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Intrigue : Bal de Noël
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MessageSujet: Re: Intrigue : Bal de Noël Intrigue : Bal de Noël - Page 2 EmptyLun 2 Fév - 16:22

Le Bal de Noël
Valentina
feat.
Tout le monde


 

 



 

 

Alors que Marilyn McKinnon s'avançait sur l'estrade, prête a faire le traditionnel discours d'ouverture du bal, le regard de Valentina se plongea dans celui d'un élève de septième année. Un Poufsouffle lui semblait-il. Cela faisait quelques temps qu'elle avait remarqué ses coups d’œil aguicheurs à la bibliothèque, ces tentatives de rapprochements, toujours avortés par la malchance d'une présence inopportune. Valentina continua de le fixer, ne prêtant pas vraiment attention au discours. L'invitant à se joindre à elle, curieuse d'en apprendre plus sur ce charmant individu. Il finit par comprendre le message car il entama le chemin qui les séparaient, un peu trop tardivement au gout de la serdaigle. Il ne semblait pas réellement futé. Ou peut-ce était juste un préjugé sur les poufsouffles ? A vrai dire cela lui était égal, elle s'était forcé à venir à cet événement, s'était promit de s'amuser un peu ce soir. Peu importe l'origine ou la maison du pauvre bougre. Elle sursauta légèrement au contact de cette main en bas de son dos. Une poigne forte, qui ne pouvait appartenir qu'à deux personnes au sein de ce château. Eux seuls oseraient la toucher de cette manière, l'assimilant à un objet dont ils étaient les acquéreurs.   « Tu sais, quand tu décides enfin de mettre ton nez dehors, tu devrais penser à te couvrir davantage. » Toujours le mot pour rire, ce cher Sevastian. Valentina lui lance un regard noir, avant de recentrer son attention sur le discours du membre du conseil. Elle capte la phrase une petite surprise, qui résonne légèrement dans sa tête. A moins d'avoir mis un peu d'alcool dans les boissons, la surprise risque d'être un peu fade. La poigne possessive de son cousin se fait tout a coup plus forte, forçant Valentina à faire plus attention à sa présence. A quoi bon la nier ? Ce n'est pas en ignorant les monstres sous leur lit que les enfants les font disparaître, il faudra apprendre un jour à lutter, Valentina. « Et avant de dire quoi que ce soit, ce mec est un connard. Je le connais. » Ce sourire sur son beau visage en dit long, qu'à tu encore fait Sevastian ? Valentina tourne la tête en direction de son poufsouffle, elle l'avait presque oublié. Celui-çi les regardent, mais a semble-t'il reprit sa place initial, fuyant le regard incendiaire de la slave. Tout en se dégageant de Sevastian, elle tente de contrôler la colère qui commence à s'imposer à elle. « - Alors, je suis décidément un aimant pour ce type d'individus » Quand l'un prenait congé, l'autre siamois venait surveiller que l'oiseau était toujours dans sa cage. Si il lui arrivait parfois de trouver son cousin sympathique, à cet instant il ne restait aucune trace d'un quelconque élan de gentillesse à son égard. Pauvre con pensa t-elle, alors qu'elle se forçait à admirer la McKinnon papillonner de joie. Sursaut d'orgueil, typiquement Dolohovien dirait son amie Euxane. Mais a vrai dire, ne pas vouloir montrer à son cher cousin qu'il avait réussie à la mettre dans l'embarras, était loin d'être incompréhensible. Mais voyez-vous donc, Evans et Potter l'un à côté de l'autre. Ni cris, ni tension dans l'air. Intérieurement, Valentina sourit. A combien s'élevait la somme qu'elle avait parié avec Bertram concernant ce couple emblématique ? Un enjeu assez risqué, espérons que la danse des préfets fera naître une quelconque étincelle, qu'elle puisse voir son investissement prospérer. « - Je te propose d'aller rejoindre ta sainte cavalière, je m'en voudrais de te retenir... » susurre t-elle ironiquement. Cette main qui vient une nouvelle fois se poser sur elle, l'obligeant à rester passive, elle ne peut  désâment pas faire de scandale en rejetant cette marque d'affection, ce simple baiser sur sa tempe. Amorphe, encore fois. Elle le laisse faire, espérant que son silence le forcerait à partir plus vite. Cette phrase suspendu dans l'air, siffle à son oreille comme le compte à rebours d'une future détonation. Quelque chose se réveille alors, cette partie de son hémisphère qu'il vaut mieux laisser dans les brumes. Une petite ruse pourrait t-elle venir à bout des deux diables qui partagent son sang ?

Le premier couple avance sur la piste, Valentina suit d'un œil satisfait leur silhouette. La robe de Evans lui va bien, ce rouge vif est en parfaite harmonie avec sa chevelure. Valentina mémorise cette information, se demandant comment elle pourrait lui être utile par la suite. Les sangs de bourbes ont aussi du gout chère mère, la preuve, Evans était d'une beauté exquise écrira t-elle le lendemain. Sa génitrice brûlera leur correspondance, et avec Merlin de son côté, arrêtera de prendre de ses nouvelles avec ce ton si mielleux qui lui est propre. Charles semble apparaître à l'instant le plus inopportun. Pourquoi n'est-il pas avec la préfète de leur maison ? Comme la tradition l'exige. Il s'approche d'elle, une observation approfondie lui chuchote que quelque chose semble le gêner. Elle tente un sourire réconfortant dans sa direction, ravie de voir un visage amical. « Bonsoir Valentina, accepterais-tu de m’accompagner pour cette première danse ? »  Elle saisit ce bras tendu, répondant par un nouveau sourire à son invitation. Sa non conformité à la tradition pourrait lui attirer les foudres de son grand frère, le Diggory siégeant au conseil. « - Désolé de te le dire Charles, mais ta combinaison te va mieux que le smoking. » dit-elle en avançant à ses côtés. Demi-mensonge, Charles porte très bien le costume. Il est aussi élégant qu'elle pouvait l'attendre, c'est juste qu'il rayonne plus sur un terrain de quidditch qu'ici, sur une piste de danse.

« - Tu sais, tu n'as pas besoin d'être aussi tendu. Ce n'est qu'une danse, leur attention sera bientôt retombé. Et si tu t'inquiètes pour tes pieds, je te promet de les écraser le moins fort qu'il m'est possible. » Petite plaisanterie pour détendre l'atmosphère, Valentina sait mieux que quiconque a quelle point c'est pesant d'être surveiller par un grand frère. Un autre des points communs de Diggory et Dolohov, outre l'amour du quidditch et le nombre de lettres dans leur nom de famille.
©️ Gasmask




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Dernière édition par Valentina O. Dolohov le Mar 3 Fév - 0:51, édité 2 fois
hot damn¥ girls hit your hallelujah

Demitri C. Dolohov

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MessageSujet: Re: Intrigue : Bal de Noël Intrigue : Bal de Noël - Page 2 EmptyMar 3 Fév - 0:06

Bal de Noël
un courage indompté dans le coeur des mortels, fait ou les grands héros ou les grands criminels
Les jardins du parc de Poudlard s’étendaient devant vous avec une grâce infinie dans la fraicheur du mois de Décembre. Sec, mordant, comme dans les steppes du grand Nord, le froid piquait ta peau comme un million d’aiguilles. La brune incendiaire ne tarda d’ailleurs pas à te le faire savoir. « Dolohov, si jamais tu l’avais oublié, on ne vient pas tous de ton pays congelé. Je suis en robe et il pèle dehors ! Si ton objectif est de me faire crever, fais-le vite au moins. » Tu esquissais un sourire devant son audace, et la suivais alors qu’elle te dérobait avec malice ta cigarette « Combien de temps cela va durer ce petit jeu ? Qu’est-ce que tu veux Dolohov ? » Tu la dégustais de ton regard de fauve malgré le peu de luminosité ambiante. Savourant, sans t’en cacher, la frustration que tu lisais sans mal sur son visage aux traits éthérés. Tu savais parfaitement ce que tu voulais. Qu’elle goute à la souffrance, qu’elle en distingue toutes les saveurs. Chaque nuance, une à une, dans une graduation que tu avais savamment mise au point. Tu laissais la fumée salvatrice s’échapper suavement tes lèvres rêches, sans la quitter  du regard. Ultime provocation. Une de plus à ajouter à la longue liste  de celle qu’elle comptabilisait déjà. Sans dire mot, tu jetais le mégot avec négligence avant de te redresser, dominant la brune incendiaire de toute ta taille. Imposant une autorité naturelle, tu la forçais à reculer malgré elle, jusqu’à la porte par laquelle vous étiez sortis dans une vaine tentative de retrouver ta sœur. Tu sentais la peur frémir sous Sa peau laiteuse, courir dans tout son être, te grisant chaque fois un peu plus. Elle d’habitude si encline à dominer, à qui rien ni personne ne résistait jamais... Elle n’était pas invincible. Toi si. « Te faire goûter mon monde, mon ange, la souffrance. Pure et cristalline comme tes yeux... » Tu te penchais soudainement vers Elle, saisissant son menton délicat entre tes doigts. Proximité troublante dans l’obscurité de la nuit, surtout pour un spectateur opportun dont la brune n’avait pas encore réalisé la présence. « Tu juges Yaxley, mais tu ignores que je t’ai déjà condamné. Et si tu crois pouvoir m’échapper un jour, rappelle-toi que je t’ai choisie parmi toutes les autres. Regardes, ton calvaire a déjà commencé ». Murmures à peine plus haut que le silence, que tu avais laissé volé jusqu’à ses tempes avant de t’écarter promptement, permettant à l’héritière de distinguer à quelques mètres de vous l’ombre autoritaire de Son père, vous guettant la mine contrariée. Un sourire imperceptible glissa sur tes tentatrices, fier de ton coup, alors que la partie pouvait ainsi dignement commencer. « Je crois qu’il a à l’esprit que tu es une très vilaine fille... » Lâchais-tu au bout d’un moment, la laissant se remettre de sa surprise, en rentrant tes mains dans tes poches, visiblement taquin. « Les filles de ton rang ne sont pas autorisées à fumer, et surtout, ne donnent pas de rendez-vous au clair de lune à quelques battement de cœur du grand monde ». Sarcasme à peine voilé, tu ne cachais pas ton amusement de la situation, te plaisant à la voir déchirée entre peine et haine viscérale à ton égard. Tirant sur la corde de ses émotions, jusqu’à les voir s’effriter les unes contre les autres. Tu allais devenir sa plus grande obsession.

Sans attendre qu’elle ne finisse sa cigarette, tu glissais un bras sournois autour de sa taille, assez autoritaire pour qu’elle te suive à l’intérieur de la bâtisse alors que le discours pompeux de Mckinnon touchait à sa fin. Revenant sur vos pas, tu reprenais l’air sombre et dur qui t’habitait toujours, alors que ton regard de fauve scrutait la salle de fête à la recherche de ta sœur. Tu finis par la trouver non loin du buffet en compagnie de ton cousin qui s’éloignait déjà. Valentina semblait une apparition divine dans le chaos en mouvement de la foule, fille de la Lumière, véritable statue de sel à la beauté glacée. Tes yeux détaillèrent malgré toi sa silhouette, s’attardant sur les reliefs de sa robe, trop courte pour l’occasion. Tu reconnaissais sans mal la qualité du tissu, certainement de la véritable soie importée directement d’Orient par ta génitrice ; le genre de chose auquel seules les dames du monde accordaient de l’importance. Tu t’apprêtais à aller à sa rencontre en compagnie de Yaxley, mais t’arrêtais brusquement dans la course en remarquant l’arrivée inopportune d’un élève que tu reconnus comme étant Charles Diggory. Point culminant d'une rage que tu n’avais que trop de mal à contenir, tu serrais les poings à t'en faire blanchir les phalanges tandis que tes dents s'entrechoquaient à un tel point que tu pouvais en sentir l’émail se fissurer. Ne supportant pas l’idée qu’Il puisse même l’effleurer, alors qu’elle t’avait interdit ce privilège depuis bien longtemps déjà. Tu aurais voulu hurler à la mort. Te décharger de cette douleur qui t’enserrait le cœur dans un étau glacé, mais t’en montrais incapable en cet instant. Incapable de laisser s'enfuir la moindre parcelle d'une faiblesse que tu sentais poindre sur le bord de tes lèvres. « Yaxley » Lâchais-tu au bout d’un moment, sans pouvoir détourner ton regard des deux Serdaigles « J’ai une mission pour toi. Et si tu la réussie, je te laisse tranquille le reste de la soirée ». Odieux chantage et pourtant, tu savais que tu avais capté Son attention. Tu savais qu’elle serait trop heureuse de fuir ta présence une bonne fois pour toute. Tu ne pouvais te permettre d’agir directement, sous peine d’alimenter le brasier qui te séparait toujours un peu plus de ta sœur. Attiser sa rage n’était certes pas la meilleure façon de vous réconcilier. Pourtant tu te promettais d’en toucher deux mots au jeune bleu et bronze dès que l’occasion se présenterait. « Diggory là-bas. Je ne veux plus le voir tourner autour de ma sœur. Débrouilles-toi pour qu’il reste loin d’elle ».  A ces mots, tu lui rendais sa liberté, lui faisant tout de même comprendre que tu la surveillais de loin, avant de disparaitre dans la foule.   
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MessageSujet: Re: Intrigue : Bal de Noël Intrigue : Bal de Noël - Page 2 EmptyMar 3 Fév - 15:04





Le  Bal de Noël


Les danseurs se sont réunis sur la piste improvisée : étudiants, professeurs, convives. Tout le monde ou presque semble passer un moment agréable. La joie des fêtes, l'euphorie insufflée par la magie de Noël, tous les ingrédients sont réunis pour que la soirée soit merveilleuse.

Dan un battement, les portes de la Grande Salle s’ouvrent doucement. Une ruée de petits elfes arrivent portant des petits paquets cadeaux dorés aux nœuds opulents. Tous se dirigent en trottant vers le sapin géant qui orne la pièce. Les petites boites de tailles diverses s'empilent et aussi vite qu'ils sont rentrés, ils ressortent silencieusement. Marilyn McKinnon s'exclame dans un coin de la salle, profitant du silence qui a suivi cette entrée pour expliquer qu'il s'agit des surprises. Mais patience mes mignons, ce n'est pas encore l'heure de les ouvrir.

Ceci est l'avant dernier poste avant la "surprise". Cela vous permet ainsi d'anticiper un peu vos rps avec vos camarades de bal.

Pas d'ordre de passage, postez autant que vous le souhaitez. N'hésitez pas à venir poster même si vous n'avez pas eu le temps de vous inscrire. Promis on ne mange pas...


A très vite pour l'ouverture des présents offerts par les membres du Conseil.
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MessageSujet: Re: Intrigue : Bal de Noël Intrigue : Bal de Noël - Page 2 EmptyMar 3 Fév - 23:21





 


Je suis un PNJ
 

Marilyn McKinnon


Membre du Conseil
d'Administration


 



Le bal se déroulait exactement comme Marilyn l’imaginait. Les élèves, bien que frileux au début, dansaient joyeusement sous les accords des violons, les elfes venaient d’apporter les « surprises » et de les déposer au pied du sapin, de magnifiques sourires illuminaient les visages de tout à chacun. Un bien beau joli tableau. La sorcière souriait franchement face à temps de joie, l’esprit de Noël semblait saupoudrer la grande salle d’une douce paix. Même Amos semblait se prêter au jeu et se détendre un peu. Avec Black ils faisaient un beau duo de gravité, et les déridés n’était pas donné à tout le monde. La jeune femme elle-même rencontrait quelque difficulté sur ce point-là avec ces deux là, si bien que cela lui faisait d’autant plus plaisir de voir l’un d’eux décrocher un sourire. Ce qui était chose faite.
Difficilement elle reprit son avancée jusqu’au buffet. Depuis l’ouverture des portes de la grande salle elle n’avait pas bu une goute d’eau et la chaleur qui se dégageait de tous ces corps en mouvement lui donnait sacrément soif. Malheureusement pour elle, il se trouvait toujours un homme qui n’avait pas encore eu la joie de lui offrir son bras pour une énième danse. Alors qu’elle avait presque atteint le centre de la salle, elle aperçu un des représentants du Magenmagot  du coin de l’œil. Profitant de se trouver à quelques pas du magnifique sapin décoré par ses propres soins, elle esquiva un pas de côté pour se soustraire à sa vue. Contrairement à sa gorge, il pouvait bien attendre quelques minutes avant de venir lui présenter ses hommages. Avec un nouveau sourire satisfait elle jeta un rapide coup d’œil à la masse de cadeaux qui n’attendaient plus que les petites mains empressées des élèves. Les rubans magnifiques semblaient trépigner d’impatience d’être défaits et elle-même n’attendait que ça. Vraiment, Carl avait eu une idée incroyablement géniale en proposant un bal pour les fêtes de fin d’année. Rien de mieux pour détendre tout le monde après la fin du trimestre et pour redonner un peu d’éclats joyeux à ces murs éplorés.  Dumbledore aurait sans doute apprécié un tel évènement, lui qui aimait tant les fêtes et les réceptions en tout genre dont il tenait beaucoup à ce que ce soit lui-même qui décorent la grande salle. Ah ! Il savait y faire en termes de fêtes le vieil homme ! Voilà pourquoi une telle soirée était si importante aux yeux de Marilyn. C’était à la fois une belle manière de lui rendre hommage, une belle façon de continuer à faire vivre Poudlard et une belle façon de ravir les cœurs de tout le monde. Pour la première fois, tous les membres du conseil qui trouvaient également leurs comptes. Non, vraiment. Il n’y avait rien à redire de cette soirée.

Alors qu’elle songeait à tout cela son regard était resté posé sur les paquets mais il était devenu vague et ce fût un accord un peu plus haut que les autres qui la ramena à sa réalité. Reprenant son chemin vers ce verre tant attendu, elle aperçu une tête qu’elle connaissait bien. Son entrain lui étant revenu elle fendit la foule d’une dernière brassée pour arriver jusqu’à son cher collègue et ami. « Ah ! Enfin je te retrouve petit chenapan. Tu avais disparu avant même que je revienne sur l’estrade. Laisse moi prendre un verre de ce qu’il y de plus frais, je n’ai pas eu une seconde à moi depuis le début de la soirée. » La sorcière s’était approchée de Carl par sa droite en lui offrant son joli sourire amical. A voir la petite lueur dans ses yeux le dénommé n’était pas le plus enjoué des personnages de la soirée. « J’espère que tu n’ais pas en colère à cause de cette petite histoire de surprise Carl ? » D’un geste fluide elle se saisi du verre plein juste derrière le jeune homme. Le portant à ses narines elle en huma le parfum avant de rire doucement pour elle-même. « Du jus de citrouille, il n’y a rien de mieux pour satisfaire une petite soif ». Marilyn reporta son attention sur Carl après une première gorgée. Extérieurement il paraissait toujours aussi calme, mais elle ne connaissait bien mieux que la plupart des autres sorciers de ce monde, et il était inconcevable que l’initiateur de cette soirée fasse sa tête de scroutt à pétard. « Allons Carl, il me semblait que tu aimais les surprises non ? » lui lança-t-elle les yeux pétillants.


