues heures. Mais la dépression n’était pas à l’ordre du jour. Loin de là. D’une, elle allait se rendre à un match de quidditch, seul fait qui d’ordinaire la faisait sourire. En plus de cela, elle allait pour la première fois rencontrer la petite Dorea. Depuis qu’elle échangeait des lettres avec cette gryffondor, elle avait eu une nouvelle vision de son métier, de regarder ce sport qu’elle chérissant tant. C’est pourquoi, elle s’était donnée une mission personnelle. Convaincre l’élève de se lancer dans le quidditch. Si elle était aussi douée dans son analyse qu’elle l’était sur un balai elle devait être époustouflante, et Debra avait fortement envie d’écrire de futurs articles sur ce petit prodige qu’elle avait remarqué dès sa scolarité. C’est la raison pour laquelle, elle avait invité l’écossaise à la retrouver pendant l’interview qu’elle donnerait au capitaine des Vagabonds de Wingtown. Elle espérait que rencontrer quelqu’un qui vit de sa passion pourrait la convaincre à sauter le pas. Elle avait également manigancé une autre petite chose et avait hâte qu’ils arrivent. Ils, car cerise sur la gâteau, rondelle de citron dans le martini, Carl l’accompagnait. Carl qui était indéniablement son meilleur ami, sa pierre, celui sur lequel elle s’était toujours reposée. Carl qui était désormais si occupé qu’elle avait décidé de chérir ce moment, ces brefs retrouvailles depuis qu’il avait été élu au sein du Conseil d’Administration de Poudlard.

Comme souvent lorsqu’elle attendait impatiemment quelque chose, elle se débrouillait pour être prête des heures à l’avance. La veille, déjà, avant d’aller se coucher elle avait étendu sa tenue sur le porte manteau de sa salle de bain. Elle avait passé sa soirée à avancer son travail de la journée de sorte que déjà à midi, elle avait été en dehors du bureau. Ne sachant que faire, elle avait passé son début d’après-midi à Inverness profitant du stade vide pour s’imprégner de l’ambiance. Certaines fois, monter sur un balai lui manquait, elle aimerait sentir la rugosité du souaffle sur le bout de ses phalanges mais elle avait passé l’âge. Elle n’avait plus joué depuis sa première cinquième année et ayant appris à transplaner peu de temps après, elle avait laissé son comète 50 au placard. Elle ignorait si elle était toujours capable de voyager dessus ou si tout le travail qu’elle avait effectué durant ses jeunes années pour gagner en souplesse dans le maniement de son balai était réduit à néant. Certes, elle savait qu’elle n’avait jamais eu un talent particulier pour ce sport et qu’elle n’avait été gardienne des Poufsouffle que par défaut, mais il lui restait toujours cette pointe d’amertume, cette petite pointe de jalousie qu’elle taisait. En mâchouillant une chocogrenouille sortie de son sac, elle se contenta de s’imaginer ce que cela pouvait faire de jouer devant un stade rempli, d’entendre les hurlements de la foule à chaque fois qu’un but était sauvé. Perdue dans son imagination elle sursauta lorsque le présentateur fit un essai de micro strident et se rendit compte que l’après-midi était déjà bien avancée. Elle enfourna le reste de son goûter et descendit à toute allure les marches. Elle tourna frénétiquement sa tête avant d’apercevoir Carl en compagnie d’une jeune fille qui était certainement Dorea. La légère mélancolie qui l’avait saisie s’envola aussitôt et elle leur fit des grands signes de la main avant de les retrouver à grands pas un sourire immense sur les lèvres.