Spoiler:
La liberté de l'aigle en plein vol

Charles C. Diggory

Charles C. Diggory

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MessageSujet: Re: Intrigue : Bal de Noël Intrigue : Bal de Noël - Page 2 EmptyMer 4 Fév - 22:45





Le  Bal de Noël


La fraîcheur de sa main traversa le coton de ma chemise et je sentis son regard se poser sur moi alors que son visage s’illuminait d’un sourire presque bienveillant. Elle acceptait ma proposition. J’aurais pu en soupirer si je n’étais pas aussi stressé. Certes, j’aurais mieux fait de chercher Melinda dans la salle, mais qu’ils aillent à Askaban tous ! S’ils voulaient du conformisme, ils avaient qu’à nous prévenir avant un point c’est tout. Ensemble, nous avançâmes vers le centre de la pièce, là où les premiers danseurs valsaient aux sons des violons. « Désolé de te le dire Charles, mais ta combinaison te va mieux que le smoking. » Un sourire furtif effleura mes lèvres alors que je tournais mon regard vers Valentina. J’essayais de lui répondre, mais ma gorge serrée ne laissa pas sortir le moindre son. Je ne devais pas faire le moindre faux pas, il fallait que j’obéisse à l’ordre silencieux d’Amos…Même si cela m’en coûtait énormément, il avait toujours eu ce pouvoir autoritaire sur moi. Mais après tout, personne d’autre que lui ne savait ce qui est le mieux pour moi non ? J’avais une totale confiance en lui et en son jugement. C’est pourquoi je me devais de lui obéir et surtout, de ne pas le décevoir. Tant que je resterais sur le devant de la scène ce soir, il me faudrait être impeccable. « Tu sais, tu n'as pas besoin d'être aussi tendu. Ce n'est qu'une danse, leur attention sera bientôt retombée. Et si tu t'inquiètes pour tes pieds, je te promets de les écraser le moins fort qu'il m'est possible. » A nouveau sa douce voix me ramena à la réalité et tandis que je prenais sa main dans la mienne tout en posant la deuxième sur son dos, je sentis mon corps relâcher un peu la pression. Elle avait parfaitement raison et je lui offris un léger sourire un peu moins crispé que le précédent. « Tu as raison Valentina, merci pour ta compréhension. » A dire vrai, je crois bien que je n’aurais trouvé meilleure cavalière pour cette ouverture de bal. Sa douceur naturelle avait quelque chose d’apaisant et ça capacité à rester quasi sereine en toute circonstance me fascinait. Il n’était pas rare de me voir exploser face à Amos, mais j’avais l’impression qu’elle parvenait à garder un sang-froid incroyable en présence du sien.
Je l’entraînais au rythme de la musique pour cette première valse, elle me paraissait si légère entre mes mains que je me surprenais à danser avec une certaine aisance que je ne me connaissais pas. Mes mains étaient certainement plus faite pour tenir le souafle que pour guider une demoiselle délicate, mais je n’étais pas non plus le plus gauche des jeunes hommes. Après tout, j’avais grandis dans une grande famille d’Angleterre et nous avions eu quelques leçons de notre père sur l’art de danser distinctement en toute circonstance sans risquer de se ridiculiser. Certes je n’avais jamais excellé dans cette pratique, mais tout tenait dans le jeu de jambe, et je savais que je pouvais compter sur elles à tout moment. Elles étaient suffisamment entraînée à faire ce que je leur demande de leur côté pour que je sois en mesure de converser tout en dansant. « Je tenais à m’excuser Valentina, de t’avoir ainsi pressée, de danser avec moi. J’espère vraiment que tu ne m’en tiendras pas rigueur. J’espère que je n’ai froissé aucun de tes cavaliers non plus. » Du coin de l’œil j’aperçu de nouveau Amos alors que la danse nous rapprocha de l’estrade sur laquelle se trouvait les membres du Conseil d’Administration. Je sentis son regard brûler ma nuque et profitant de l’avoir en ligne de mire, je rencontrais volontairement ses yeux. De loin je soutenais son regard électrique en signe de défis, mais aussi pour guetter sa réaction. L’échange ne dura que quelques secondes et je le vis dévier le premier ses yeux inquisiteurs. Soit il n’avait pas vraiment fait attention à ma cavalière et n’avait donc pas remarqué qu’il ne s’agissait pas de la préfète des aigles, soit il jugeait Valentina suffisamment digne de partager cette « danse  des préfets » avec moi. D’un coup la pression retomba et mon estomac se desserra complètement. Je ne haïssais jamais autant que dans ces moments-là sa présence au sein de Poudlard. Les cheveux de la bulgare me chatouillait légèrement le visage, comme la douce caresse d’une brise au cours d’un vol, ce qui me rappela son premier commentaire sur ma tenue. Reportant mes yeux sur son visage d’une blancheur laiteuse je repris la parole plus librement qu’auparavant. « Ceci dit, je suis tout à fait d’accord avec toi. Je suis bien plus digne dans ma tenue de Quidditch que dans ce costume de scène. Et je suis sûr que tu serais tout aussi sublime que tu l’es maintenant dans un équipement de Quidditch » lui murmurais-je à l’oreille. Il faut dire que la musique était assez forte, les contrebasses de l’orchestre parvenaient à faire vibre l’air aussi bien que n’importe quel groupe de musique rock’n’roll. Il était donc nécessaire que je me rapproche d’elle si je ne voulais pas lui hurler dessus afin de me faire entendre.

A présent de nombreux autres élèves et invités avaient rejoint la piste de danse. Nous croisâmes même Marilyn McKinnon au bras de Daemon Yaxley. Ironie du sort, Amos s’était fait prendre la première danse par un autre grand homme du monde sorcier. Connaissant mon frère, il devait s’en mordre les doigts. Lui qui aimait être premier en tout avait dû compter être le premier à inviter la jeune femme à danser. Mais visiblement, il n’avait pas été le plus rapide. Cette idée acheva de me redonner ma bonne humeur. S’il osait venir me reprocher de n’avoir pas dansé avec la préfète de ma maison, je pourrais lui renvoyer son propre raté.
Les couleurs des robes autour de nous se mélangeaient les unes avec les autres, de temps en temps le rouge flamboyant de celle de Lily passait devant nous. Je ne pouvais m’empêcher de me demander ce qu’ils pouvaient bien se dire, car pour la première fois, la préfète-en-chef n’était pas en train de lui crier dessus. Elle paraissait au contraire parfaitement calme entre ses bras.

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MessageSujet: Re: Intrigue : Bal de Noël Intrigue : Bal de Noël - Page 2 EmptyVen 6 Fév - 8:44


Bal de Noëlsoit, la proposition gâchée de Carl Londubat

Lorsque Marilyn retrouva Carl, il sirotait sans beaucoup de conviction un verre de bièraubeurre avec l’horrible impression d’être totalement ridicule. Il ne buvait plus de cette boisson depuis ses sorties à Pré-Au-Lard plus de dix ans auparavant. Bien sûr, ça restait très bon, mais le souvenir de ses joues de grand enfant lorsqu’il posa ses lèvres pour la première fois sur la chope des Trois Balais lui offrait une sensation de malaise. Un sensation qu’il voulut faire passer avec une bouchée de pain d’épice en forme de sapin de Noël. Malheureusement, il n’eut le temps de l’amener à sa bouche que sa collègue s’adressa à lui, l’informant ainsi de sa présence à son côté :

- Ah ! Enfin je te retrouve petit chenapan.

Il tourna sa tête vers elle, sa bouche ouverte devant le biscuit. Après une demi-seconde d’hésitation, il se ravisa et planqua le sapin dans la poche intérieure de sa robe de sorcier.

- Tu avais disparu avant même que je revienne sur l’estrade. Laisses moi prendre un verre de ce qu’il y a de plus frais, je n’ai pas eu une seconde à moi depuis le début de la soirée.
- Oui, c’est ça les responsabilités… dit-il, amer.

Il l’observa se servir un verre du liquide orange qui était principalement très prisée par les jeunes premières années de l’école. Il avait envie de penser qu’il l’adorait, qu’il aimait chaque minute passer avec elle, mais il était trop irrité pour ça.

Carl n’était pas encore amoureux d’elle, loin de là. Il la respectait tout simplement pour ce qu’elle était ; une femme intelligente, indépendante, et excessivement belle. Etre ami avec elle n’était rien d’illogique. Ils s’étaient bien amusés ensemble et s’étaient toujours bien entendus. Le seul hic, c’était d’avoir pensé que commencer par une amourette était quelque chose à faire. En vérité, si les deux pouvaient s’entendre à merveille, ils étaient incapable de vivre ensemble, de prendre des décisions ensemble, sans que l’un n’empiète sur l’autre. Rien de sain dans un couple entre autres. Un conflit perpétuel qui les poussa à la rupture, sans pour autant à la rupture des tous les ponts. Leur relation était parfaite ainsi. Tous deux se connaissaient plus que n’importe qui, sans pour autant rechercher la soumission de l’autre. Les bienfaits d’une relation amoureuse dans une simple amitié en somme ( sans parler de sexe bien sûr, ce qui n’était plus d’actualité pour eux deux, ni envisageable des deux côtés. ).

Enfin… parfois, on ne pouvait pas dire que Carl aimait voir Marilyn jouer avec cette connaissance qu’elle possédait sur lui. Lui qui cherchait, à ce moment-là,  à cacher ses véritables sentiments derrière un visage impassible et sérieux.

- J’espère que tu n’es pas en colère à cause de cette petite histoire de surprise Carl ?
- Oh non, bien sûr que non ! J’aime être exclu du conseil pour une idée qui était de moi à l’origine. répondit-il, sarcastique.

Il repensa à ces petites elfes de maison amenant les dizaines et dizaines de cadeaux qui étaient à présent empilés sous l’immense sapin à la décoration glaciale.

- Du jus de citrouille, il n’y a rien de mieux pour satisfaire une petite soif. dit-elle en humant le contenu de son verre, ne notant par les sarcasmes de son amis et collègue.

Elle prit une première gorgée avant d’offrir de nouveau son attention à Carl :

- Allons Carl, il me semblait que tu aimais les surprises non ?
- Ne joue pas à ce petit jeu avec moi McKinnon. la menaça-t-elle non sans un bref sourire amusé qu’il ne put retenir. Non… franchement, Marilyn. Ce n’est pas drôle. Je fais mon possible, je me pense totalement à ma place et qualifié à ce poste de membre du conseil. Alors pourquoi ai-je l’impression que personne ne me prend au sérieux depuis que j’ai été élu ? Avant de me dire quoique ce soit, je sais que c’est qu’une surprise pour Noël. J’en ai rien à fiche de cette surprise ! Ce n’est pas le problème…

Il avala une longue gorgée de sa biéraubeurre comme l’on prendrait un longue lampée de Whisky Pur-feu. Encore une fois, il fut déçu de sa boisson, aussi bonne et douce soit-elle. Il se rendait compte qu’il montait dans les tons et que des élans dans son organisme étaient à deux doigts de le pousser à la gueulante. Ce n’était pas vraiment le moment d’exprimer ce ressentiment. S’il avait proposé cette fête, c’était pour la joie et en hommage à un grand homme. Pour l’âme de Dumbledore et le bon déroulement de la soirée, il se devait de se détendre et prendre sur lui. Ce qui n’était pas naturel chez lui. Il était impulsif, c’était dans sa nature profonde de l’être, comme l’était sa mère, comme l’était son frère.

Toujours ses lèvres sur son verre, il inspira longuement par le nez. Lorsqu’il expira, le contenu de son verre fit des bulles, ce qui le réveilla de sa méditation. Il s’activa à finir son verre et à le poser sur le buffet. Il finit par adresser un sourire à Marilyn, qui semblait plus sérieuse, moins pétillante.

- Excuses moi. Ce n’est qu’une surprise et j’ai hâte de voir ce que c’est. Comme tu l’as dit, j’ai toujours adoré les surprises.

Il lança un regard à la piste de danse. Maintenant que les préfets avaient ouvert la piste, les élèves commençaient à suivre sur la valse. Il étira davantage un coin de ses lèvres pour tendre sa main vers son ex petite amie. Il était de nouveau cet homme charmant et charmeur bien connu :

- Une danse ? Nous sommes là pour ça après tout. Mise à part notre rôle de chaperon de soirée étudiante. ajouta-t-il avec humour.


© Lady
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MessageSujet: Re: Intrigue : Bal de Noël Intrigue : Bal de Noël - Page 2 EmptyJeu 12 Fév - 12:53

Le Bal de Noël
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Tout le monde


 

 



 

 

Spoiler:
La main toujours posé sur le bras de Charles, elle le suit jusqu'au centre de la piste, observant de ce regard vide d'émotion ces centaines d'yeux braqués sur les premiers danseurs. Compréhensive, est-ce -comme vient de le dire Charles- un bon bon adjectif pour la qualifier? C'est  si simple de dire oui, d'éviter d’effriter votre amitié par un refus dont il ne comprendrait pas le sens, l'humilierait. Nier ses propres désirs pour flatter l’ego d'autrui, c'était tellement habituel chez elle. Parfois, il arrive que sa patience s’enlise et elle finit par céder à une envie, aussi stupide soit-elle. Ce soir, elle cède à cette petite victoire, révélant à tous sa secrète et étrange sympathie pour le joueur de quidditch.     Le manège de Valentina ne passera pas inaperçu pour son propre sang, et déjà elle redoute les conséquences d'une banale danse en sa compagnie. Elle a de la compassion pour Charles, avoir un membre de sa famille au sein du conseil est une charge, surtout si cette personne accorde une aussi haute importance à sa condition. Celle-çi vous prive de la légèreté d'antan, des moments d'apaisement que l'on partage avec ses amis et dont on ne réalise pas la nécessité. Il avait fallut longtemps pour qu'elle arrive à cerner le Serdaigle, et même aujourd'hui elle devait avouer qu'elle avait du mal à se faire une idée précise du chemin que prendrait le jeune Diggory par la suite. La plupart des étudiants ont sans le savoir des prédispositions particulières pour tel ou tel autre destinée. Comparant sans cesse vos deux situations familiales, elle se disait que son choix servirait forcément d'exemple. Qu'il soit bon ou mauvais. Garderait t-il ce cap, enfant de bonne famille qui respecte la tradition ? Ou ferait-t-il la route de son côté, prenant ses distances avec le paternalisme de son frère ? Elle-même ne savait pas que faire par la suite, pourtant deux options se déclinaient et se matérialisaient une fois que ses yeux bleu étaient clos. L'une lui assurait une vie confortable, la présence de ses amis, un idéal facilement atteignable. Elle n'avait qu'à suivre le courant, faire perdurer les choses en état.  L'autre, au contraire, la plongerait dans la solitude. Elle serait privée de tous ces repères, loin de tous ceux qu'elle est pu un jour aimer. Douloureux coût, nécessaire pour atteindre l'idéal incompris.
La main chaude du septième année vient se glisser dans son dos, alors qu'elle s'accroche à son épaule. La valse, art délicat, que les slaves ont toujours su apprécié. Même elle, s'est surprise à aimer le tintement des instruments alors que les bruits des tissus qui s'entrechoquent animent les corps sans vie des couples sorciers. Ces affables de mondanités, provoque un dégoût irréversible à Valentina, elle a trop de fois eu le devoir malchanceux -comme toutes personnes de son rang- d'admirer la laideur de leur hypocrisie. Alors, voir ici, ces sorciers du monde, éparpillés parmi les jeunes gens de demain, dédaignent les sangs impurs, tout cela ne provoque que nausée et rancœur. Elle en veut subitement au conseil de les avoir mis à porter du dehors, de l'agitation.

Se laissant entrainer par la joyeuse mélodie, Valentina se surprend à penser que ce bal ne serait pas aussi éreintant que ce a quoi elle s'attendait. Elle n'avait jusqu'à présent eu aucun effort à faire, la maladie lui donnait un petit temps de répit, sans doute attendrait t-elle tapit dans l'ombre l'instant le plus propice pour ramper jusqu'à Valentina. Une vague d'inquiétude proliféra dans tout son corps, tendant légerement ses muscles, alors que ses pas continuait de suivre dans un accord parfait ceux de Charles. Combien de temps avant que le mal réaparaisse ? Elle, qui ne peut gouter la joie que par bouchées, rumine déjà sur la durée de cette armistice avec son corps. Bien trop habitué à être l'esclave de quelqu'un, un pantin cassé dont l'inconscient est la seule richesse. La main de Charles, qui glisse un peu plus haut dans son dos, elle est la piqûre de rappel qu'il lui fallait. Valentina remarque que les bras de l'athlète sont moins tendus qu'auparavant et elle laisse son regard pensif embrassé la grande salle. Une armée de couples envahit la piste, détournant l'attention d'eux et  du reste des préfets. Valentina soupire intérieurement, chassant l'angoisse qui menaçait  d'éclore. « Je tenais à m’excuser Valentina, de t’avoir ainsi pressée, de danser avec moi. J’espère vraiment que tu ne m’en tiendras pas rigueur. J’espère que je n’ai froissé aucun de tes cavaliers non plus. » Comment lui en vouloir ? Il est si gentil avec elle, ne s’arrêtant pas à la lisière des apparences, il a su faire fît de ce masque sur son beau visage. Elle sourit à l'évocation de son cavalier, plongeant son regard dans le sien. Pourtant Charles semble fixer un point invisible dans son dos, elle s'amuse de voir défiler dans ses pupilles des sentiments qu'elle ne connait que trop bien. « - Je suis flattée d'avoir eu ta première danse, peut être la seule et unique de la soirée. Mais tu me devras un verre, tu sais à quel point j'adore être le centre de l'attention.» Douce ironie qui te décroches un autre sourire. Une ombre qu'elle ne connait que trop bien vient se mêler aux autres silhouettes et déjà Valentina reporte son attention sur son cavalier, désireuse de chasser cette sordide agitation. « A ce sujet, c'était pour fuir Melinda que tu t'es placé à l'autre bout de la salle ? » Imperceptible rictus, tangible preuve de son agressivité pour la préfète de sa maison. Parce qu'elle est l'amie de Iris Matthews, elle ne peut pas l'aimer. Elle ne s'émeut même pas de l'arrivée des elfes de maison, et des cadeaux qu'ils déposent sous le sapin. Ultime surprise de la soirée ? Tu es bien trop blasée, Valentina

« - Je suis venue en femme indépendante. Pas de cavalier. Mais  rassure moi, tu as bien une fois accepter une demande d'une de tes groupies. » lui murmura t-elle à l'oreille, assez fière de l'excuse qu'elle avait trouvé pour justifier qu'elle ne soit pas accompagné. Elle lui fit un clin d’œil complice, amusée par l'attrait que représente les joueurs de quidditch auprès de la gente féminine. Pourquoi un tel engouement ? Les filles de l'équipe n'avait certainement pas autant de prétendants que les joueurs masculins. Le sport n'était  pas  un critère de choix pour les garçons ? Étonnant mais compréhensible. Si elle avait été à la place de Charles, elle n'aurait pas la même conduite. Et profiterait allègrement des affres de l'adolescence et de ce statut si particulier. « Ceci dit, je suis tout à fait d’accord avec toi. Je suis bien plus digne dans ma tenue de Quidditch que dans ce costume de scène. Et je suis sûr que tu serais tout aussi sublime que tu l’es maintenant dans un équipement de Quidditch »  lui murmura t-il à son tour à l'oreille, alors que Valentina fronçait les sourcils, ayant un peu de mal à entendre ses paroles. Malicieuse, elle se mit à fixer son noeu papillon, comparant les deux tenues. Il n'avait pas tord, son uniforme habituel le mettait mieux en valeur.  « - Merci du compliment...Mais tu n'arriveras pas à noyer l'hippogriffe si facilement. Je te l'ai déjà dis, je suis une effroyable joueuse. Plus loin je suis d'un balais et mieux je me porte. Je préfère vous regardez jouer, c'est plus instructif. Et puis si j'étais sur le terrain, qui te ferait part de mes merveilleux conseils ? »
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Marie-Ange R. Terreur

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MessageSujet: Re: Intrigue : Bal de Noël Intrigue : Bal de Noël - Page 2 EmptyJeu 12 Fév - 19:34

En retard. Genre, vraiment en retard. Marie-Ange se réveilla en sursaut, faisant tomber le livre qu'elle tenait sur ses genoux. Depuis deux jours, elle était plongée dans les livres de cours, prenant de l'avance sur certains cours, et rattrapant son retard sur d'autres. Elle se réfugiait dans une salle de classe vide du septième étage, proche de la classe de divination. Personne ne la dérangeait ici, au moins. Plus tôt dans la journée, elle planchait sur une potion qu'elle n'arrivait pas à finir. Un charme censé adoucir les émotions les plus violentes dès que l'on inhalait, mais elle n'y arrivait pas.

Et pour finir, elle avait enlevé son masque trop tôt, et la potion ratée l'avait faite s'endormir. Alors que le bal était le soir-même.

Quand elle se réveilla, ça avait déjà commencé depuis un long moment.

« Merde, merde, merde, merde ! »

Jurant à mi-voix en nettoyant la salle de classe d'un coup de baguette magique, elle ramassa ses livres en quatrième vitesse et sortit de la salle en courant à moitié. Elle dévala littéralement les escaliers, manquant de se viander à plusieurs reprises.

Elle prit une douche rapidement, essayant de se débarrasser de l’odeur persistante de cannelle qui imprégnait sa peau. Elle eau beau frotter, et user de ses gels douches parfumé, elle subsistait. Bon, tant pis.

Elle sortit, et s'habilla. Rapidement. Pas le temps de faire une coiffure hyper sophistiquée, ni de se maquiller comme il le faudrait. Un trait de noir sous les yeux, du mascara, du rouge à lèvre, et les cheveux détachés sur ses épaules, ondulant contre ses omoplates à chaque pas qu'elle faisait.

Elle n'avait pas fait de grands frais non plus avec sa robe. Un bustier, un peu corsetée pour lui donner une belle ligne, qui s'évasait en une jupe souple, s'arrêtant un peu au-dessus de ses genoux. La jupe possédait aussi des volants de mousseline dessous, donnant un certain volume.

Glissant ses pieds dans des escarpins à talon haut, et dont l'avant possédait une plateforme, Marie-Ange prit sa cape d'une main, et sa baguette de l'autre. Elle courut, aussi vite qu'elle le pouvait, jusqu'à la Grande Salle. Sa baguette était à présent calée dans son décolleté, et sa cape sur ses épaules, cachant en partie la robe noire qu'elle avait enfilée.

Mais en entrant dans la salle, elle défit l'agrafe qui retenait sa cape autour de ses épaules. Sa cape sur le bras, elle entra avec toute la discrétion dont elle était capable, et fila directement vers le buffet, l'air de rien.
ϟ Lumière éteinte

Lux A. Yaxley

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MessageSujet: Re: Intrigue : Bal de Noël Intrigue : Bal de Noël - Page 2 EmptyVen 13 Fév - 4:37





Le  Bal de Noël


Le soupir qui s’échappe des lèvres de Lux vint se mêler au vent frais qui les enveloppait. Un souffle mordant à la poigne d’acier. La fin tissu de sa robe ne faisait pas le poids. Rien ne le faisait. Comment résister, comment faire face à une telle situation. Son regard clair se perdait sur le Dolohov sans jamais le comprendre. Impossible de faire ressurgir la moindre logique. Une esquisse froissée, inachevée. Préférant lui offrir son dos que de lui tenir tête, la Lumière habituée à briller semblait presque en veilleuse. Telle la petite étoile que lui offrait son second prénom. Nerveusement elle tira sur la cigarette qu’elle venait de lui voler échappant aux regards des autres convives. Bien évidement ! Il n’y avait que lui pour être assez fou. Assez perché pour se rendre à l’extérieur. Elle détestait cette autorité invisible qu’il exerçait sur elle. C’est main invisible qui se permettait de la manipuler telle une marionnette. Jusqu’où cela irait ? Une question qui revenait sans fin. Qui tournait dans les filaments de ses pensées telle une tornade. Et ce soir, Il avait décidé de lui donner un aperçu. Un petit extrait de ce qui trainait dans sa tête à lui. Et alors qu’elle exulta sa colère devant ses yeux spectateurs, il restait un instant silencieux avant de la contraindre à reculer. Devant cette porte. « Te faire goûter mon monde, mon ange, la souffrance. Pure et cristalline comme tes yeux… Tu juges Yaxley, mais tu ignores que je t’ai déjà condamné. Et si tu crois pouvoir m’échapper un jour, rappelle-toi que je t’ai choisie parmi toutes les autres. Regardes, ton calvaire a déjà commencé » Les mots glissèrent sur la Vipère tels une douche glacée. A tel point qu’elle eut le sentiment que son sang se figeait aux creux de ses veines. Ce fut pire encore alors qu’elle détourna le visage pour observer ce qu’il fixait derrière eux. Ses paupières bâtirent une fois de trop et si sa main ne lâcha pas la cigarette qu’elle avait entre les doigts, c’est son coeur qui sembla tomber au sol pour se fracasser en mille morceaux. Sa respiration se coinça au creux sa gorge. Affronter les prunelles de son père était un défi bien pénible à assurer. Qu’avait-il vu ? Qu’avait-il cru voir ? Que pensait-il ? Que croyait-il ? Il finit par se détourner pour écouter sa collègue parler mais adressa une signe de la main à Lux signifiant que ce n’était pas terminé. Une colère sourde l’envahit soudainement. Son père allait la tuer. Mais elle allait le tuer Lui avant. Ce Dolohov maudit. Avait-il pactisé avec le Malin pour être aussi dérangé ? « Je crois qu’il a à l’esprit que tu es une très vilaine fille... » Elle se retourna vivement pour lui faire face. Elle voulait lui lacérer le visage avec les ongles. Lui arracher ce putain de sourire suffisant. Le jeter à terre. Le voir succomber. Te faire goûter mon monde, mon ange, la souffrance Connard. Elle aurait voulu lui crier à la figure mais ses dents vinrent mordre sèchement sa lèvre inférieure pour lui intimer le silence.« Les filles de ton rang ne sont pas autorisées à fumer, et surtout, ne donnent pas de rendez-vous au clair de lune à quelques battement de cœur du grand monde ». Si elle devait mourir étriper par les mains de Damon, elle serait pas seule à rejoindre les flammes de bucher ce soir ! Et alors comme si de rien n’était il commença à la trainer telle une poupée de chiffon vers la salle. « T’es une putain d’enflure Dolohov. Une sacrée putain. » Elle avait susurré entre ses dents contenant non sans mal sa colère. Trop occupée à chercher son père du regard, Lux ne remarqua pas tout de suite l’état de transe dans lequel avait plongé le slave. Bien vite, elle trouva Damon en compagnie de la McKinnon. Un rictus de dégoût s’empara des traits de la Lumière avant qu’elle ne soit happé par la tension soudaine qui émanait de son cavalier. Lui, mirait sa soeur. Valentina. En compagnie de Charles. Un sourire étira ses lippes devant la réaction disproportionnée du Basilic. « Yaxley, J’ai une mission pour toi. Et si tu la réussie, je te laisse tranquille le reste de la soirée » Le reste de la soirée. Seulement. Mais la curiosité était une vile tentatrice. « Quelle générosité… »« Diggory là-bas. Je ne veux plus le voir tourner autour de ma sœur. Débrouilles-toi pour qu’il reste loin d’elle » Puis il disparu fendant la foule. S’il savait. Charles était peut-être le meilleur parti sur lequel sa soeur pouvait tomber. Peut-être un brin frondeur mais aux attentions louables. Bien plus que celle de l’ainé de Valentina. Prenant une inspiration, Lux se demanda si elle voulait vraiment séparer le couple. Si elle voulait vraiment empêcher Charles de passer une bonne soirée quitte à prendre sur elle. Ce fut une poigne sévère sur son bras qui coupa court à ses élucubrations. Une main. Des phalanges mordantes qu’elle aurait reconnu entres toutes. Il était arrivé dans son dos et d’un geste sec il l’avait forcé à se retourner. Face à Lui elle se sentait redevenir la petite fille qui jouait avec Bethie. Face à lui, elle avait l’impression de ne mesurer qu’un mètre vingt. Son regard osa tout de même se darder dans ses iris. Ses griffes assurées ne lâchaient plus sa proie. « Qu’est-ce que tu faisais encore ? » Sa voix ne criait pas. Elle était sourde. Posée. Presque trop calme pour ne pas faire peur. Lux se mua dans un silence. Tuer Dolohov. Tuer Dolohov. La voix du patriarche Yaxley s’amoindrit davantage dans un murmure destiné uniquement à sa fille. « Tu t’adonnes à des plaisirs moldus maintenant ? » Mots hachés par la colère. Il secoua légèrement Lux se fichant d’attirer quelques regards. « Qui est-il ? Répond. » Un connard. Un connard. Un connard qui devait se délecter du spectacle. « C’est personne. Un camarade un peu zélé que j’ai éconduit suite à ses propositions indécentes. » Les propos de Lux ne semblèrent pas convaincre son père qui tira sur son bras brusquement afin lui tenir quelques propos acides. Mais il n’eut pas le temps de prononcer une syllabe. « Yaxley, qu’est-ce que vous faites ? » Elle reconnut sans difficulté cette voix. Détournant l’attention de Damon, Carl avait permis à Lux d’échapper à un interrogatoire dans les règles de l’art. Maintenant, ce qui inquiétait la Lumière c’était le fait qu’il vienne prendre sa défense. Elle ne lui avait pas dit. Il ne savait pas qui elle était. « Londubat, je fais bien ce que je veux avec ma fille. Comme tout parent, je surveille ses agissements. Si vous aviez des enfants et le sens de ces responsabilités peut-être que vous comprendriez. » Ton froid. Cynique. A double sens. Lux jeta un regard à Carl espérant qu’il n’allait pas rentrer dans l’un des jeux favoris de son père. Encore moins si c’était à cause d’elle. Mais c’était peine perdue. Les deux hommes se lançaient dans un dialogue, la main sévère de Damon oubliant sa fille. Lentement, elle s’écarta et remercia silencieusement Carl s’en voulant de le mettre dans un tel merdier. Alors qu’elle s’éloignait elle entendit la voix de son père raisonner. « Ce n’est pas vous qui allez me faire la morale. » Elle arracha le bandeau qui lui retenait les cheveux dans un élan de colère rejetant dans ce geste toutes les simagrées imposées du Dolohov. Oubliant sa ‘mission’, c’est lui qu’elle chercha du regard. C’était comme si elle avait construit un château de cartes et qu’il en avait tiré une seule. Une à la base. Une qui laissait le reste s’effondrer. Lorsqu’elle le trouva elle s’approcha de lui telle une furie prête à bondir. Elle le bouscula de son épaule alors qu’elle l’avait enfin rejoint. « Un jour la roue tourne Dolohov. Elle tourne toujours. » Ses doigts fins se dressèrent pour retirer une peluche qui se trouvait sur le revers de la veste de Demitri. Elle fit alors mine d’ajuster sa cravate profitant de ce rapprochement pour lui murmurer des paroles venimeuses. « Le spectacle t’a plu ? » Elle releva le visage pour soutenir ses yeux sombres. « Je n’ai pas voulu déranger ta soeur. Elle avait l’air de tellement s’amuser pour une fois. » Elle resserra le noeud d’un geste sec avec de s’attarder sur son col parfaitement lissé. « Tu devrais être heureux pour elle. » Un sourire ironique vint teinter ses lèvres avant que ses phalanges ne fassent le tour de sa nuque mimant la mise en place du tissu immaculé. Profitant de ce dernier geste, scellant une proximité inhabituelle, elle susurra à son oreille. « Elle a l’air gentille ta soeur. » Elle recula pour mieux l’observer oubliant presque un instant qu’il tenait toujours les cartes en mains. Néanmoins, elle tourna la tête pour regarder Valentina au loin. La jolie slave discutait avec Charles avec une légèreté délicate. « Finalement, est-ce que ton point faible ne serait pas le même que le mien ? » Elle laissa sa phrase en suspend. Un sourire. Un hochement de tête désabusé. C’était ridicule. Menace teintée d'une vipère écorchée.
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MessageSujet: Re: Intrigue : Bal de Noël Intrigue : Bal de Noël - Page 2 EmptySam 14 Fév - 17:46





 


Je suis un PNJ
 

Marilyn McKinnon


Membre du Conseil
d'Administration


 



Un sourire étirait finement ses lèvres rosées. Pourtant son attitude changea légèrement pour devenir moins vaporeuse. Ses iris perçants dardaient son collègue dont le premier sourire cachait difficilement l’amertume qui gonflait son cœur. Silencieuse et l’écouta parler et se plaindre du manque de légitimité dont il souffrait. Une ombre légère passa rapidement sur le front blanc de la jeune femme. Il ne lui avait pas échappé non plus que certains membres de leur Conseil d’ Administration le considéraient comme un gamin. Et pourtant elle-même connaissait les capacités de Carl mieux que quiconque. Mieux que lui-même peut-être. Cette école n’aurait pu espérer trouver un co-directeur plus dévoué à sa tâche que lui et les élèves avaient bien de la chance de pouvoir compter sur sa générosité pour les représenter au mieux. Pourtant il fallait reconnaître que ses premiers pas dans la peau de ce nouveau poste n’avaient pas été les plus fermes ni les plus persuasifs. Mais comment lui en vouloir ? Avec des glaciers comme Daemon ou Orion en face de lui, la tâche n’était pas facile. Trouver grâce à leurs yeux relevait de l’impossible. A quelques exceptions près dont la sorcière elle-même faisait partie. Mais son combat durait depuis des années, son ami lui, apprenait tout juste à se battre pour ses opinions, lui qui rayonnait si facilement lorsqu’ils étaient jeunes dans ces mêmes couloirs. Un court instant le souvenir du jeune garçon qu’il avait été traversa sa mémoire. Elle le revoyait clairement dans sa robe de jeune sorcier aux couleurs de Poufsouffle, sourire charmeur accroché aux lèvres, l’air impudent de la jeunesse flottant autour de lui et les yeux pétillants de défis à la vie. L’image qu’il renvoyait aujourd’hui n’était pourtant pas si différente. Ses traits étaient légèrement plus tendus qu’avant, plus matures, ses yeux ne défiez plus la vie avec la même insolence, pourtant ils pétillaient toujours de la même énergie pleine de jeunesse et de possibles. Quant à son sourire charmeur…les années en plus augmentait son pouvoir attractif.

D’un geste fluide elle termina son verre de jus de citrouille tandis que son collègue terminait le sien. Il fallait reconnaître qu’elle non plus n’aurait pas été contre un petit verre un peu plus fort. La jeune femme appréciait particulièrement le goût délicat du vol de vivé doré, un cocktail rafraichissant qui pétillaient légèrement sur la langue une fois le verre terminé.  Ses yeux clairs restèrent posés sur ceux de Carl tandis qu’elle reposait son verre désormais vide sur la table. Visiblement, le jeune sorcier était particulièrement contrarié et cette histoire le touchait particulièrement. Mais qui ne serait pas en colère à sa place ? Elle-même aurait fait un scandale si on l’avait tenue à l’écart, même involontairement, d’une décision prise par les autres membres du conseil. Mais ce qui la préoccupait surtout c’était l’attitude des autres membres là-dedans. Sa mémoire ne lui faisait pas défaut, pourtant elle était convaincue qu’Amos avait confirmé avoir fait un compte-rendu de la réunion à laquelle l’auror avait été absent. D’après ses dires, il avait exposé toutes les idées émises au cours de celle-ci et Carl les avaient toutes validées…Or il est difficile d’imaginer Amos Diggory omettre un point lui qui est de coutume si pointilleux…A moins que ce dernier n’ai jugé l’idée des cadeaux suffisamment anecdotique pour ne pas être rapportée. Cette version-là semblait mieux correspondre en tout cas. «  Excuses moi. Ce n’est qu’une surprise et j’ai hâte de voir ce que c’est. Comme tu l’as dit, j’ai toujours adoré les surprises. »  La voix de Carl la sortie de ses pensées. Il avait sans nul doute noté le changement de comportement de Marilyn car ses traits étaient un peu plus détendus qu’auparavant. Lui aussi avait fini son verre et jetais à présent un coup d’œil vers la piste de danse sur laquelle de nombreux couples dansaient en rythme. « Une danse ? Nous sommes là pour ça après tout. Mise à part notre rôle de chaperon de soirée étudiante. » A son tour, la sorcière retrouva un semblant de gaieté et retrouva son première sourire.  « Avec plaisir Carl » D’un geste doux elle attrapa le bras du sorcier et pris à sa suite la direction du centre de la pièce. Après un léger silence la jeune femme repris la parole d’une voix où le sérieux se mêlait à une douceur amicale. « Je comprends bien que ce qui te déranges le plus c’est de ne pas avoir été tenu au courant pour cette histoire de surprise. Mais je t’assure qu’il n’y avait rien de personnel là-dedans. Notre Conseil d’Administration est encore jeune et nous avançons tous à tâtons. Aussi anecdotique soit-il, cet oubli est une des premières erreurs de notre organisation et démontre nos faiblesses. Nous devons apprendre à apprivoiser les singularités de chacun et ce n’est pas une chose facile, nous le savons tous. Nous situons nos priorités différemment et je sais que pour Amos cette idée de surprise était aussi insignifiante que la provenance de la bièreaubeurre qui serait servie ce soir.» Marilyn marqua une courte pause lorsqu’ils arrivèrent au centre des danseurs. La musique s’arrêta un court instant pour reprendre sur une nouvelle mélodie, marquant le début d’une nouvelle danse et c’est avec une grâce féminine certaine que la sorcière s’élança dans la danse aux bras de Carl. « Tu ne devrais pas douter autant des autres, ni de leur confiance en toi, ni de toi tout court. » reprit-elle au bout de quelques secondes. « Tu es fait pour ce rôle comme chacun d’entre nous. Sans toi cette soirée n’aurait jamais eu lieu il ne faut pas l’oublier. Et je crois même qu’Orion est légèrement déçu que cette idée ne soit pas venue de lui » Ajouta-t-elle avec un léger pétillement dans les yeux.  