Alors qu’elle s’approchait elle se demanda de quelle manière il conviendrait de saluer son meilleur ami. Certes, il était également venu pour la voir, mais il était surtout là en qualité de membre du Conseil de Poudlard. Elle ne pouvait pas réellement lui sauter dans les bras et… Apparemment si. « C’est une joie de te voir, Debranita ! » Son sourire s’élargit et elle le serra à son tour dans ses bras. « Je suis ravie de te voir aussi Carlito. » Un euphémisme, elle était extatique à dire vrai. Elle avait envie de sauter tout autour de se cramponner à lui et ne plus le lâcher comme elle le faisait avec toutes les personnes qu’elle aimait en ce monde, ses parents, son fils ou Nate. Une légère pointe lui serra le cœur en pensant à lui et au fait qu’ils ne parvenaient plus réellement à se parler depuis quelques mois. Une pointe qui ne fit que s’accentuer lorsqu’elle regarda Carl à qui ils n’avaient voulu rien dire. Elle se détourna de cette conversation interne en se tournant vers la gryffondor. Elle l’enlaça également. « Je suis tellement contente d’enfin te rencontrer Dorea. Depuis le temps que je voulais mettre un visage sur ces lettres ! ». Sitôt fait, elle se saisit du bras de la jeune fille et tendit le second à Carl. Elle se retourna vers l’élève, afin de faire une légère conversation le temps de rejoindre les vestiaires. « On va devoir se presser, je n’ai pas vu l’heure filer, mais je pense que Gary, le capitaine des Vagabonds ne nous en tiendra pas rigueur. Il est vraiment sympathique et il était ravi quand je lui ai dit qu’une élève de Poudlard, passionnée de Quidditch, poursuiveuse et écossaise de surcroît m’accompagnerait pour son interview d’avant match. Est-ce que tu supportes son équipe ou les Orgueils de Portree ? » A peine eût elle finit sa phrase qu’ils arrivèrent devant l’entrée des sportifs. Elle retint la porte afin de laisser Dorea et Carl pénétrer. « Il est également content de voir que l’école permet ce genre de sortie aux élèves, il se pourrait qu’il prenne contact avec le Conseil par la suite pour faire une sorte d’échange où je ne sais quoi. Ah tiens ! Quand on parle du loup ! Je suis désolée pour le retard, c’est de ma faute ! » Elle posa rapidement deux bises sur les joues du joueur avant de faire les présentations, toute fois inutiles. « Gary Awkback, Dorea Dearborn et Carl Londubat. » Elle les laissa se saluer avant de reprendre la parole, n’y tenant plus. « Gary tu penses que tu as encore du temps pour faire quelques passes avec Dorea avant le début du match ? » Parce que oui, cette histoire d’interview était bidon, elle avait simplement décidé de mettre le paquet pour convaincre Dorea que le quidditch l’appelait de toute sa voix.

©️ inconnu


Spoiler:
Invité

Anonymous

Invité

Lumos
Identité
Clan



MessageSujet: Re: Quidditch Forever ◮ ft. Dorea & Debra Quidditch Forever ◮ ft. Dorea & Debra EmptyLun 23 Mar - 15:30


Quidditch ForeverCarl P. Londubat & Dorea Dearborn & Debra M. Grant

Carl était resté un peu en retrait alors que sa douce Debra exposait la joie de Gary Awkback de voir une élève de Poudlard suivre l'interview. Sa meilleure amie avait toujours montré de l'entrain lorsqu'elle parlait de ce sport qu'elle affectionnait tant. Carl savait à quel point elle aurait préféré jouer elle-même, mais le destin ayant décidé autrement, elle s'était rabattue sur le journalisme. Où elle excellait, avait toujours pensé Carl. Pourtant, qu'est-ce qu'il aurait donné pour qu'elle soit une véritable joueuse comme elle en avait toujours rêvé. Il n'y avait rien de plus important que le sourire de Debranita, du moins pour l'auror. Même lorsqu'il était comblé dans une relation amoureuse, il faisait toujours passé Debra Grant avant tout, même avant Nathan parfois.

- Il est également content de voir que l’école permet ce genre de sortie aux élèves, il se pourrait qu’il prenne contact avec le Conseil par la suite pour faire une sorte d’échange où je ne sais quoi. se tourna-t-elle vers lui avec un sourire radieux.

Il acquiesça d'un sourire alors qu'elle venait de remarquer le joueur de Quidditch un peu plus loin.

- Je suis désolée pour le retard, c’est de ma faute ! s'empressa-t-elle de dire lorsqu'ils furent tous près du joueur en tenue de son équipe. Gary Awkback, Dorea Dearborn et Carl Londubat.

Le Gary serra doucement la main de Miss Dearborn qui semblait très contente d'être là. Puis celui-ci se tourna vers Carl, en lui tendant la main.

- C'est un honneur de serrer la main à un homme aussi respecté. annonça-t-il, pourtant sans la moindre animosité.

Les deux hommes se serraient la main avec la poigne adéquate.

- Comme moi celui de serrer la main d'un joueur de votre envergure.
- Vous êtes friand de Quidditch ?
- Cela va de soi.
- Gary tu penses que tu as encore du temps pour faire quelques passes avec Dorea avant le début du match ? demanda Debra, ce qui poussa les deux sorciers à se lâcher la main.
- Avec plaisir, Debra. D'autant plus si c'est toi qui me le demande. Alors, Miss, je me doutes que tu dois jouer dans une équipe de Poudlard. Tu es à quel poste ?

Le joueur et Dorea s'éloignaient vers le centre du terrain, tout en prenant le temps d'aller chercher un balais pour l'étudiante. D'un coup, Carl se sentit bizarre. Il ne savait si c'était la poigne de Gary ou si c'était la façon dont il parlait à son amie, mais il n'arrivait pas à bien aimer ce type, alors qu'il était tout à fait charmant. Peut-être un peu trop. Les sourcils froncés, il regardait Gary enfourcher son balais.

Il se réveilla de ses drôles de pensées en croisant le regard de sa meilleure amie.

- Comment vas-tu Debra ? lui demanda-t-il avec un sourire sincère.

Il ne sut pourquoi il pensait à ça à ce moment précis, mais il se dit qu'il manquait sûrement quelque chose à cette rencontre ; Nathan. C'était devenu rare leurs sorties à trois depuis quelques mois, ne sachant pourquoi. Si il profitait de ce moment passé avec elle, seulement elle, pur parler de chose que Nathan ne pourrait comprendre, il devait avouer que d'être avec ses deux meilleurs amis serait le bienvenue. Il avait sûrement besoin de décompresser de ses nouvelles responsabilités.

- Je me veux beaucoup de n'avoir pu t'accorder du temps depuis quelques temps. Avec la campagne et mon élection,je ne sais plus ou donner de la tête. Ce n'est pas vraiment une excuse, mais bon... Je suis vraiment content d'être là en tous cas.

Il passa naturellement un mèche blonde de Debra derrière son oreille. Carl ne se rendait généralement pas compte que sa proximité avec les gens, que son côté tactile pouvait être vu différemment qu'une preuve d'amitié ou de gentillesse. Surtout pas venant de sa meilleure amie. C'était naturel chez lui, il aimait ce lien privilégier qu'il entretenait avec l'ex-Poufsouffle, tout en ayant besoin de l'exprimer par les gestes. Il l'aimait après tout, elle était sa meilleure amie, depuis presque toujours et à jamais.

- Micheal va bien, si tu veux savoir. En tous cas, il a l'air épanoui à Poudlard. finit-il par dire en fourrant ses mains dans ses poches.

Il connaissait Debra Grant mieux que quiconque. Il savait qu'elle serait sur le point de lui demander des nouvelles de son fils. Il prenait toujours aussi naturellement, les devants avec elle.

Dans les airs, les balais fusaient, ainsi que le souaffle brillamment lancé par Dorea.  