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Nox Z. Yaxley

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MessageSujet: Re: Intrigue : Bal de Noël Intrigue : Bal de Noël - Page 2 EmptyLun 16 Fév - 0:38

Marlène. Elle composait mon antidote au cœur des remous violents causés par ces changements haineux. L'intégration de mon père au conseil d’administration, sa présence impératrice, omniprésente, mauvaise. Je l’abhorrais comme jamais je ne l’avais méprisé auparavant. Je me sentais tel un lion pris en cage, une cage que je m’étais dressé moi-même, tel un bon petit soldat. Cela me consumait tellement, cette rage qui croissait perpétuellement en moi, ce monstre d’envie qui tiraillait férocement mes entrailles. Je me noyais dans cette agressivité, et l’unique personne m’étant accessible jouissant de la capacité à me faire reprendre mes moyens de manière respectable s’agissait de cette McKinnon. Par sa pureté absolue, elle m’intriguait, m'attirait. Aucun vice n’était décelable en cette jeune femme, et elle était devenue mon nouveau jouet favori. Celui qui me distrayait enfin de ma relation avec Lux, source de mon impatience prodigieuse. Lorsque je pose les yeux sur Marlène, je vois une multitude d’actes que je peux commettre pour lui faire perdre son grade d’étudiante exemplaire. Et l’optique de rendre l’apprentie sorcière misérable me procure enfin de la satisfaction, une petite once de bonheur.

Il ne m’avait pas fallu grands moyens pour la convaincre de m’accompagner à ce bal. Quelques phrases judicieusement prononcées et choisies, et la jeune femme n’avait su rejeter l’offre. C’en avait été presque décevant, de ne pas avoir eu à me battre davantage que cela, mais l’affaire au moins était réglée. Je m’habillais méthodiquement, assurément. Un costume élégant, impeccable pour ce genre de cérémonie. Rien que mon cher père ne puisse désapprouver. Je m’installais dans un des fauteuils de la salle commune, attendant impatiemment que l’heure de mon rendez-vous sonne. Mes dents martyrisaient le bout de mes doigts, et j’inspirais profondément, tentant de calmer cette mauvaise humeur qui m’envahissait, fourbe. Les pensées contrariantes fusaient : je savais pertinemment que Damon se trouverait sur les lieux. Et cela signifiait qu’il m’ôtait à nouveau quelque chose. Comment pouvais-je prétendre réellement m’amuser en ayant ses yeux rivés sur mes moindres faits et gestes ? Aucun tableau de chasse, aucun mouvement obscène avec quelconque demoiselle. Pire, m’approcher d’une femme au rang pas assez pur pouvait m’attirer ses réprimandes, publiques comme privées. Je grimaçais, puis me relevais, faisant les cents pas quelques instants. Je songeais promptement à ma jumelle, puis son cavalier, pour chasser ces idées de ma tête. Je remontais dans mon dortoir, et tirait une bouteille de whiskey pur-feu dissimulée dans ma valise. Dernier remède. Je faisais sauter le bouchon et avalais goulûment le liquide acide, défiant le moindre haut-le-cœur.

Je soupirais doucement, rejetant ma tête en arrière. J’étais un être brillant, manipulateur. Je pouvais régner à ce bal. Je pouvais voler à mon père cette emprise, ce pouvoir, que moi-même je lui offrais, par habitude, par instinct de survie. Je quittais la salle commune des Serpents, et allais chercher ma cavalière. Une bouffée d’oxygène lorsque je l’aperçois, le jeu reprenant lieu. Ma toile vierge à esquisser. Mon argile à modeler. Je lui tends mon bras, des paroles douces et charmantes se faufilent d’entre mes lèvres, quelques compliments ébranlent sa forte méfiance. Nous nous orientons vers la Grande Salle docilement, puis à peine lui laisse-je le temps de poser son châle sur une chaise libre que je l’entraîne sur la piste de danse. Tout en la faisant valser, je tente de repérer les éléments importants : le patriarche et la jumelle. Il ne me faut pas grand effort pour remarquer ce dernier, si fier, si droit. Quant à ma sœur, c’est mon interlocutrice qui me l’attire à mon attention. « Qu’est-ce qui se passe entre ta sœur et Demitri ? » Un regard glacial la percute. Je tente de suivre le rythme de la musique, laisser mon corps impassible à cette question. La jalousie m’envahit néanmoins déjà. Cassant, j’agresse : « Pourquoi, tu veux être avec lui ? » Je la fixe, alors qu’elle se confond en bégaiements. « Non, non, Nox. C’est juste que ça fait plusieurs fois qu’on la voit avec lui, et que ça fait changement – » « Il suffit. » Mon ton catégorique la freine derechef. Elle grimace, se plaignant que je serre sa main un peu trop forte. Je la libère aussitôt, un sourire charmeur étirant mes lèvres, me ressaisissant aussi bien que possible. « Excuse-moi. Je n’aime pas parler de ma sœur, c’est tout. » Elle m’observe méticuleusement, puis article finalement : « Ok. Ok… » Je souris doucement, attirant mon visage vers le sien. « Excuse-moi, d’accord ? Tu es si ravissante. Je ne veux pas altérer cette soirée avec de mauvais sentiments. Et puis, je veux tant que ce soit notre soirée, rien qu'à nous deux. Sans ceux avec qui on doit vivre chaque jour. Jours après jours... C'est une soirée spéciale, notre soirée à tous les deux, juste nous deux. » Je place une mèche de ses cheveux derrière son oreille, un fin sourire étire ses lippes, puis un léger rire. Je la fais tourner sur elle-même. Bingo.

Alors que j’escortais Marlène à son siège, les elfes de maison se pressaient par dizaines, déposant des petits présents ornés de dorés bien vite catalogués comme « surprise » par la senior McKinnon. Je me retenais de toute remarque cynique, et m’installais à mon tour sur une chaise. Je m’apprêtais à évoquer de bonnes plaisances à ma cavalière quand mes yeux captèrent mon géniteur, Londubat, puis Lux en conversation apparemment houleuse. Je fronçais doucement les sourcils, puis cherchais Demetri des yeux. Quelques minutes plus tard, il fut rejoint par ma jumelle, et la température de la Grande Salle me sembla devenir trop élevée, l'alcool que j'avais ingurgité n'aidant certainement pas dans ces conditions particulières. Ses doigts fins ajustaient sensuellement sa cravate, son sourire en coin s’étira, ses lèvres prononçaient des termes que je ne savais entendre. Je retournais brusquement mon regard vers Marlène, échangeant quelques banalités pour noyer mes sentiments.
La liberté de l'aigle en plein vol

Charles C. Diggory

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MessageSujet: Re: Intrigue : Bal de Noël Intrigue : Bal de Noël - Page 2 EmptyLun 16 Fév - 22:38





Le  Bal de Noël

Etre le centre d’attention…Tout comme Valentina je n’appréciais pas spécialement sentir une flopée de regards pointer sur moi. Je n’avais pas choisi de faire partie de l’équipe de Quidditch pour la notoriété, ni pour la gloire et les acclamations, mais par passion. Pour cette sensation brûlante et enivrante qui étreint mon âme à chaque fois que je sens le balai vibrer de toute sa magie sous moi. Je me suis toujours demandé comment les sorciers des autres pays faisaient pour  préférer d’autres moyens de locomotion. Voler sur un tapis devait être beaucoup moins risqué. Certes, plus confortable, mais tellement plus ennuyeux. Je ne nie pas cependant que j’apprécie la popularité que mon poste de poursuiveur me conférait au sein de notre maison. Il est toujours agréable de se voir accueillir par des applaudissements et des embrassades à la sortie d’un match de Quidditch. Les fêtes les soirs de victoire dans la salle commune étaient toujours un moment incroyables. Et je puis vous dire que j’appréciais alors bien plus l’intimité amicale de notre tour gardée par un aigle friand d’énigmes que cette arène pleine de vipères perfides et de lions enragés.
Les paroles de Valentina résonnaient à mes oreilles sans être capable d’y répondre, soudain envahis par une vague de malaise honteux. « Je suis flattée d'avoir eu ta première danse, peut-être la seule et unique de la soirée. Mais tu me devras un verre, tu sais à quel point j'adore être le centre de l'attention. » D’un seul coup je m’étais senti stupide à son bras. Il était rare que je fasse passer mon intérêt avant celui des autres, et pour la première fois face à elle je venais de passer outre sa propre sensibilité la mettant contre son gré sur le devant de la scène. Et révélant également la sympathie qui nous unissait. Bien évidemment, sur le moment l’idée m’avait semblait parfaite. Qui pourrait vraiment se questionner sur notre « couple » de danseurs ? Nous appartenons tous les deux à des familles de grands noms, ce ne pouvait être qu’une mise en scène dans le cadre d’un protocole mondain qui dépassait beaucoup d’élèves tout autant qu’il me dépassait. « A ce sujet, c'était pour fuir Melinda que tu t'es placé à l'autre bout de la salle ? » Une nouvelle fois sa voix me ramena à la réalité de la danse et à son visage de porcelaine qui me regardait avec douceur. Pourtant son rictus trahissait ses sentiments envers celle qui aurait dû être ma cavalière pour cette danse à en croire McKinnon. Cette antipathie commune était parfaite pour me défaire de mon trouble précédant dont la jeune femme ne s’était pas aperçue. « C’était donc si flagrant que ça ? » lui murmurais-je avec un sourire « J’espère juste que je n’aurais pas à écouter ses remontrances également, elle qui aime tant se plier aux protocoles » achevais-je presque pour moi-même. Melinda n’était pas une méchante personne en soi, en tout cas elle n’en avait pas l’air, mais elle représentait tout ce que je détestais, la discipline, le savoir-vivre, le masque de l’hypocrisie mondain. Et pourtant, Merlin sait qu’elle avait la critique cinglante quand elle le voulait…Sauf que je faisais partie des « chanceux » avec qui elle se comportait comme une parfaite jeune fille agréable, charmante et généreuse ce qui avait encore plus le don de m’énerver. Le souvenir de mon sentiment à son égard réveilla en moi le jeune garçon de dix-sept ans que j’étais, fougueux parfois, déterminé et libre. Profondément libre de ces chaînes qu’un nom peut attacher à certains. Diggory. Quoi que je fasse on se souviendrait de Diggory le grand prodige de son époque, aussi précautionneux qu’un dragon qui couve son œuf. Il ne ferait aucun doute que son nom était déjà inscrit sur le mur de l’histoire. Peut-être même que l’on oubliera avec le temps, ce petit frère à qui il ne restait aucun trophée à remporter pour ce nom-là. Après tout, qui connait le frère de Dumbledore ? Qui sait même qu’il existe encore un Dumbledore en vie dans les rues de ce monde sorcier nécrosé par tant de cérémonies et de bienséances. Mes pupilles s’embrassèrent soudain alors que je sentais en moi brûler cette énergie folle qui parcourait mes veines depuis ma plus tendre enfance. Cette même énergie qui m’avait fait dormir dehors toute une semaine avec la seule voûte des cieux pour toit malgré les regards noirs d’Amos et ses tentatives veines pour me faire rentrer. Et pourtant il n’y avait personne pour me voir, personne pour les juger. Non, ce n’était que sa propre honte de me voir dévier de ce chemin vêtu de flanelle blanche et immaculée des robes de sorcier mondains. Un geste anodin parait-il, mais un geste lourd pour ceux qui ne respirent qu’à travers les convenances.

La musique coulait dans mes oreilles et pourtant les assauts du violon n’atteignaient plus mon cœur. « Je suis venue en femme indépendante. Pas de cavalier. Mais  rassure moi, tu as bien une fois accepter une demande d'une de tes groupies. »  Un sourire franc étira mes lèvres une nouvelle fois. Valentina. Je ne la connaissais pas si bien que ça, nous n’échangions que rarement, surtout à la sortie des matchs de Quidditch, parfois à l’infirmerie, et pourtant je ne parvenais pas à faire le tour de sa personnalité aux plis aussi nombreux que ceux de sa robe de soie. Sans avoir à chercher à en découvrir plus sur elle, je savais qu’elle était d’une profondeur qui la différenciait de la majeure partie des femmes de son âge. Une profondeur qui à laquelle devait se mêler un côté sombre qui s’étirait au-delà de ses yeux. « Il faut croire que Julian a eu plus de chance de ce côté-là » répondis-je. Bien sûr ce n’est pas tout à fait vrai. Surtout suite à notre victoire contre les griffons les invitations s’étaient abattues sur moi comme un vol de hiboux à l’heure du courrier le matin de Noël. Mais je n’étais pas du genre à me vanter de ce genre de chose. Ni à accepter la proposition de n’importe qui juste parce qu’il le faut. Feindre le couple, très peu pour moi. Même pour une seule soirée. « Mais je ne regrette absolument pas. Je n’ai aucune envie de passer ma soirée à devoir répondre aux envies de valser que partagent beaucoup de jeunes femmes. » Valentina était une exception dans la gente féminine, Kate également. Il suffisait de voir les regards insistants des cavalières à leur cavalier esquivant leurs regards papillonnants.  La musique commençait à ralentir, annonçant la fin de la partition. Mon cœur souffla en pensant au retour à l’anonymat de la foule tandis que je taquinais gentiment Valentina sur le Quidditch. « Merci du compliment...Mais tu n'arriveras pas à noyer l'hippogriffe si facilement. Je te l'ai déjà dis, je suis une effroyable joueuse. Plus loin je suis d'un balai et mieux je me porte. Je préfère vous regardez jouer, c'est plus instructif. Et puis si j'étais sur le terrain, qui te ferait part de mes merveilleux conseils ? » J’hochais la tête avec un léger rire. « Et tes conseils sont les meilleurs qu’on puisse rêver avoir. Tu as une réelle finesse d’analyse en la matière que nous te devons également notre dernière victoire. » La dernière note de musique retentit alors que j’achevais ma phrase. Tous les danseurs s’arrêtèrent dans un même mouvement, reprenant leur souffle. Posant à nouveau mes iris dans celles de ma cavalière je lui tendis une nouvelle fois mon bras pour la mener hors de la piste de danse. « En attendant de pouvoir t’offrir un verre digne de ce nom, je peux te proposer une bièreaubeurre pour me faire pardonner. Personnellement j’ai la gorge sèche avec toute cette agitation ». Sans un regard en arrière vers l’estrade je m’efforçais de disparaître le plus rapidement possible dans la foule des danseurs. Il était hors de question qu’Amos profite de cet instant à découvert pour venir me toucher deux mots.  

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MessageSujet: Re: Intrigue : Bal de Noël Intrigue : Bal de Noël - Page 2 EmptyMar 17 Fév - 1:04

Bal de Noël



Jamais Lily ne s'était sentie aussi mal à l'aise de toute sa vie. Jamais devant James Potter. Certes, plusieurs fois par le passé il l'avait mise dans des situations extrêmement gênantes et embarrassantes. Combien de fois le rouge lui était monté aux joues ? Combien de fois ses déclarations incessantes l'avaient énervé ? Combien de fois avait-elle dû prendre sur elle pour ne pas flancher ? Combien de fois ? Pourtant, à cet instant précis, rien n'était plus déplaisant et désagréable d'être ici, près de lui, maintenant que leur relation était inexistante. En vérité, jamais depuis qu'elle connaissait le jeune Gryffondor il ne l'avait ignoré avec autant de volonté, jamais il n'avait fait comme s'il ne la connaissait pas dans les couloirs, comme si elle n'était rien de plus qu'une fille de son année qui ne méritait pas le moindre intérêt. Bien sûr, au départ, Lily en avait été ravie. Enfin, elle avait la paix, enfin, elle pouvait vivre sa vie, enfin, elle n'était plus obligée de raser les couloirs lorsqu'elle le croisait, de se cacher derrière les statues pour empêcher une millième demande à sortir bidon, une centième demande en mariage rasoir, une dizaine de promesse de ne plus jamais lui adresser la parole si elle l'embrassait rien qu'une seule fois. Elle avait cru avoir la paix. Mais étrangement, au bout de quelques jours, quelques semaines peut-être, un manque s'était insinué sournoisement en elle, sans qu'elle ne le voie venir. Au début, elle n'avait pas compris ce que c'était. Elle n'avait jamais connu ça. Il lui avait toujours couru après. Toujours. Mais maintenant que c'était fini, il y avait quelque chose que Lily n'arrivait pas à comprendre : pourquoi lui manquait-elle autant ? Cela ne la rendait pas malade. Cela ne la faisait pas pleurer la nuit. Il avait juste cette question, cette énigme qu'elle aimerait résoudre. Elle en avait peut-être l'occasion ce soir ? D'essayer de comprendre ? Voilà pourquoi elle était aussi peu dans son assiette ces derniers temps, et voilà pourquoi elle se sentait si mal à cet instant. Entre autres choses. Parce que le regard inquisiteur de James sur sa tenue, sur elle, était également très pénible. Comment allaient-ils pouvoir rester l'un à côté de l'autre durant toute une soirée ? Une idée émergea dans la tête de la rousse. On l'avait informé qu'elle devait ouvrir le bal avec son homologue masculin. Mais rien n'avait été dit sur le reste de la nuit non ? Elle était libre ? Du moins, c'est ce qu'elle espérait. Elle ne pensait pas pouvoir supporter ce silence de plomb, cette situation pesante, encore une minute de plus.