© Lady
rule doreanien n°1 ¤ Do as I say, not as I do

Dorea Dearborn

Dorea Dearborn

Lumos
Identité
Clan

Feuille de personnage
Caste: Horus
Clan: Neutre
Sang: Mêlé



MessageSujet: Re: Quidditch Forever ◮ ft. Dorea & Debra Quidditch Forever ◮ ft. Dorea & Debra EmptyMer 15 Avr - 19:55





Carl & Debra & Dorea
similis sensus exstitit amoris, si aliquem nacti sumus cuius cum moribus et natura congruamus, quod in eo quasi lumen aliquod probitatis et virtutis perspicere videamur. Quapropter a natura mihi



Ah l’atmosphère des matchs de quidditch, rien de plus grisant surtout lorsqu’elle se déroule en connivence avec celle tant aimée de l’Ecosse. Il y avait quelque chose dans l’air qui faisait qu’on se sentait à la maison. Peut-être cet air frais et revigorant qui vous transporte jusqu’au fond du ventre. A moins que cela ne soit la verdure luxuriante des environs. Inverness n’était pourtant pas l’endroit le plus vert mais bien suffisamment au côté de Glasgow. A ses côtés, son héros d’enfance lui racontait qu’il aimait sans pour autant raffoler du quidditch, ce qui titilla sa curiosité. Néanmoins, il supportait les Orgueilleux de Portree, ce qui ne pouvait pas mieux rassurer la lionne qui lui sourit fièrement comme pour signaler son choix judicieux. Ce n’était pas que les Vagabonds n’étaient pas bons. Non. Juste que comme le signalait leur nom, les Orgueilleux offraient toujours un spectacle étonnant par leur force de caractère. Comme si rien ne pouvait se mettre sur leur chemin lorsqu’ils avaient l’intention de remporter un match. Elle les enviait et respectait énormément pour cela. En sport, il fallait savoir donner tout son potentiel pour réussir. Energie à laquelle elle s’appliquait promptement même si elle était encore honteuse d’avoir perdu le dernier match.

La journaliste finit par arriver et Dorea fut surprise de constater qu’elle était si jeune. Enthousiaste et bavarde, elle s’y attendait à la vue de leur correspondance enflammée mais à son âge certes pas. Or, si elle fut quelque peu déstabilisée, cela ne fut que de courte durée, la blonde la mettant tout de suite à l’aise. Debranita ? Carlito ? Amusée, la gamine sourit tout en s’empêchant de rire afin de ne pas vexer les adultes mais les regardait à tour de rôle comme pour évaluer leur relation. C’est qu’ils avaient l’air proches quand même. « Je suis tellement contente d’enfin te rencontrer Dorea. Depuis le temps que je voulais mettre un visage sur ces lettres ! » Dorea n’eut guère le temps de véritablement lui répondre car la journaliste s’était emparée de son bras pour les entraîner vers le stade. Elle ne pût qu’insérer un « moi aussi » peu certain alors que la blonde reprenait prestement la parole pour annoncer le programme. Lui mettant même une sacrée pression sur les épaules en ayant fait son éloge auprès de l’entraineur, ce qui la fit rougir. Ce n’était pas avec le dernier match contre Serdaigle qu’ils avaient livré qu’elle allait pouvoir faire pâlir d’envie l’homme. Pourtant, c’était plus que généreux de la part de Debra. Face à la demande sur les équipes, elle se mordit violement la lèvre, n’osant dire qu’elle supportait plus les Orgueilleux que les Vagabonds mais se retient de tout commentaire. Ils étaient également doués et le simple fait de les voir tenait déjà du miracle. Elle était aux anges. Et finalement, le voici : le grand : « Gary Awkback, Dorea Dearborn et Carl Londubat. » Dorea sentit son cœur s’emballer d’excitation. Non, non, elle ne rêvait pas. Elle n’avait jamais été timide mais impressionnée par tant de célébrités, elle ne savait plus non plus où se mettre. Souriant de toutes ses dents, elle salua l’entraineur. « Bonjour ! C’est… un immense plaisir de vous rencontrer. Votre dernier match était tout simplement superbe ! Cette passe, wao ! » … certes, elle avait failli lâcher un « c’est trop top. » ou autre familiarité de la sorte sortir de sa bouche mais au final, elle se trouvait autant gauche que débile par ce qu’elle venait de dire. Encore plus lorsqu’elle lui serra la main en se promettant naïvement et débilement qu’elle ne la lavera plus jamais. Pire, elle narguerait James avec. Néanmoins, cela ne l’empêchait pas de sourire encore et encore, comme si ses lippes étaient accrochées à ses yeux. Rien ne pourrait lui retirer ce sourire et cette fabuleuse journée.