Lily se sentait bête, sa coupe à la main, attendant avec impatience qu'il avance la sienne pour trinquer. Cet instant devenait de plus en plus étrange, de plus en plus difficile à supporter. Après quelques secondes qui lui parurent interminables, James approcha enfin son verre de celui de la rouquine et dit : « Joyeux Noël à toi aussi Lily. » Surprise, Lily sursauta et renversa un peu du contenu de son verre sur sa robe. « Merde. » chuchota-t-elle. Elle n'était plus habituée au son de sa voix. C'était ça le truc. Le son de sa voix bordel. Un mot gentil dans sa bouche. Sans intention de séduction. Une voix naturelle. Chaude. Suave. Normale. Il répondit à sa question : « Je vais très bien !» Lily sourit. Ouf, il allait bien, c'était tant mieux. Depuis quelques semaines, elle avait remarqué parfois ce regard morne dans ses yeux, comme si quelque chose n'allait pas. Bien entendu, jamais elle n'avait fait le rapprochement entre les mots qu'elle avait bien pu prononcer et son changement d'attitude, jamais. « J’irai encore mieux à la fin de la soirée quand même ! » Lily déglutit soudainement. Alors c'était de sa faute ? Sa soirée allait être nulle à cause de sa présence ? Ou bien ne disait-il cela que parce qu'il n'aimait pas les bals ? La deuxième option était impossible. James avait toujours été le genre de garçon qui aimait ce genre de soirée, uniquement pour pouvoir faire des bêtises et des blagues avec Sirius, pour amuser et épater la galerie. Ce qui marchait parfaitement bien, devait avouer Lily. Elle se mordit la langue. Elle ne voulait pas être responsable de cela ! Elle allait ouvrir la bouche lorsqu'il enchaîna rapidement : « J’ai hâte de voir ce que je vais avoir pour Noël ! Mes parents n’ont rien voulu me dire dans les lettres ! » Soupirant doucement, un peu rassurée, elle sourit. « Ah tu sais, les miens ne veulent jamais rien me dire non plus ! Personnellement, j'ai quand même ma petite idée. Je pense à des livres. Ma mère a des goûts très surs en ce qui concerne la littérature. Et toi ? Un nouveau balai peut-être ? Non, non, un kit pour le bichonner ? » C'était étrange de parler comme si James était un ami. C'était sans nul doute la conversation la plus normale qu'ils avaient eu en sept ans. Il en avait fallu du temps... « Et toi tu vas bien ? » La jeune fille allait répondre lorsque la voix de McKinnon résonna à ses oreilles. Elle se retourna vers elle, membre élégante du conseil d'administration. Après un très rapide discours, elle ouvrit le bal. James lui prit alors son verre des mains, le posa et demanda : « Tu permets ? » sans vraiment attendre son approbation. De toute manière, elle était obligée de le faire. Non pas que cela la dérangeait, cela faisait partie des obligations des préfets-en-chef et elle s'y soumettait avec bonne volonté. James lui attrapa la main et Lily frissonna. Son contact la troublait vraiment beaucoup ce soir. Heureusement, dans l'agitation, il était peu probable qu'il l'ait remarqué. Il l'entraîna au centre de la piste alors qu'une valse débutait. James posa sa main sur sa taille et elle se sentit rougir, regardant ses pieds, tandis qu'ils commençaient à danser. Lily fut surprise pour la deuxième fois de la soirée. Il était bon danseur, très bon danseur même. Personnellement, la rouquine se défendait assez bien elle aussi, ses parents étant de grands adeptes de danse de salon. Leurs mouvements s'accordaient à la perfection, leurs corps virevoltaient à travers la piste en parfaite harmonie. Lily osa enfin lever les yeux vers James au bout de quelques secondes. Un sourire s'était glissé sur les lèvres du Gryffondor. Il déclara : « Si l’année dernière on nous avait dit qu’on danserait ensemble je crois qu’on en aurait rigolé ! » Lily rit. Sans faux semblant. Sans ironie. Un rire sincère. « Oui, c'est vrai. Moi non plus, je l'admets. » Ne sachant pas quoi dire d'autres, elle préféra garder le silence alors que d'autres couples commençaient timidement à se joindre à eux sur le dancefloor. La première musique s'arrêta. Une seconde débuta. Leurs yeux se croisèrent. Tout deux pensaient exactement à la même chose. Ils avaient le choix. Ils pouvaient partir maintenant et se quitter. Ou ils pouvaient rester pour une seconde danse. Que faire ? Que choisir ? Finalement, au bout de quelques secondes, Lily décida pour eux en gardant la main de James dans la sienne et l'entraîna sur la deuxième musique, un peu plus rapide. Lily se mordit la langue et préféra demander : « Euh... ça ne te dérange pas de danser ? » Elle faisait des efforts. Énormément d'efforts. Merci Dorea. Sa meilleure amie était décidement la fille la plus incroyable du monde. Elle était capable de faire changer d'avis même un troll. Bon, maintenant, il fallait trouver quelque chose à dire, c'était bien beau de tournoyer bêtement. Tiens, penser à Dorea lui donna un sujet de conversation. « Alors, ça avance les entraînements avec Do ? Elle m'a dit que vous vous entraîniez de plus en plus fort depuis la défaite contre les Serdaigle. » Serdaigle lui fit penser à Charles. Sans le vouloir, elle le chercha des yeux. Il était au bras de Valentina Dolohov. Lily ne la saquait pas. Demandez-vous pourquoi. Se rendant compte que c'était malpoli de regarder par dessus l'épaule de James, elle se reconcentra sur lui et lui marcha sur le pied. « Oh excuse-moi ! Je suis vraiment désolé ! » Elle était pas douée. Vraiment pas douée.

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MessageSujet: Re: Intrigue : Bal de Noël Intrigue : Bal de Noël - Page 2 EmptyMar 17 Fév - 12:07

Le bal de Noël
Il est l'heure.Fini l'heure de danser.Danse , t'inquiète pas tu vas danser. Balance toi , mais tu vas te faire balancer. Défonce toi , mais tu vas te faire défoncer.



Un bal. Ces dernières semaines, les élèves de Poudlard n’avaient eu que ce mot à la bouche et Sirius commençait à se lasser des conversations de ses camarades, qui se demandaient pour la énième fois qui irait avec qui, ou quelle robe porterait celle-ci. Le jeune Black n’était pas très fan de ce genre de réceptions : il avait eu sa dose de réceptions mondaines avec sa famille et sincèrement il n’avait aucune envie d’en faire une nouvelle fois l’expérience. Bien sûr ce bal serait différent, puisqu’il ne s’agissait pas là d’une réunion exclusive aux Sang-Purs et qu’il était organisé pour Noël. Noël…Sirius n’était pas encore très familier avec ce mot : depuis tout petit, il avait toujours détesté les fêtes de fin d’année qui allaient inévitablement de pair avec les réunions de famille, les cadeaux impersonnels et les vêtements de soirées qui grataient.  Mais cette année, ce Noël serait différent. Ce serait en effet la première année qu’il le passerait loin de sa famille et rien ne pouvait plus réjouir le Gryffondor. Et quant aux habits incomfortables, là-encore le sujet était réglé puisque Sirius avait fait l’acquisition d’une robe de soirée sorcière tout ce qu’il y avait de plus sobre, sans dentelle et sans froufrous. Qui lui allait d’ailleurs, il fallait le dire, magnifiquement bien. Très satisfait du reflet que lui renvoyait le miroir, Sirius jeta un coup d’oeil inquiet à Cornedrue, qui se préparait d’un air morne. Si il y a quelques mois on lui aurait dit que Jamesie tirerait cette tête avant un rencard avec Evans, il n’y aurait pas cru. Et pourtant… Avant de se rendre dans la salle de bal, Sirius fit un rapide détour par les cuisines pour y emprunter une bouteille de Whisky Pur Feu. Et bien oui ! Si cette soirée se révélait ennuyante à mourir, il n’allait pas rester là les bras ballant à se faire chier tout de même ? Qui était-il, sinon le mec qu’on appelle pour mettre de l’ambiance à une fête ? Bon bien sûr cette fois-ci il y avait les professeurs et les membres du conseil d’administration…A la pensée que son père serait probablement présent, Sirius frémit et se promit de ne pas trop déraper. La dernière fête des Gryffondor lui revint en mémoire, celle où il avait fini à moitié nu, dansant sur une table.
Lorsque le jeune homme entra, le bal devait avoir commencé depuis un moment,  puisque de nombreux couples évoluaient déjà sur la piste de danse. Il reconnut James et Lily, qui semblaient horriblement mal-à-l’aise. On aurait dit que tous deux avaient un balai dans le c*l ! Sirius serait bien allé donner un bon coup sur la tête de son meilleur pour le forcer à abandonner ce regard de chien battu, mais ce n’était peut-être pas le bon moment pour agresser un préfet-en-chef après tout ! Le Gryffondor aperçut également cette pourriture de Diggory qui dansait avec Valentina Dolohov. La vue de la jeune fille lui remémora quelques mauvais souvenirs et son humeur s’assombrit. Réprimant une grimace de dégout, il se dirigea vers le buffet, en digne estomac-sur-pattes qu’il était.  Et bien dit donc ! Sirius ne put s’empêcher de regarder d’un air réjoui les nombreux mets qui s’accumulaient sur la table. Au moins, le conseil avait mis le paquet sur la nourriture. Il attrapa prestement deux roulés-à-la-saucisse qu’il enfourna dans sa bouche. Il mit un certain temps à se rendre compte qu’il n’était pas seul et ce ne fut qu’au bout de son quatrième gâteau qu’il remarqua la présence de Marie-Ange un peu plus loin. Ravi de voir un visage amical, il s’approcha de la jeune fille et prit la parole, en prenant soin de ne pas lui cracher des miettes de gâteau au visage : “Marie-Ange ! Alors comme ça toi aussi on t’a abandonné près du buffet ?” Sirius sourit d’un air malicieux, avant de constaster que la Serpentard était très jolie avec sa robe noire.  Il ne l’avait vraiment jamais observé de la sorte mais il fallait admettre qu’elle était très mignonne. Et puis après tout, il s’agissait d’une des seules Serpentard qui lui était agréable et rien que pour ça, elle sortait du lot. D’un air faussement théâtral et toujours le sourire aux lèvres, il exécuta une sorte de courbette ridicule avant de tendre son bras à la jeune fille : “M’accorderais-tu cette danse ? J’ose espérer que ma compagnie te seras plus agréable que celle de ces roulés-à-la-saucisse.”










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MessageSujet: Re: Intrigue : Bal de Noël Intrigue : Bal de Noël - Page 2 EmptyMar 17 Fév - 14:55

Les petits fours étaient vraiment délicieux. Elle fut heureuse que personne ne remarque ce retard. Ses prunelles claires voguaient dans la Grande Salle, observant les personnes présentes. Elle avait aussi remarqué les surprises qui étaient arrivées, et avait hâte de voir ce que c'était.

Un mouvement non loin d'elle attira son attention. Tournant légèrement la tête, sans manquer de reprendre un petit truc à grignoter, elle reconnut l'un des maraudeurs les plus en vogue dans l'école. Sirius Black. Elle sourit en le voyant prendre plusieurs roulés-à-la-saucisses. C'est vrai qu'ils étaient bons. Les elfes s'étaient surpassés, une fois encore.

Le jeune Black interrompit ses pensées en s'approchant, et le sourire de la blonde s'agrandit peu après. Elle ouvrit la bouche pour lui répondre quand il mima une courbette, comme dans les réceptions mondaines dont la belle avait entendu parlé. Un rire cristallin lui échappa, alors qu'elle hochait la tête, prenant le bras du maraudeur sans se soucier de froisser certains de ses camarades.

« J'en serais honorée. Ces roulés-à-la-saucisses commencent à être un peu déprimants. Ils n'ont aucune conversations, les pauvres... »

Suivant le jeune homme sur la piste de danse, elle devait avouer qu'à la base, elle était venue un peu par curiosité, sans réelle envie de danser. Mais quand on voit un visage ami, et une telle bonne volonté, on ne peut pas résister. Et ça n'avait strictement rien à voir avec le charisme du maraudeur, non. Bien qu'elle appréciait sincèrement Sirius, et qu'elle le trouvait -comme toute fille normalement constitué- irrésistible.

« J'espère que l'odeur de cannelle ne te dérange pas... C'est... Une expérience ratée... Malgré tout mes efforts, l'odeur n'est pas partie ce soir. »

Son sourire se fit un peu coupable. Elle détestait rater des expériences. Surtout en potion, son domaine de prédilection.

« Tu es venu seul, toi aussi ? Ajouta-t-elle finalement, curieuse. »

Avec sa réputation, il devait avoir des tonnes de demandes, à chaque bal. Ce devait être difficile de choisir. Marie-Ange aimait venir accompagnée de quelqu'un qu'elle appréciait sincèrement, et avec qui elle n'allait pas s'ennuyer. Elle se sentirait mal à l'aise de refuser autant de demandes que ce qu'elle imaginait qu'il recevait, parce qu'elle s'efforçait d'être honnête à chaque fois. Et dire "Désolée, mais je sens que je vais m'ennuyer avec toi" la gênait toujours autant.

Elle avait eu quelques propositions. Mais c'était surtout pour la convenance. Elle avait refusé, ne voulant pas venir accompagnée juste "parce que ça fait bien". Et tant pis pour ceux qui n'étaient pas contents.

Son regard accrocha le couple que formait James et Lily, au détour d'une ronde, et elle se mordilla la lèvre. Elle avait envie de sourire à son amie, mais on lui avait clairement fait comprendre que son on la voyait se montrer amicale avec elle, la jolie rousse risquait d'être la cible de représailles. Chassant cette idée de sa tête, elle se rendit compte aussi que James ne semblait pas particulièrement à son aise. Lily non plus. La blonde se promit de demander des explications à son amie, dès qu'elles seraient seules.

Elle retourna alors son attention sur Sirius, levant les yeux pour les plonger dans les siens, un sourire aux lèvres.
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Dorea Dearborn

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MessageSujet: Re: Intrigue : Bal de Noël Intrigue : Bal de Noël - Page 2 EmptyMer 18 Fév - 22:15



C’est d’un regard mi- moqueur mi- attendri que la sorcière suivait des yeux la danse des deux préfets-en-chef. En même, ils étaient seuls au milieu de la grande salle, comme deux cibles rêvées pour une partie de chasse. Chasse aux ragots, bien entendu. Si elle était ravie que la hache de guerre semble enterrée au moins le temps d’un morceau de musique, elle se gardait bien d’avouer qu’elle avait hâte de cuisiner les deux protagonistes séparément, les taquinant mutuellement si ce rapprochement obligatoire qui ne devait pas leurs déplaire. Il était parfois si difficile de les suivre tous deux qu’elle ne manquerait aucune occasion pour le leurs faire ressentir. Oh non, elle comptait faire en sorte qu’ils se souviennent de cette soirée. Reconnectée de force à la réalité par la main de Jason sur son épaule, Dorea cligna des yeux en se retournant vers lui, perdue par rapport au fil de la conversation. Apparemment, Greta avait fait des allusions lui étant adressée et qu’elle n’avait absolument pas suivi. Se contentant de secouer la tête par l’affirmative pour ne pas décevoir son interlocutrice, elle sourit à Jason en tentant de décrypter son message silencieusement sans y parvenir. Les mimiques du pauvre joueur la faisaient plutôt rire, sourire amusée qu’elle se devait de masquer entre ses lèvres afin de ne pas froisser la blairotte. Tant pis, la reine des potins aura au moins une petite friandise à se mettre sous la dent en cette soirée et cela ne saura surement pas la dernière.

Regardant Greta partir avec son cavalier, Dorea dissimula un sourire amusé derrière sa main ne sachant qui plaindre : surement ce pauvre homme. Il ne devait pas encore connaître sa douleur pour avoir demandé à la demoiselle, à moins qu’elle ne l’ait « convaincu ». Elle n’eut pas le luxe de trop réfléchir à la question qu’un frisson parcourut son bras. S’il n’était pas désagréable au premier abord, il devient extrêmement bizarre lorsqu’elle remarqua qui en était la cause, passant du sourire à l’incompréhension totale. Si entière, si visible. L’étranger du soir se permit même de lui faire un baisemain, mettant plus en garde la lionne qu’en confiance. Que voulait-il, celui-là ? La réponse ne sût tarder lorsqu’il la traîna jusqu’à la piste de danse sans lui laisser le choix, la défiant même du regard alors que sa mâchoire se contracta sous son regard assassin. Si ses yeux pouvaient être des armes, elles trancheraient l’air confiant et amusé qu’elle pouvait déceler dans les prunelles du jeune homme. Lèvres closes, c’était comme si elle se les mordait de l’intérieur pour ne pas avoir à lâcher le flot d’insultes qui lui venait à l’esprit, le moment ahuri passant une fois que ses pas s’arrêtèrent et que la valse commença. Elle se retient de grimacer lorsque la main du serpent glissa dans son dos pour entamer la danse, leurs prunelles ne se détachant pas l’une de l’autre dans un combat d’orgueilleux. Pendant qu’une petite voix en elle se demandait pourquoi Dolohov était venu la chercher, une autre vrombissait dans ses entrailles, ranimant le feu combatif qui surgissait à chacune de leur rencontre.

Par malchance, Brönt et Black dansaient non loin de là l’empêchant de faire un quelconque scandale en rejetant le présomptueux. Prenant sur elle, elle détourna le regard pour revenir sur celui de son « partenaire » de danse. Peine perdue, rien que son visage chassa toute tentative de détente. Restant en alerte, elle l’écouta débiner des bêtises sans comprendre pourquoi elle se retrouvait là. « Pourquoi, tu n’apprécies pas la vue ? Personne ne t'oblige à regarder. » répliqua-t-elle ironiquement ne sachant de quelle façon elle devait prendre sa pique mais ne pouvant pas s’empêcher de répondre, comme si les mots glissaient sur sa langue revêche. Elle se douta de la réponse après coup mais n’en avait cure. Sevastian était bien la seule personne à ne pas l’avoir complimenté ce soir, ce qui était aussi étrange que rafraichissant. Analyse qu’elle se garda de s’avouer. « A vrai dire, c’est ce que je porte pour être à l’aise. Quoi, tu n’aimes pas ?! » rajouta-t-elle hargneusement tout en valsant dans ses bras, ayant très bien compris que la manœuvre consistait à la faire chier. Quoi de mieux que de saboter la première danse pour pouvoir la mettre en rogne durant toute la soirée. Dolohov était une ordure et tenait décidément à le prouver à chaque étape de sa vie. Elle aurait dû accepter de danser avec Jason, cela lui aurait évité cette sangsue aux objectifs inconnus. Entraînée par la danse et son cavalier, la lionne n’entendait pourtant pas en rester là. De passive, elle déroba un regard en direction des membres du conseil d’administration avant d’avoir le champ libre et glissa son pied sur celui de son camarade, reprenant un peu d’activité tout en dévoilant alors un air faussement désolé. Faussement narquois. « Oh je suis désolée. Je suis si maladroite, ça a fait mal ? » Elle n’en pensait pas un mot et cela se voyait clairement sur son visage. Le mensonge ne pouvait transparaître lorsque le combat commençait, seul l’orgueil et la rage d’avoir le dernier mot subsistait. C’était comme si quelque chose chez le bulgare réveillait les mauvais côtés de l’écossaise, ce brûlant brasier de révolte autant teintée de susceptibilité que de caractère qui se nourrit de la hargne qu’ils pouvaient se vouer depuis une année. Depuis qu’il avait commencé à passer ses nerfs sur elle, envoyant un boomerang interminable qui n’arrivait à trouver son exécutoire. Et en cet instant, elle rêvait qu’il ne lui dise oui. Un maigre espoir qu’elle savait vain.