« Gary tu penses que tu as encore du temps pour faire quelques passes avec Dorea avant le début du match ? » Ses yeux devenant des soucoupes, l’écossaise se demandait si elle n’était pas en train de rêver. Elle ? Jouer avec un joueur professionnel ? Ce n’était pas possible : elle était au nirvana ! « Avec plaisir, Debra. D'autant plus si c'est toi qui me le demande. Alors, Miss, je me doutes que tu dois jouer dans une équipe de Poudlard. Tu es à quel poste ? » Ce n’était pas une blague ??! Écarquillant les yeux, son regard passa de Gary à Debra sans réussir à clairement enregistrer l’information. Elle allait voler avec Gary Awkback. Gary Awkback, quoi !!! L’excitation se répandit dans tout son cœur et stupéfaite, elle lâcha un « Vraiment ? Mais euh, le match ? » qui disparut derrière le sourire du joueur qui lui donnait déjà un balai entre les mains. Ce dernier rigolait, surement amusée par le soudain trouble de la gamine qui était aussi excitée que gênée. Une première.

« Alors, tu joues à quel poste à Poudlard ? » redemanda-t-il en passant son balai sur son épaule avant d’ouvrir une malle qui contenait toute l’artillerie pour pouvoir jouer au quidditch. « Poursuiveuse chez les Lions, Monsieur ! » répondit-elle en détaillant le balai qu’elle venait de recevoir. Une véritable Brossdur étoilé, le dernier balai sorti et encore invendable dans les box, exclusivement réservé qu’aux professionnels. Damned, elle avait une véritable petite pépite entre les mains et trépignait d’impatience de pouvoir grimper dessus, l’excitation se rendant jusqu’au bout de ses orteils. C’était la meilleure sortie qu’elle avait jamais faite jusqu’ici. Debra était la meilleure. Elle en avait rêvé toute la semaine, soulant même Lily à ne faire que parler de Quidditch mais quand elle lui raconterait tout çà ?! Ohl lala. « Gryffondor alors, hein ? C’est toujours McGo’ votre directrice ? Une vraie grincheuse au cœur d’or. » plaisanta-t-il en déliant le souaffle de ses lanières pour pouvoir l’emporter avec eux sur le terrain d’entrainement. « Au cœur d’or, j’en sais rien mais grincheuse, c’est certain. Vous devez le savoir vu que vous êtes un ancien gryffondor. » grimaça-t-elle tout en suivant le joueur qui rigola face à l’impétuosité de sa réponse. Il fallait dire qu’elle avait souvent eu le professeur McGonagall sur le dos à cause de son comportement ou bien de ses résultats. Et même si la vieille sorcière se montrait plus avenante et prévenante en l’aidant pour réaliser son rêve de devenir auror, elle n’était pas certaine d’être dans ses petits papiers. Il fallait dire qu’avec l’écossaise, c’était souvent difficile de savoir mais sa rigueur et sa justesse étaient souvent appréciées des élèves. Enfourchant son balai, il s’éleva légèrement dans les airs en lui répondant. « Je vois que tu t’es renseigné sur moi. Alors appelles-moi Gary et je t’appellerais Dorea. Ça sera plus simple. » « Euh… oui. D’accord. » bégaya-t-elle en rosissant avant de taper du pied sur le sol et de s’envoler dans les airs. Le joueur rigola, amusé par sa réaction et lui lança gentiment le souaffle qui atterrit directement entre ses doigts. « Allez, montre-moi ce que tu sais faire, Dorea la lionne. » clama-t-il en s’éloignant avec une figure, lui en mettant plein la vue en deux secondes. Penaude, elle ne savait pas exactement quoi faire et ne pouvait s’empêcher de penser que la dernière fois qu’elle était montée sur un balai, c’était pour perdre un match. Elle avait séché l’entrainement toute la semaine. Cependant, elle n’aurait pas de seconde chance de pouvoir jouer avec une célébrité comme Gary Awkback. Convaincue, la lionne redressa les épaules et attrapa le manche de son balais pour lui donner une impulsion en direction du ciel avant de lancer le souaffle en direction du jeune homme, tentant une petite figure au passage pour montrer le meilleur d’elle-même au joueur. Il n’était quand même pas question de se laisser ridiculiser alors que l’excitation lui enserrait les côtes, la poussant au fur et à mesure de leurs passes à oser toujours plus loin, comme si le joueur lui donnait des ailes.


code by Chocolate cookie



Spoiler:
Invité

Anonymous

Invité

Lumos
Identité
Clan



MessageSujet: Re: Quidditch Forever ◮ ft. Dorea & Debra Quidditch Forever ◮ ft. Dorea & Debra EmptyMer 29 Avr - 16:07


Quidditch ForeverCarl P. Londubat & Dorea Dearborn & Debra M. Grant

Debra ne put s’empêcher de sourire de toutes ses dents en voyant la réaction de Dorea. La surprise, puis la légère excitation lorsqu’il revint lui mettre le brossdur entre les mains. Il n’y avait que les gens passionné de Quidditch qui pouvaient réellement ressentir quelque chose lorsqu’ils touchaient ce qui n’était au fond qu’un bout de bois bordé de paille. Elle-même ne faisait que le voir, mais elle était comme attirée par le balai. Elle ressentait, sans même monter dessus, la puissance qui en émanait. La journaliste avait légèrement abordé le sujet avec le joueur, elle souhaitait convaincre la gryffondor d’embrasser le sport qui, elle était certaine, l’accueillerait bras ouverts. Debra aimait le Quidditch, mais elle trouvait que la discipline manquait, pour le moment, cruellement de gente féminine. Aussi elle n’était pas prête à lâcher le morceau. Elle convaincrait Dorea d’écouter l’appel du terrain avant tout autre chose. Certes, des métiers pouvaient être beaucoup plus utiles que celui de sportif professionnel en soi. Mais ça n’était pas parce que l’on ne devenait pas auror, avocamage ou professeur qu’on ne pouvait pas, à sa manière faire avancer la société. Le Quidditch était le sport le plus apprécié des sorciers, l’équivalent du football pour ceux qui n’avaient pas de pouvoirs. Elle avait vu chez son père la joie que pouvait apporter un seul joueur parce qu’il marque un point. Elle, s’efforçait de rester impartiale et ne supportait donc aucune équipe, elle se contentait d’apprécier la beauté du jeu. Cependant, elle savait à quel point un match pouvait faire oublier les tracas du quotidien, pouvait illuminer une journée, voir une semaine. Les poursuiveurs, batteurs ou autres ne se battaient peut-être pas à proprement dit contre le mal qui commençait à s’insinuer en Grande-Bretagne, mais ils étaient une distraction agréable, presque nécessaire.