Fort heureusement, la valse finit par prendre fin et chaque participant salua l’orchestre pour cette première entrée qui lançait définitivement le bal dansant tandis qu’ils reprenaient d’un air plus entraînant alors que des petits êtres venaient déposer d'étranges cadeaux au pied du sapin. Quelle surprise devra-t-elle encore subir ce soir ? Convaincue que cette ritournelle s’arrêtait là, la lionne quitta son cavalier sans même le remercier, souhaitant poursuivre et oublier ce début de festivité. Bien mal lui en prit car la soirée ne faisait que commencer et Dorea le sentit à la main qui s’agrippa à son coude pour faire en sorte qu’elle se retourne brusquement, atterrissant de nouveau dans les bras du ténébreux sans avoir son mot à dire, telle une poupée de chiffon. La stupéfaction était inutile, ce n’était pas la première fois que les brusqueries du vert ne s’abattaient sur la lionne. Pourtant, ce geste pouvait paraître anodin pour le reste de la foule qui les ignorait mais il suffit à raviver le brasier dans les entrailles de la sorcière. Sentant sa main glisser dans son dos pour reprendre sa place initiale, elle serra les dents mais le foudroya d’autant plus du regard. «  Mais qu’est-ce que tu veux à la fin ? » lâcha-t-elle, excédée de devoir de nouveau danser sur une musique un peu plus rapide cette fois-ci. Il gagnait par le seul fait qu'elle réagissait, elle le savait. Pourtant, c'était plus fort qu'elle. Elle n'avait jamais été doué pour laisser couler et devra surement l'apprendre à ses dépits. Une fois encore. Le problème ne venait pas de la danse en soi, seule festivité qu’elle appréciait dans les réceptions familiales conservatrices. Festivité qu’elle n’avait plus l’occasion d’exercer en compagnie de son aîné qui la faisait autrefois tournoyer jusqu’au tournis. Non, le problème résidait dans l’amas de chair et d’âme qui se trouvait en face d’elle, la tenant trop fermement et trop près de son corps pour qu’elle ne soit à l’aise. « Fuir la blonde qui lance des éclairs digne d’un chaton à l’autre bout ? Fallait réfléchir à deux fois avant de venir avec n’importe qui. » lança-t-elle en remarquant une fille fulminant de l’autre côté de la salle de bal par-dessus l’épaule du serpentard. Elle pouvait être jolie si elle n’avait pas un visage si énervé. Visage qui semblait s’adresser à elle d’ailleurs. Stupide sorcier.


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MessageSujet: Re: Intrigue : Bal de Noël Intrigue : Bal de Noël - Page 2 EmptyJeu 19 Fév - 11:00


Bal de Noëlsoit, la proposition gâchée de Carl Londubat

Alors que Carl attendait la prochaine musique pour entrainer Marilyn sur la piste de danse, celle-ci prit le temps de le rassurer, en tous cas d’essayer de le rassurer. Elle lui parla de l’état de leur conseil, de la jeunesse de ce système. Même si Carl ne semblait pas attentif en fixant les jeunes élèves valser devant l’estrade, il notait bien ce qu’elle disait. C’était juste qu’il ne voulait pas en parler. Il avait réussi à se calmer, difficilement mais il avait réussi, il essayait tant bien que mal de rester calme. Comme il le pensait précédemment, ce n’était ni le moment, ni la soirée pour ça. Il devait montrer l’exemple et se montrer digne en ce jour de fête. Certes, ce n’était pas comme il l’avait voulu ou vu en exposant l’idée, mais c’était réussi, on ne pouvait le nier.

Lorsque la musique changea, il entraina la belle Marilyn jusqu’au centre de la Grande Salle, transformée pour l’occasion. Un cercle vital s’était créé autour d’eux alors que Carl commença à conduire la danse. Tout était parfait, ils formaient un couple parfait. Enfin… en danse bien sûr. Ils étaient en phase. En vérité, ils s’étaient bien trouvé à l’époque de Poudlard. Lorsqu’ils sortaient ensemble, ils faisaient réellement sensation. C’était à l’unanimité que le commun des élèves les avaient défini comme l’un des plus beau couple de leur génération. Il y avait le Poufsouffle populaire et la Serdaigle réputée ; parfait. Comme quoi, les apparences étaient trompeuses. Oui, ils avaient été heureux… au début. Puis… l’amitié s’était imposé naturellement entre eux, comme quelque chose de plus simple qu’une relation amoureuse entre ces deux caractères forts. Il n’empêchait que cette danse était la parfaite image qu’ils avaient donné à l’époque où ils marchaient main dans la main dans cette même Grande salle, dans ces mêmes couloirs quelques années plus tôt.  

- Tu ne devrais pas douter autant des autres, ni de leur confiance en toi, ni de toi tout court.
- Je ne doutes pas de moi, sinon je ne pense pas que je serais là aujourd’hui. Je suis irrité de voir qu’il semblerait que certains ne soient pas d’accord avec moi là-dessus.

Au même moment, il la fit basculer en arrière avec grâce et douceur dans un tempo parfait avec la musique. Puis, elle la redressa pour la faire tourner sur elle-même. Sa robe volait autour d’elle avec élégance et raffinerie, ainsi que sa chevelure châtaigne.

- Tu es fait pour ce rôle comme chacun d’entre nous. Sans toi cette soirée n’aurait jamais eu lieu il ne faut pas l’oublier. Et je crois même qu’Orion est légèrement déçu que cette idée ne soit pas venue de lui. dit-elle, ses mains de nouveau sur les épaules de son ex.

Carl ne put s’empêcher de rire, satisfait. Ce n’était pas très mature, mais il devait avouer que ça lui faisait grandement plaisir d’avoir donné une raison à Black d’être « jaloux ».

- Je devrais t’écouter plus souvent. En vérité, je devrais me contenter de ce que j’ai déjà. Ton soutien est très important pour moi, Mary.

Ils avaient tous deux leurs regards plantés l’un dans l’autre. Leurs yeux ne montraient plus la lueur d’un amour aveugle comme leurs jeunes années, mais chacun avait ce sourire sincère aux bords des lèvres. Ce fut dans un tournant de la danse, que Carl dévia son regard, un peu au hasard, dans la simple idée de profiter de la fin de cette danse sans superflus, la simplicité dans un « couple » plus que sophistiqué. Quand soudain, au même moment, il vit Damon Yaxley. Celui-ci avait le visage crispé d’une colère froide et inquiétante, alors qu’il saisissait avec violence l’avant-bras d’une jeune sorcière grimaçante devant la douleur de l’étreinte. Cette jeune demoiselle, c’était Lux, la petite apprentie en magie expérimentale qui lui avait fait tant d’impression.

Depuis cette nuit où il avait rencontré la Serpentarde, il avait forgé une grande estime pour elle. Elle s’était montrée intelligente et inventive, des qualités qu’estimait beaucoup Carl chez une personne, surtout dans « ses » élèves, maintenant qu’il était co-directeur. Ce fut sûrement pour cela qu’il n’hésita pas une seconde. A peine la chanson terminée, il s’excusa auprès de Marilyn et se dirigea d’un pas déterminé vers son collègue.

- Yaxley, qu’est-ce que vous faites ? s’interposa-t-il alors que Damon tirait la jeune fille vers elle.
- Londubat, je fais bien ce que je veux avec ma fille. Comme tout parent, je surveille ses agissements. Si vous aviez des enfants et le sens de ces responsabilités peut-être que vous comprendriez. répondit-il froidement, tout en profitant de cela pour placer une insulte à l’égard de l’auror.
- V-votre fille ?

Il croisa le regard de Lux. Lux Yaxley. Il n’arrivait pas à y croire, pourtant tout s’expliquait. Le fait que la jeune sorcière semblait si touchée par les compliments de Carl… avec un père comme Damon, c’était devenu plus logique. La pauvre ne devait pas être souvent valorisée à moins d’être une copie conforme de son paternel. Ce qui n’était pas le cas.

Celle-ci détourna doucement le regard, gênée. Elle profita de la perte d’attention de son père pour fuir, mais Carl ne lui en voulait pas. Si elle avait mis sous silence son nom, elle devait avoir ses raisons, des raisons qui venaient facilement à l’esprit du Londubat. Qui serait heureux d’avoir un tel tyran comme père de famille ?

- Oui, ma fille. Alors mêlez-vous de ce qui vous regarde !

Il était sur le point de reposer son attention sur Lux, mais pour épargner la sorcière, Carl se laissa emporter par sa colère envers cet homme détestable qui plongeait dans des trucs pas net, pensait-il avait son 6ième sens d’auror et de membre de l’Ordre du Phénix.

- Même si c’est votre fille ! A Poudlard, nous sommes membres du Conseil Administratif. Les punitions corporelles ne sont pas autorisé ici, nous ne sommes pas dans votre Manoir !

Il fallait qu’il se détende. Il ne fallait pas qu’il rentre dans son jeu… « Cette phrase et on se calme », pensait-il vainement. Vainement parce qu’il sentait qu’il n’arriverait plus à se contrôler. Face à Marilyn, c’était facile de ne pas être en colère, mais face à lui



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MessageSujet: Re: Intrigue : Bal de Noël Intrigue : Bal de Noël - Page 2 EmptyVen 20 Fév - 3:57


Tu toises le reflet rejeté par le miroir. Tu pinces tes lèvres gourmandes, avisant les moindres détails de ta tenue. Tu ne laisses pas de place aux hasards. Non, tu ne laisses pas de place aux erreurs de parcours. Pas pour ce genre d'occasion. Tes doigts files contre le tissus fluide de ta robe. Une jolie robe noire, longue et échancrée. Un fermeture éclaire dorée attire le regard sur la chair chocolaté que tu dévoiles brièvement, c'est subtile, c'est élégant. Tu glisses tes pieds dans des escarpins haut perchés, accentuant les courbes généreuse de ta silhouette. Tes cheveux sont relevés, dégageant ton visage et ta nuque. Ton maquillage est léger. Tu ne mises que très rarement sur ce genre d'artifice, ce genre de provocation inutile et grotesque. Non. Tu optes toujours pour la simplicité, la subtilité. Tout est dans le détail. Tout est dans l'allure. Et toi, ma fille, tu as de l'allure. Tu fais quelques pas, le son de tes talons claquant délicieusement contre le sol. T'aime le son que cela provoque. T'aimes la sensation que cela t'apportes. Tu ouvres ta malle, tu fouilles et retournes quelques objets avant de tomber sur ce que tu cherches. En apparence, il ne s'agit que d'un vulgaire livre, mais lorsque tu l'ouvres, il dissimule une flasque d'alcool. Du Wisky pur feu. Idéale pour ce genre d'occasion. T'es certaine de Demitri sera plus que ravi de partagé quelques gorgée en ta compagnie. A moins qu'un autre cavalier de fortune ne se présente à toi. Tu ne t'es pas embarrassé d'un cavalier attitré. Non. Tu aviseras le moment venu. Hm... Tu aimes faire croire que tu n'as pas besoin d'un homme dans ta vie. Tu aimes prétendre que tu es une femme libre. Tu aimes prétendre que tu es une femme indépendante. La vérité, c'est que tu as besoin de te sentir existé dans le regard de ces mâles en mal d'amour. T'aimes voir le désirs naître dans la profondeur de leur regard. T'aimes voir l'excitation éveillé leur sens. Oui, tu es ce genre de femme. Tu as beau te cacher derrière de fausses excuses, tu as ce besoin irrésistible de plaire à quiconque pose son regard sur ta personne. T'es en manque d'affection ma pauvre petite fille... Peut-être est-ce le manque de papa? Si cet homme là à pas voulu de toi... Quel homme le voudra? Hein?

Tu glisses la flasque d'alcool dans ta pochette. Tu quittes le dortoir. Il n'y a plus personne, si ce n'est quelques rat de bibliothèque qui ne participent que très rarement à ce genre d’événement. Tes pas claquent dans les couloirs. Les brides de conversation envahissent le château, des mots que tu ne peux saisir tant ils sont lointain. Tes pas claquent dans les couloirs. Tu te laisses guider par les escaliers capricieux. Tu as le temps. La soirée est déjà bien entamée, mais tu ne t'en formalises pas. Tu n'as probablement pas loupé grand chose... Tout le monde sait que c'est les fins de soirée qui alimentent le plus souvent les rumeurs et les bruits de couloirs. Tu finis par arrivé sur les lieux. Les silhouettes se mêlent, coincée dans des tenues somptueuses qui ne leur ressemble pas. Ton regard se coule sur l'assistance, à la recherche d'un visage familier. Demitri. En charmante compagnie, si l'on peut dire. La fille Yaxley ne t'inspire pas grand chose. Par contre pour son double, c'est autre chose. Tu le repères à l'autre bout de la salle, coincée sur une chaise non loin de la piste de danse. Un sourire vient fendre tes lèvres, te rappelant au bon souvenir d'une certaine soirée que vous avez passé ensemble. Pourquoi pas. Il est une délicieuse alternative, puisque ton meilleur ami semble occupé. Tu t'avances dans la salle, tu te fais un chemin parmi la foule, t'autorisant une escale au bar avant de rejoindre le fils Yaxley. Son père doit être quelques part dans la salle... Cela rend le jeu bien plus savoureux. Il est installé auprès de Marlène, mais tu t'en fiches pas mal. Tu prends place sur son autre côté, là où la place est libre. Tu lui tends un verre. Tu ne le regardes pas, pas encore, mais tu sens son regard tombé sur ta personne. Tu ne lui laisses pas l'opportunité de te repousser, tu as déjà sorti la flasque, habillement dissimulée entre tes doigts, tu l'ouvres et en verse quelques peu dans son verre avant d'en faire le même pour le tient. J'ai pensé qu'un petit remontant ne te ferrais pas de mal !!! Tu lui souris, charmeuse, tu lui serres un regard langoureux. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, la fiole a déjà retrouvé l'obscurité de ton sac. Tu lèves ton propre verre, tu l'invites à en faire de même, tu laisses le nectar se glisser entre tes lèvres, te brûlant les entrailles. Par Merlin, ce que sa fait du bien. Tu passe ta langue sur tes lèvres, effaçant toute trace du liquide interdit.

Nox Z. Yaxley

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MessageSujet: Re: Intrigue : Bal de Noël Intrigue : Bal de Noël - Page 2 EmptyVen 20 Fév - 21:00

J’écoutais d’une manière distraite les paroles de Marlène, mes yeux rivés sur la scène se déroulant devant moi, incluant en premier lieu mon père ainsi que ma sœur, puis ce premier et Carl Londubat. Lux s’en alla batifoler auprès de Demitri, irritant instantanément mes sentiments. Je n’avais rien de spécial contre la personne qu’était le Dolohov, néanmoins, j’appréciais que très peu ce qu’il représentait : un homme parfait pour Lux selon les Yaxley. Il jouissait du prestige du nom de famille, une certaine richesse, une influence à hériter. Sans compter qu’ils avaient le même âge et donc pourraient aspirer à une longue vie de pouvoir ensemble. Cela ne pourrait aucunement me surprendre que notre mère fasse de son nouveau projet une alliance unissant ma jumelle à cet apprenti sorcier. Toutefois, je haïssais cette idée, et je méprisais encore plus l’illusion que Lux apprécie la compagnie de son cavalier. J’étais possessif, je détestais le fait que nous avions dû nous distancer à cause de rumeurs colportées sur notre relation soit-disant « trop intime », et j’abhorrais le fait que ma sœur ait deux hommes à ses pieds pour lui faire passer une bonne soirée. Je dénigrais son bonheur, s'il je n'étais pas celui qui le créait.

A contrecœur, mon regard s’orienta vers deux des membres du Conseil d’administration, entretenant manifestement une conversation de plus en plus acerbe. Le regard courroucé de mon père, ses lippes étirées en un rictus glacial, l’air abasourdi et faussement autoritaire de Carl. Je me redressais légèrement, attirant l’attention de ma cavalière qui m’interrogeait : « Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce que tu penses qu’ils se disent ? » Je hochais la tête en signe de dénégation, tentant de percevoir quelques mots. Le Londubat finit par hausser le temps, prenant la défense de Lux et insultant les procédés de mon géniteur. Je jetais un coup d’œil à ma sœur, insurgé par le fait qu’elle demeure avec l’autre Serpentard et ne juge pas meilleur de se comporter de manière plus que respectable lorsque notre père était de cette humeur. Souhaitait-elle voir à quel point ses deux pantins se brûleraient pour la sauver ? Ou désirait-elle jouer de la provocation avec notre Père, car c’était si amusant de recevoir ses châtiments ? Je fulminais intérieurement, haïssant davantage Carl qui n’avait rien à faire dans cette scène, méprisant promptement Lux pour laisser tout cela se dérouler, regrettant amèrement de ne pouvoir me greffer à ce tableau. Puis, la jalousie s’immisça en moi, m’englobant tout entier. Comment se faisait-il que le collègue de mon père prenne la défense de ma sœur et par la même occasion, risque de se mettre à dos Damon Yaxley, l’individu qu’on ne veut certainement pas en ennemi, surtout si on travaille avec lui en permanence ? Qu’avait effectué la fille des Yaxley pour s’attirer des grâces si importantes, si généreuses ? Et encore une fois, en quelle honneur ma sœur laissait-elle ce guignol la défendre ? A quoi jouait-elle ? Qu’avait-elle fait ? Je pouvais élucider les raisons qui l’incitaient à tenir compagnie à Dolohov, mais Londubat ? J’attirais brusquement mon attention sur Marlène, qui s’était retournée afin de converser avec une autre Poufsouffle, installée à sa droite. Je soupirais, l’effroi et l'énervement tiraillant mes entrailles face aux différents scénarios que je me dressais afin d'expliciter cette situation. Une présence supplémentaire s’imposa à ma gauche, à laquelle je n’offrit pas tout de suite mon attention. Finalement, interloqué par son silence, je me retournais, reconnaissant d’emblée le profil d’Isallys. Mon cœur rata un battement, et suite à quelques fines minutes de silence, elle versa un liquide clair dans mon gobelet, ajoutant, audacieuse, aguicheuse : «  J'ai pensé qu'un petit remontant ne te ferrais pas de mal !!! » Un sourire charmeur étira mes lèvres, voilant mon inconfort, alors que mes yeux dévoraient sa tenue sans retenue, avide d’une échappatoire. Je me penchais doucement, glissant à son oreille : « Tu sais bien que je ne fais pas dans la demi-mesure. Un « petit » remontant est loin d’être satisfaisant. » Je portais néanmoins le gobelet à mes lèvres, vidant son contenu promptement. Je la jaugeais du regard, l’invitant silencieusement à m’en donner plus, tout en militant contre la tentation de demeurer spectateur de ce qui se tramait dans l’existence des autres Yaxley présents au bal.
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Sevastian A. Dolohov

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MessageSujet: Re: Intrigue : Bal de Noël Intrigue : Bal de Noël - Page 2 EmptyVen 20 Fév - 21:44



D’une main ferme tu avais obligé Dorea à te rejoindre sur la piste de danse. Ton regard ne pouvait se détacher de cet amusement non fin que tu éprouvais devant la lutte intérieure de la Gryffondor. Un sourire étira tes lippes devant ses prunelles assassines. Un duel silencieux s’était doucement mis en place alors que vos yeux ne se lâchaient. Trace ultime d’un défi qui résidait entre vous. Pour être honnête, tu n’avais pas franchement prévu d’aller vers elle. Tu n’avais rien prévu. Mis à part fuir une ou deux jeune fille que tu avais rejeté comme cavalière probable. Ton regard avait simplement été attiré par sa silhouette longiligne enfermée dans ce carcan vermeille. Autant l’avouer, tu ne l’avais pas reconnu, ta petite Gryffondor. Jusqu’à ce que ses boucles soyeuses tombant aux creux de ses reins s’animent pour dévoiler son visage mutin. Merlin savait à quel point tu aimais la faire tourner en bourrique, elle et son caractère bien trempé. Tu aimais un peu moins qu’elle devienne une proie pour d’autre que toi. Elle était ton divertissement. Tu n’avais aucune envie qu’elle soit distraite par un empoté au regard belliqueux.

Tu ressentais avec aisance la tension qui émanait de son corps, c’est pourquoi deux petites piques passèrent la barrière de tes lippes. Juste assez pour commencer à faire grincer ses gonds. Pas encore pour tout faire exploser. « Pourquoi, tu n’apprécies pas la vue ? Personne ne t'oblige à regarder. A vrai dire, c’est ce que je porte pour être à l’aise. Quoi, tu n’aimes pas ?! » Ton regard se perdit un instant dans le sien, sourire toujours aux lèvres. Tu fis mine de l’observer avant de reprendre la parole. « A dire vrai, la vue est fort sympathique. Mais je préfère quand je suis le seul à m’en douter. Que là… » Son regard couva la salle du regard sous-entendant que tous les mâles de cette pièce pouvait avoir des yeux de prédateurs en cet instant. Tes iris se plantèrent à nouveaux dans les siennes. Tu savais que la complimenter indirectement la mettrais mal à l’aise voir en colère. Admettre que tu  aimais la vue, était aussi reconnaitre que tu l’avais observer sans la moindre gêne. Après tout, si elle avait revêtu cette robe, c’était bien pour dévoiler ses charmes. Tes yeux n’avaient fait que suivre son commandement… Déjà qu’elle te répondait hargneusement, en rajouter une couche était réellement délectable.

La Lionne n’avait pourtant pas dit son dernier mot. Lorsque tu sentis son pied écraser volontairement le tien, tu ne pus retenir une légère grimace. Les talons étaient une arme redoutable pour toutes ces jeunes femmes de sorties. « Oh je suis désolée. Je suis si maladroite, ça a fait mal ? » Un sourire en coin ourla tes lèvres. Tu resserrais ta prise au creux de son dos et d’un mouvement de hanches, tu l’incitais à glisser une de ses jambes entre les tiennes. « Dans les cours de danse, quand les jeunes femmes ont du mal à mettre menées, on leur apprend à se mettre ainsi. Elles sont obligées de suivre le mouvement. » Comme pour appuyer tes dires, tu la fis tourner légèrement plus vite, avant l’inviter à se pencher doucement en arrière d’un geste de bras souple. La dominant un instant de ta hauteur, tu plantas tes iris dans les siennes. « A dire vrai, les femmes n’ont pas beaucoup la parole chez moi.» Un sourire entendu étira tes lippes avant de la redresser brusquement. Tu avais volontairement repris son expression ‘à dire vrai’ . La musique flotta un instant dans les airs comme pour ponctuer tes paroles. Lorsqu’elle prit fin, ta cavalière improvisée en profita pour te fausser compagnie. Du moins c’est ce qu’elle tenta de faire avant que tes doigts ne s’attachent une nouvelle fois à son bras. D’un geste sec, tu l’attiras contre toi.«  Mais qu’est-ce que tu veux à la fin ? Fuir la blonde qui lance des éclairs digne d’un chaton à l’autre bout ? Fallait réfléchir à deux fois avant de venir avec n’importe qui. » Tes yeux observèrent la dite jeune femme qui semblait fulminer. Tu reconnaissais la blonde pour l’avoir éconduite d’un revers de main. Elle regardait Dorea avec une haine pitoyable. Tu te penchais vers la Lionne pour lui murmurer aux oreilles. « Elle doit être jalouse de ta robe. Regarde la sienne si fade à côté de ton rouge vermeille. Et ses cheveux si terne à côté de ta crinière. » Lorsque tu relevais le visage, la blonde eut un air encore plus mauvais. Le geste de pseudo affection à l’encontre de Dorea, l’avait complètement retournée. La blonde fila à travers la foule pour les ignorer. « Tu viens de te faire une amie Dearborn. Et pour répondre à ta question, je ne prends pas de cavalière inutile et pour terminer, je veux ce que tu me dois et tu me dois une danse. Et ce qu’on a fait là, ce n’est qu’une demie-danse. Tu ne serais pas une cavalière très bien élevée pour me fausser compagnie de la sorte. »


blabla:
Dragon Noir Coeur chaud et griffes d'acier

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MessageSujet: Re: Intrigue : Bal de Noël Intrigue : Bal de Noël - Page 2 EmptyVen 20 Fév - 23:54




₪ Bal de Noël ₪

Alexis & les Poudlariens


D’un geste souple je tirai la petite pochette en cuir de dragon de la poche de ma robe. Mes doigts ouvrir le clapet d’un coup sec qui craqua le silence de la nuit. Le vent frais de décembre caressait ma joue et entrait avec vigueur dans mes poumons. L’odeur de la neige imprégna tout mon être. Enfin je respirai, loin de cette foule pressée d’élèves vêtus de robes de soie. Délicatement je fis rouler la feuille de papier brun entre mes phalanges. L’odeur du tabac se mêlant à celle de la nuit et je fermais les yeux quelques secondes, savourant ce moment de détente. Dans un mouvement machinal j’apportais la cigarette à mes lèvres pour en refermer le papier  au goût rêche. Un léger murmure alluma son extrémité achevant le rituel si souvent répété. J’avais emporté cette pratique du Kenya. Le mélange d’herbes séchées qui se mêlait au tabac n’a rien à voir avec une cigarette ordinaire et la fumée qui s’échappe de mes lèvres est aussi noir que le souffle du dragon.
De l’agitation intérieure je n’entendais rien. Les lourds battant de chêne empêchaient le moindre son de filtrer jusqu’à moi et je n’en étais que plus heureuse. Si je n’étais venue ce n’était bien que pour une seule raison, l’obligation. D’un geste nerveux j’arrangeais mes cheveux, faisant cliqueter les bracelets qui entouraient mes bras de jais. C’était mon premier bal mondain et franchement, je ne regrettais pas d’avoir toujours su les esquiver par le passer. L’idée de croiser un Black ou un Yaxley me donnait la nausée, quant aux autres personnalités présentent ce soir, je ne les connaissais plus assez pour aller leur conter des paroles absurdes.
Une dernière bouffée enivrante et je repris le chemin de la grande salle, malgré tout. La chaleur du château arracha un frisson à ma peau et la fraîcheur nocturne me manqua déjà. Le bruit m’envahit comme une rafale de vent et je manque de faire demi-tour immédiatement. Mes iris ne s’arrêtent sur aucune tête et pourtant je reconnais facilement la plupart des élèves qui se pressent autour de moi. Au loin j’entends la voix de Marilyn qui parle de surprise. Mes yeux noirs roulent malgré eux devant tant de niaiserie. Et pourtant je sais que Dumbledore aurait été le premier à applaudir une telle initiative.

La foule m’oppresse et je distingue les couples danser sur le rythme des violons des danses dont j’ignore les codes et les enchaînements. Je me coule entre les corps des jeunes sorciers dont l’hystérie est euphorique. Je sans poindre en moi une once de regret. Il me semble si loin le temps de l’insouciance.
La pierre froide vient rafraîchir mon corps chaud et du coin de la pièce j’observe les histoires de ces hommes et de ces femmes. Spectatrice silencieuse de cette grande farce humaine. Un éclair traverse mes pupilles quand je distingue Yaxley père se saisir d’une main de fer le bras menu de sa ville. En voilà un a qui la vie offre le plus séduisant de ses mensonges. Mais il a mal choisi son endroit le cobra aux yeux tueur, arrogance du mâle qui explose sur la place publique. D’ailleurs il ne tarde pas à attirer l’attention sur lui. Carl fend la foule à son tour. Un léger sourire étire le coin de mes lèvres légèrement éclaircies pour l’occasion. A croire qu’il a jeté un sort de détection des menaces sur le château. Il a ce don pour être toujours au bon endroit au bon moment pour faire son chevalier servant. On peut lui donner ce mérite sans difficulté. En voilà un qui a bien trouvé sa voie. Je ne suis pas si étonnée que ça de le voir aujourd’hui partie prenante du Conseil d’Administration. Avec Marilyn, Arsenius, Becka et Amos à la limite, ils sont les plus grandes chances pour ce conseil de réussir. Si seulement il n’y avait pas ces deux champignons pour les gangréner…

Mon regard s’écarte un court instant pour se poser sur les nombreux cadeaux qui trônent sous l’imposant sapin. Au vu du nombre il doit y en avoir un pour chacun. L’idée pourrait me ravir, mais je ne parviens pas mettre mon cœur dans la fête. Les bras croisés sur ma poitrine je ne suis qu’une statue à peine visible, je remarque le petit jeu de certains élèves et j’essaye de défaire les fils des liens qui les unissent. Je sens entre eux des histoires dont les trames sont plus profondes qu’il n’y paraît et cela m’arrache un frisson. Ce ne sont pas les armes qui sont dangereux, mais l’éternel esprit de conquête humain qui me glace le cœur.  Certains cherchent à conquérir le cœur d’une femme, comme ce Potter aux assauts répétés, inlassablement. D’autres cherchent la gloire et la fortune, d’autres cherchent la reconnaissance paternelle, ou encore la liberté. Mon regard glisse sur le visage de la fille Yaxley que j’aperçois fugacement. D’un silencieux sort d’attraction un verre de bièreaubeure traverse la salle à quelques centimètres des têtes des convives. Une soif atroce étreint ma gorge. La chaleur est étouffante mais je m’y habitue assez vite au final. On s’habitue de tout, même de l’absence mortelle. On s’habitue à tout dans un désintéressement effroyable. Parfois je regrette de me sentir si vivante. Une seconde je ferme les yeux portant le breuvage à mes lèvres sèches. Je chasse les fumées nébuleuses des souvenirs et reprends, imperturbable, l’observation silencieuse de ce bal aux allures de fête étudiante.


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MessageSujet: Re: Intrigue : Bal de Noël Intrigue : Bal de Noël - Page 2 EmptySam 21 Fév - 0:19



   

Je suis un PNJ


Nom & Prénom
Damon Yaxley

   
Who ?
Membre du Conseil

   
Légèrement frappé...



   
Tu toisais du regard la grande salle qui avait revêtu ses plus beaux apparat pour fêter dignement Noël. Pour une fois, tu devais reconnaitre que Londubat avait eu raison lorsqu’il avait suggéré d’organiser cette fête. Le gratin sorciers s’était précipité pour retrouver les murs de l’école. Tu te délectais par avance de voir tout ce beau monde se dandiner et profiter de la luxueuse fête à laquelle ils étaient convié. Il fallait leur en mettre plein les yeux. Et toi, Damon Yaxley, tu ne laisserais personne penser que tu avais échoué en tant que membres de ce Conseil. Heureusement pour toi, Orion était souvent de ton côté, vous aviez tous les deux des affaires et des relations communes ce qui vous mettaient très souvent dans la même connivence. Quant aux autres… Bien trop laxiste. Les pires a tes yeux étaient Londubat et Brönt. Surement forgé dans le même moule. A tes yeux, ils n’avaient même pas leur place au sein de ce conseil. Tes pensées s’estompèrent devant une scène qui agrippa tes yeux. Qu’est-ce qu’elle foutait ? Cela avait beau être ta propre chair, cette gamine était insupportable. Les bras croisés sur ton ventre, irrémédiablement immobile alors que Marlène avait commencé son discours, tu ne la quittais pas des yeux observant sans mal la cigarette qu’elle tenait entre ses doigts. Mais ceci, ce n’était rien en comparaison du merdeu qui la collait d’un peu trop près. Tu fis un pas un avant, prêt à attraper ta fille par la peau du cou lorsqu’elle tourna les yeux vers toi. Avec satisfaction tu vis la peur remplir ses prunelles tandis que le garnement aux mains baladeuses avait disparu de ton champ de vision. Tu n’avais jamais été assez sévère avec Lux. Autant tes fils avaient facilement appris à filer droit, autant ton unique fille semblait s’attacher à enchainer les faux pas. Pas faute de corrections ou d’intimidations. Tu savais qu’elle te craignait autant que ses frères et pourtant. Tu lui adressa un geste de la main alors que ta collègue terminait son discours. Tu n’allais pas la rater. Tu te faufilas auprès de Marilyn, charmante jeune femme aux allures fières afin de lui enquérir la première danse. De cette danse, tu présentas tes meilleures grâces à tous les convives qui en valaient la peine. Tu n’avais même pas convié ta femme à cette soirée. Bien trop occupée à arranger la demeure familiale pour vos prochaines réceptions.  Un verre à la main, tu observas la salle à la recherche de visage familier. Tu en ignorais certains pour mieux adresser un sourire charmeur à d’autres et échanger quelques poignées de mains. Tu aperçus ton fils en charmante compagnie. Un sourire carnassier se dessina sur tes lèvres alors que tu le voyais avec la soeur de ta collègue. Lui, au moins, savait se montrer en public. Le visage crispé tu cherchas ta fille qui t’obligeais à t’éloigner de tes obligations. Ton regard se porte un instant sur les paquets dorés qui étaient arrivés dans la Grande Salle. Un sourire s’esquissa sur tes lèvres alors que tu imaginais non sans mal ce qui se trouvait à l’intérieur.  

Puis finalement, tu l’attrapas, seule, au milieu de la foule. Croiser sa mine boudeuse et hautaine, t’agaças davantage alors que tu crispais tes doigts autour de son bras. « Qu’est-ce que tu faisais encore ? » Ta voix était loin de crier. Tu ne voulais pas spécialement attirer l’attention. Pas sur les frasques ridicules de ton enfant. « Tu t’adonnes à des plaisirs moldus maintenant ? » Tu baissas la voix d’un ton menaçant. « Qui est-il ? Répond. »« C’est personne. Un camarade un peu zélé que j’ai éconduit suite à ses propositions indécentes. » Tu ne pus te retenir d’oppresser son bras devant sa réponse. De la secouer un peu plus quitte à lui laisser quelques traces bleutés sur son coude.  Yaxley, qu’est-ce que vous faites ? » Obligé de regarder en direction du fauteur de trouble, ton regard tomba sur Londubat.« Londubat, je fais bien ce que je veux avec ma fille. Comme tout parent, je surveille ses agissements. Si vous aviez des enfants et le sens de ces responsabilités peut-être que vous comprendriez. » Cynique. Qu’il aille se mêler de ses affaires. Devant son regard étonné, tu te demandas un instant ce qui le dérangeait tant dans cette idée. Tes traits se crispèrent sous les paroles qu’il proférait ensuite. « Même si c’est votre fille ! A Poudlard, nous sommes membres du Conseil Administratif. Les punitions corporelles ne sont pas autorisé ici, nous ne sommes pas dans votre Manoir ! » Tu avais relâché Lux tellement cette conversation prenait une tournure étrange. Tu pris une mine faussement contrariée. « Je suis son père avant tout. La façon dont j’élèves mes enfants ne vous regarde aucunement Londubat ! » Paroles acides à l’encontre de ce garnement que tu considérais comme un usurpateur. Ce n’était pas un petit con qui allait te dire comment tu devais t’occuper de tes gamins. « Vous n’avez pas d’enfant Londubat ? » Il laissa un temps sachant pertinemment la réponse. « Bien alors je supporte déjà bien assez vos commentaires inutiles durant les réunions du conseil. Je me passerais volontiers de ceux-ci. »  Un sourire froid s’empara de tes lèvres. « Vous me direz, c’est dans votre habitude de parler sans savoir. »
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MessageSujet: Re: Intrigue : Bal de Noël Intrigue : Bal de Noël - Page 2 EmptySam 21 Fév - 1:07





Danser en temps de guerre, c’est comme cracher à la gueule du diable.