Debra ne quittait pas des yeux Gary et Dorea qui conversaient en apportant la malle sur le terrain. Elle aurait aimé avoir une ouïe super développée pour savoir ce qu’ils se racontaient, s’il réussirait à lui montrer les points positifs du métier. C’est une fois qu’ils décollèrent qu’elle se tourna enfin vers son meilleur ami. Merlin, qu’elle était heureuse de le revoir. « Comment vas-tu Debra ? » Elle se saisit de son bras et posa la tête sur son épaule, comme elle avait l’habitude de le faire dès qu’ils étaient tous les deux. Certes, ça n’était pas réellement le cas, mais les deux autres personnes présentes étaient occupées à effectuer chacun leur tour des figures de plus en plus complexes et l’une d’entre elles devaient maintenant se douter de leur forte amitié au vu de leurs précédentes salutations. « Bien. Ça me manque de ne plus te voir aussi souvent mais c’est tout. » Elle n’avait pas envie de revenir exactement sur les raisons de leur éloignement. Elle ne souhaitait pas parler politique avec la mort de Dumbledore et son élection au Conseil ou pire encore de la raison pour laquelle à chaque fois qu’il proposait de voir Nate elle était comme soudainement occupée par son travail. « Je me veux beaucoup de n'avoir pu t'accorder du temps depuis quelques temps. Avec la campagne et mon élection, je ne sais plus où donner de la tête. Ce n'est pas vraiment une excuse, mais bon... Je suis vraiment content d'être là en tous cas. » Elle s’appuya encore davantage sur son épaule et ignora le léger pincement qui lui saisit l’estomac lorsqu’il replaça derrière son oreille une mèche qui lui était tombée sur les yeux. L’avantage de se connaitre depuis l’enfance c’est que ce genre de gestes n’a normalement pas grande importance. Elle a conscience que leur promiscuité physique peut paraitre étrange pour beaucoup, que certains sorciers seraient ravis de les afficher dans les tabloïds en les soupçonnant d’être un couple mais ça n’était pas le cas. Ils étaient tactiles l’un avec l’autre bien avant de découvrir la réelle signification de tous ces gestes et ils ne s’en étaient jamais défaits. Pas même lorsqu’elle avait eu sa brève histoire avec Grégory pas même lorsqu’il avait été avec Marilyn. Voyant Dorea faire un looping serré sur son balai elle se dégagea de son ami et applaudit bruyamment quelques secondes.

« Michael va bien, si tu veux savoir. En tous cas, il a l'air épanoui à Poudlard. » La journaliste sourit. Cela faisait déjà quelques secondes qu’elle envisageait de demander des nouvelles de son fils, mais elle imaginait qu’il allait encore la traiter de mère poule. Ce qui aurait été justifié. « Je ne suis pas vraiment étonnée. Depuis qu’il est petit il a toujours aimé être libre de ses mouvements, alors être à des kilomètres de mes parents et de moi ne peut que le ravir. » Pendant quelques secondes de plus elle regarda le souaffle passer de bras en bras et se sentit comme une jument fière des premiers pas de son poulain. Elle devinait plus ou moins que Dorea était en train de passer un agréable moment et ça la ravissait. Sans qu’elle ne puisse réellement l’expliquer, Debra avait cette manie de vouloir protéger tout le monde, de faire plaisir à tous ceux qui l’entouraient et de s’impliquer un peu trop dans leurs vies. Tout le monde sauf Carl. Il était le seul avec qui cette relation était inversée. Il prenait soin d’elle, de Michael. Il était l’épaule sur laquelle elle pouvait se reposer depuis presque une vingtaine d’années maintenant. Dieu, que sa vie aurait été différente s’il n’avait pas été là pour la soutenir. Prise d’une impulsion elle saisit sa tête et posa un baiser sur sa joue de la pointe des pieds. « Merci. » Elle le relâcha et s’empressa de répondre en voyant son sourcil s’arquer, une expression qu’elle avait toujours trouvée adorable chez lui. « Merci d’être là pour moi et pour Michael. Tu n’as aucune raison de t’excuser tu sais. Tu as plus de responsabilités que tu ne devrais en supporter et le temps que tu m’accordes est déjà bien. Tu as libéré toute une après-midi pour rester ici alors que, j’en suis certaine tu as pleins d’autres soucis sur lesquels te pencher. Tu es là, je suis heureuse et ça me suffit. Le travail d’abord. » Bien entendu ça n’était pas totalement vrai. Si ça ne tenait qu’à elle, elle mettrait tout en œuvre pour le voir chaque soir après le travail. Au minimum. Parce qu’il la faisait rire, parce qu’il la rendait heureuse. Mais ça n’était pas possible, et elle en avait conscience. « Assez parlé de moi. Toi comment vas-tu ? Physiquement. Moralement. Tu t’en sors ?»

©️ inconnu


Spoiler:



Contenu sponsorisé

Lumos
Identité
Clan



MessageSujet: Re: Quidditch Forever ◮ ft. Dorea & Debra Quidditch Forever ◮ ft. Dorea & Debra Empty

Quidditch Forever ◮ ft. Dorea & Debra
Page 1 sur 1