La musique fouettait les airs battant le rythme des danseurs assidus. Les petits paquets dorés aux nœuds explosifs venaient bercer les pieds du sapin gigantesque qui prenait place dans un coin de la grande salle. Tous les membres du Conseil d’Administration étaient présents. Tous ? Ne manquait-il pas Arsenius Samuels ? Le retard était une mauvaise idée surtout lorsque toutes les grandes instances étaient présentes. Cela ne semblait pourtant peiner personne. Pas plus les élèves, que ses collègues co-directeurs. Au bout d’un moment, alors que tous avait entamé plusieurs danses ou finit de se quereller, les petits cadeaux se mirent à flotter doucement. La musique prit un ton léger et mélodieux pour accompagner les petites boites en train de virevolter. Lorsque les notes s’arrêtèrent, tous les paquets avaient atterri dans les mains des invités. Chacun possédait le sien. Tous de tailles différentes. Ils ne demandaient qu’à être ouverts. Marilyn, maitresse de la cérémonie depuis le début de la soirée invita les convives avec une joie non feinte de déballer les petits paquets. Néanmoins tout ne se passa pas comme prévu…

Petit à petit des cris d’effrois s’emparèrent de la grande salle. Certains parquets tombèrent à terre. Quelqu’un ne s’était-il pas évanouit en découvrant un doigt sanglant dans sa boite ? Mais le plus chanceux de tous, ce fut Carl Londubat. Oh oui, ce petit chanceu, qui coupé dans sa querelle avec Damon Yaxley, libéra de son cadeau, une fumée verdâtre. A présent flottait au dessus de la foule une tête de mort, un serpent s’échappant de sa bouche. Et si notre populaire Membre du Conseil daignait baisser les yeux ? D’abord, il allait trouver une carte signée Lord Voldemort. Une écriture fine venait alors ajouter : Cette fois, c’est bien moi. Sous la carte ? La tête fraichement tranchée de Samuels. Dans tous les autres cadeaux ? Des doigts, oreilles, dents, pieds, jambes , organes ! Les boites anciennement dorées commençaient à suinter lentement. Humide couleur vermillonne qui venait teinter les doigts des convives.

Cette fois c’était bien lui.  Lord Voldemort avait tué Arsenius Samuels, membre du Conseil d’Administration. Mais qui avait tué Dumbledore alors ?

Dans vos paquets respectifs par ordre d’apparition de vos personnages :


  • Lux : Une main
  • Demitri : Une oreille
  • James : Un pied dont certains orteils étaient manquant.
  • Lily : Une main dont certains doigts étaient manquant.
  • Charles : Une langue
  • Melinda : Un pied
  • Valentina : Des doigts
  • Dorea : Des dents
  • Sevastian : Une oreille
  • Marie-Ange : Un oeil
  • Nox : Des orteils
  • Sirius :  Des ongles et quelques lambeaux de chairs.
  • Isallys : Un oeil
  • Alexis : son coeur


Voici la dernière étape de ce réveillon de Noël. Cette année, ce n'est pas le Père Noël qui est vêtu de rouge mais vos doigts imprégnés du sang d'Arsenius Samuels. Toujours aucun ordre de passage. Vous pouvez réagir autant de fois que vous le souhaitez. Pour la logique, vous direz que vous quitter la salle sous les consignes du Conseil d'Administration qui vous fera escorter par membres du corps enseignant et par les Préfets-en-Chef et Préfets.

rule doreanien n°1 ¤ Do as I say, not as I do

Dorea Dearborn

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MessageSujet: Re: Intrigue : Bal de Noël Intrigue : Bal de Noël - Page 2 EmptyLun 23 Fév - 13:27



Dire qu’elle rageait ne serait qu’un doux euphémisme glissant sur ses nerfs éprouvés. Pourtant, les paroles du ténébreux ne firent qu’appliquer de l’huile sur le feu vrombissant, l’exacerbant d’autant plus. Devoir rester de marbre était plus difficile qu’il n’y paraissait et le serpentard menait le jeu, tout autant que la danse. Ses yeux toujours rivées sur l’inconnue blonde, l’écossaise se laissa mener par la danse sans pouvoir choisir ses pas, sa jambe coincée entre celles de l’affreux macho qui semblait avoir un problème de domination. Un maniaque du contrôle ayant surement trop peur qu’une femme soit plus intelligente que lui pour la laisser s’exprimer aisément. Il y en avait des nombreux comme eux, d’autant plus parmi les familles conservatrices de sang-pur. Un principe dont elle ne pouvait adhérer, certaine de mourir si son souffle restait prisonnier de sa cage thoracique sans pouvoir s’affirmer, restant qu’une pauvre poupée de chiffon désarticulée ayant besoin d’un « homme » pour avoir un semblant de vie. Tentant de s’extirper un peu de cette mainmise sur sa personne, Dorea échoua et ne pût s’empêcher d’enfoncer l’ongle de son pouce dans la chair de l’odieux jubilateur qui venait de la pencher un peu trop en arrière, affichant clairement sa domination, ce qu’elle ne pût supporter sifflant un rageur « en souvenir », comme une promesse de ne pas en rester là, la fierté et l’esprit de revanche de la lionne s’activant comme une lave coulant dans ses veines.

« Elle doit être jalouse de ta robe. Regarde la sienne si fade à côté de ton rouge vermeille. Et ses cheveux si ternes à côté de ta crinière. » Les mots glissèrent dans son oreille par un effleurement de souffle qui la perturba par cette proximité subite. Elle se serait bien décalée pour ne plus avoir le serpentard aussi prêt d’elle, laissant deviner une intimité inexistante entre eux mais cela ne ferait qu’amuser d’autant plus l’abruti qui jubilerait ouvertement. Tournant la tête dans sa direction, elle ne s’empêcha pas de le foudroyer du regard, seule réaction taciturne qu’elle pouvait se permettre pendant qu’elle arrivait un tant soit peu à contrôler ses nerfs. Pour ce faire, sa langue devait être endolorie sous ses dents, l’empêchant de profaner à voix haute un flot d’insultes à son encontre. Le compliment était présent mais elle le devinait pas assez sincère pour être vrai. « Tu viens de te faire une amie Dearborn. » Et la faute à qui ? Malheureusement ou heureusement, la blondinette s’était évaporée, entraînant avec elle sa chance de sortie. Si on ne pouvait même plus compter sur ces compatriotes. « Et pour répondre à ta question, je ne prends pas de cavalière inutile et pour terminer, je veux ce que tu me dois et tu me dois une danse. Et ce qu’on a fait là, ce n’est qu’une demie-danse. Tu ne serais pas une cavalière très bien élevée pour me fausser compagnie de la sorte. » Un sourcil s’arqua face à la prétention du jeune homme, affirmant sans crainte sa prétention ahurissante. Il lui avait imposé sa présence, son jeu, son rythme sans se soucier de ses envies, de sa personne ni même de son cavalier. Elle était loin d’avoir remarqué sa présence dans l’immense salle et encore plus d’avoir voulu sa compagnie.

« Je ne te dois rien. » répondit-elle, mitigée entre la lassitude et la rage, détachant chaque syllabe avec attention pour que cela entre un peu mieux dans la tête du brun. « Et tu as déjà pris la liberté de te nommer comme étant mon nouveau cavalier sans mon accord. Ce serait plutôt à toi de me devoir quelque chose, Dolohov ! » Et pourquoi ne pas commencer par la paix. Cela pourrait être bien pour passer une soirée des plus esquisses de pouvoir la partager avec des amis qui vous feraient rire aux éclats ou à défaut sourire, de pouvoir danser normalement avec envie et amusement.

La danse finit par toucher à sa fin lorsque les cadeaux vinrent voler dans les airs jusqu’à eux. Surprise par cette apparition, elle lâcha la main de Dolohov afin de réceptionner le petit cadeau rectangulaire dont le nœud se délia tout seul, tombant au sol dans un flottement léger. Elle ne pût s’empêcher un coup d’œil curieux en direction du brun pour remarquer que ce dernier avait aussi reçu un présent. La curiosité l’a pris de savoir ce qu’il pouvait contenir mais préféra revenir sur le sien, inspirant profondément pour garder son air dans une tentative de relaxation. McKinnon semblait enthousiaste, ce qui trancha catégoriquement avec le cri aigu qui retentit au cœur de la Grande salle, bientôt suivi par d’autres. Relevant la tête prestement pour tenter de trouver l’origine du cri d’horreur, Dorea se cabra. Qu’est-ce qui se passait ? Les cris s’intensifièrent, certains ayant ouvert leurs cadeaux, d’autres ayant tout simplement découvert également ce qu’ils contenaient. Qu’est-ce qui pouvait bien se passer dans ce château ? Défaisant doucement le papier de son propre présent, la lionne sentit son pouls battre plus fort contre sa tempe, signe d’une tension grandissante. Trouverait-elle également une raison d’être horrifiée à l’intérieur ? Elle qui pensait dur comme fer que ce dernier pouvait provenir de son frère – ne s’étant pas reparlé depuis leur dispute – ou bien de sa famille. Déglutissant difficilement, elle reprit son souffle avant de prendre le couvercle entre ses doigts, le relevant doucement tandis qu’un autre cri retentissait. Diable, que se passait-il ? Les yeux rivés sur cette petite boîte, elle était complètement hermétique à ce qui pouvait se passer autour d’elle, l’angoisse la tenant à la gorge. Le carquois finit par sauter, laissant découvrir son contenu aussi morbide que sordide. Sur un petit couffin noire trônait trente-deux canotes blanches, révulsant la lionne qui se retient de ne pas les lancer au loin, tenant à mettre de la distance entre elle et sa morbide découverte. Décontenancée et chamboulée, elle replaça rapidement le couvercle sur le dessus tout en conservant son air, comme si elle craignait que celui plus vicié de la mort ne s’engouffre en elle. Perdue, elle tenta de se concentrer sur ce qui se passait autour d’elle afin de reprendre un peu de contenance et tomba directement sur le contenu du présent de Dolohov. L’oreille eut raison de sa résistance et elle étouffa un léger cri derrière sa main en la découvrant.

Le cauchemar déployait ses ailes dans toute la grande salle, traînant derrière lui une fumée verdâtre alors que des centaines de chuchotements amplifiaient la pièce, laissant entendre que Voldemort était derrière tout ceci, revendiquant le dépècement du corps inconnu comme celui d’un membre du conseil d’administration. Les cris plus forts des enfants Samuel laissèrent la vérité aplatir les rumeurs fondés, rendant ce bal plus tragique qu’il ne pouvait l’être. Sa lèvre tressaillit alors qu’un soupçon de sanglot tenta de sortir, prisonnier de sa gorge à la vue des deux jeunes gens. Un meurtre venait d’être commis dont le sang de la victime commençait à couler sur leurs doigts. Jetant définitivement la boite par terre cette fois-ci, Dorea regarda de façon désabusée et écœurée le rouge noirâtre qui teintait désormais ses doigts. En arrière-fond, la voix d’un des membres du conseil retentit fortement alors qu’on ordonna aux élèves de regagner calmement leur dortoir sous la responsabilité de leurs préfets. Ses yeux fouillèrent la foule sans qu’elle ne bouge, à la quête d’une crinière aussi brune que la sienne, faisant d’autant plus crier son angoisse visible dans ses veines remarquant que sa fouille devenait vaine face aux amas apeurés et perdus de ses camarades. Alors, dans un espoir mince et ultime, elle hurla son prénom. « Théo ? » mais la brunette en question ne l’entendit pas… et se retournant un instant, dévoila des traits qu’elle ne recherchait pas, laissant la colère, l’angoisse et la peur devenir un combo explosif en son sein.


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MessageSujet: Re: Intrigue : Bal de Noël Intrigue : Bal de Noël - Page 2 EmptyVen 27 Fév - 9:48

Le Bal de Noël


Intrigue : Bal de Noël - Page 2 27.3


Damon Yaxley montrait son véritable visage. Son regard traduisait la haine, la colère… un regard devenu noir, malgré le fait qu’il savait se contenir. Les doutes sur l’homme en face de lui s’accentuèrent dans la tête de Carl Londubat ; il n’était franchement pas clair. Il n’avait toujours pas trouver la preuve, mais il savait qu’il était lié d’une façon ou d’une autre au nouveau mage noir sévissant dans le monde magique, Celui-dont-on-ne-prononce-pas-le-nom.

- Vous n’avez pas d’enfants, Londubat ?
- Non, mais le problème n’est pas là je…

A partir du moment où il le coupa, Carl subit alors les foudres de son collègue, insistant sur son manque d’expérience flagrant dans la vie de famille, très comparable à ses qualités de membre du conseil ; il n’était qualifié pour ce poste qu’ils partageaient. En silence, attendant que Damon en finisse, Carl faisait contre à son impulsivité, pour ne pas lui foutre son poing au visage. Ce n’était pas franchement le style de Carl de vouloir jouer les moldus violents, mais il n’arrivait pas à s’enlever cette image de la tête, imaginant à quel point ça pouvait lui faire un bien fou de lui enlever une ou deux dents.

Tout cette tension, cette colère allait se transmettre à ses paroles. A peine Yaxley termina ses commentaires sur l’inutilité de l’auror, d’ordre général, il ouvrit la bouche pour offrir une répartie préparée et sans équivoque. Il allait lui faire ravaler ses paroles avec ses mêmes armes ; l’éloquence. Carl n’avait jamais eu le besoin de jouer de ses poings pour se faire entendre, il était naturellement doué pour la parlotte et il le savait très bien lui-même.

- Ecoutez Yaxley, je…

Une fois de plus, il se fit couper la parole. Par contre, ça n’irrita pas son égo, cette fois-ci. Ce fut plutôt une montée d’adrénaline qui se déversa dans ses veines, comme une bouffée d’énergie. Le cœur battant à tous rompre, les mains moites, la respirations accélérée… ce cri strident avait mis tous les sens de l’auror en éveille. Oubliant totalement Yaxley, il se précipita vers l’origine du cri. En une foulée, il se retrouva au pied de l’immense sapin de la Grande Salle. Une jeune demoiselle avait encore son doigt rivé sur son cadeau de Noël, grossièrement posé à ses pieds. Celle-ci devait avoir suivi les directions de Marilyn, qui au loin avait poussé les convives à ouvrir leurs cadeaux de Noël respectifs. La demoiselle fut la première à ouvrir son cadeau, la plus curieuse de tous… elle en avait payé le prix. Son paquet suintait de ce liquide pourpre et poisseux que chaque être vivant avaient à abondance dans les veines, et qui pourtant offrait à sa vue un telle sentiment de malaise… de peur…

Il voulut aller réconforter la jeune sorcière, tout en jetant un œil dans son paquet, quand soudain un autre atterri dans ses mains. Il sentit très vite un liquide similaire glisser entre ses doigts. Il essaya de garder son calme malgré son cœur qui battait dans son crâne. Il ne savait s’il avait peur ou s’il était excité par cette situation. Le danger était excitant de par la peur qu’il inspirait. C’était sûrement ce qui avait poussé Carl à choisir un métier d’action. Il aurait pu très bien prendre un poste beaucoup moins dangereux au Ministère, quelque chose de plus administratif, qui l’aurait poussé aussi loin qu’il était aujourd’hui. Mais sa dépendance à l’adrénaline était trop forte.

Il aurait dû être comblé de voir ce qui s’échappait de son gros paquet cadeau. En voyant une vapeur verte s’échapper des fentes de la boite, il n’hésita qu’une seconde avant de l’ouvrir et laisser échapper pour de bon ce sortilège qui n’attendait qu’à s’élever. Carl suivit du regard, sous les nouveaux cris apeurés et de stupeur des autres sorciers et sorcières de la Grande Salle, cet amas vert prenant peu à peu forme au-dessus des têtes. Ce qu’il vit, lui glaça involontairement le sang. Un crâne lugubre et imposant qui ouvrait sa bouche pour en laisser échapper un épais serpent menaçant… Carl avait déjà vu ce signe auparavant ; c’était la marque de Lord Voldemort.

Pendant un instant obnubilé, il finit par plonger son regard sur le contenu de son cadeau. Un parchemin, comme une carte de visite se trouvait là. Ce qui était plutôt humoristique ; avait-il réellement besoin de signer de nouveau ? Il prit tout de même le morceau de parchemin, le tâchant de sang. Du sang de qui ? Pour l’instant, il n’en savait rien.

Cette fois, c’est bien moi.
Lord Voldemort.


Quelques simples mots… pourtant ils remettaient en cause tous ces mois d’efforts pour mettre l’assassin de Dumbledore derrière les barreaux d’Askaban. Depuis le début, le département des aurors courait après le mauvais mage noir. Qui était l’assassin de l’ancien directeur de Poudlard ? De quoi Voldemort était-il coupable à présent ? Un meurtre, il s’en serait douté en voyant tout ce sang… Il n’y avait qu’un moyen de le savoir.

Sentant que son paquet était lourd, il imaginait l’horreur qui se trouvait sous la soie noire. Il posa le paquet parterre, déplia le tissus comme s’il était écrit « fragile » sur le paquet. Oubliant le dégout, il saisit le contenu mutilé. Il écarquilla les yeux.

- Carl !

Marilyn était en panique, debout face à lui. Il leva son regard, une expression grave sur le visage.

- C’est Arsenius. Arsenius Samuels a été tué.

Il prononça ces mots sans y croire. Pourtant, c’était bien sa tête qu’il tenait entre ses mains, mais c’était comme si l’information ne voulait pas atteindre sa conscience. Malheureusement, c’était inévitable. Lorsqu’il reprit ses esprits, il lâcha la tête.

Tout alla très vite. La nouvelle de la mort de Samuels vint prendre toute la Grande Salle. Les pleurs, la panique prit en même temps les lieux. Il fallait agir vite avant que l’Anarchie envahisse la réception.

- Marilyn ! – celle-ci tiqua, mais se concentra de nouveau – Il faut que tu gères la famille d’Arsenius, s’il te plait.

Elle acquiesça, ayant toute confiance en son collègue. Carl se précipita sur l’estrade et s’appliqua un Sonorus. Un sort qui amplifia sa voix et la fit raisonner dans  toute la Grande Salle.

- QUE TOUT LE MONDE GARDE SON CALME !

Les cris cessèrent, mais l’agitation était toujours de mise. Malgré tout, il continua sur sa lancée :

- QUE TOUS LES PREFETS-EN-CHEF ET LES PREFETS ACCOMPAGNENT LES ELEVES DANS LEURS SALLES COMMUNES RESPECTIVES.
- Qu’est-ce que tu fiches, Carl !? On ne peut pas déserter la scène de crime ! s’écria Amos.
- Ouvres tes yeux, bordel ! commença-t-il après avoir éloigné sa gorge de sa baguette. On connait déjà le coupable. Notre but en tant que membre du conseil est de gérer cette situation de crise. Aides moi plutôt que de me contredire !
- Qu’est-ce que tu veux ? demanda Amos en laissant leurs différents de côté.
- Un portoloin, même plusieurs pour évacuer les civils. Je vais aider les préfets pour l’instant, ensuite j’irais au Ministère appeler de l’aide.

Carl et Amos échangèrent leurs places. Diggory monta sur l’estrade et demanda à Becka de créer des portoloins, avant de l’annoncer à l’assemblée. Quant à Carl, il se précipitait vers le centre de la Grande Salle, afin de faire exactement ce qu’il avait prévu. En chemin, il croisa Alexis, lui demandant l’aide des professeurs pour faire évacuer.

La nuit allait être longue…    

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Intrigue : Bal de Noël
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