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Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥
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MessageSujet: Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ EmptyLun 23 Mar - 17:03





WEASLEY

Molly Elfie
Le plus beau jour de ma vie fut lorsque tu me demandas de t'épouser. Après, il y a eu la naissance des enfants. ♥️



Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ Jcs4
Nom : Weasley, le seul qui me soit à jamais destiné, malgré tout, je garde bien en mémoire mes origines, mon nom de jeune fille, Prewett.
Prénom : Molly, un prénom tout droit sorti de l'imagination de mes deux parents. Elfie, comme en souvenir de ma grand mère.  
Age : 28 ans, et déjà trois enfants et deux coeurs battants en route.
Nationalité : Anglaise de souche.
Nature du sang : Sang-pur, même si ça m'importe peu.
Année / Métier : Mère à plein temps, avec les joie et les inconvénients, sans le moindre regret à l'horizon.
Patronus : Une Lionne, enragée pour protéger ses petits.
Épouvantard : La mort de ceux que j'aime soit mes enfants, mon mari, mes frères...
Qualités et défauts : Je ne suis pas la femme la plus facile qu'il puisse exister. Je le sais mieux que personne vu que je me supporte depuis la naissance. Facilement, lorsqu'on me voit débarquer, on décrit une femme bruyante, sans beaucoup de classe, sans notion de l'hypocrisie nécessaire pour vivre en société. je ne dirait qu'une chose ; ils ont raison. Pourtant, je ne pense pas que ce soit une tare en soi. Je suis bonne vivante, j'aime m'exprimer quand je suis heureuse, ou quand je ne le suis pas. Quand quelque chose est drôle, j'aime rire aux éclats. Quand quelque chose m'indigne, j'aime le faire savoir. Je n'ai pas eu ces envies en vieillissant. J'ai toujours été ainsi, depuis mon enfance. A l'époque, on disait que j'étais une enfant difficile. Aujourd'hui, on me juge et me regarde de haut. Personnellement, je trouve qu'être franche n'est pas un défaut. Je n'aime pas ces gens qu'ils se donnent des airs sympathiques alors qu'ils crachent dans le dos des autres. Moi, si quelqu'un me gène, je ne me fais pas violence, je lui dis c'est tout. C'est comme ça qu'on règle les choses, mais en les affrontant. Sûrement une des facettes du courage que m'a trouvé le Choixpeau à les onze ans. Je ne sais pas si je le suis vraiment, mais ce que je peux dire, c'est que je n'ai jamais hésité à faire quoi que ce soit pour ceux que j'aime ou pour prouver son intégrité, ma bravoure. Je suis une femme fière, peut-être un peu trop. Arthur dit que je suis têtue. Je ne le contredis pas. Pour le peu que le pauvre ose me dire parfois, je peux le laisser se moquer de temps en temps. Je ne suis pas castratrice, mais caractérielle, puis j'aime gérer les choses, prendre les décisions. Je suis contente qu'il m'accepte comme ça, d'ailleurs. C'est sûrement ce qui est le plus dur à supporter chez moi. Et encore, mon autorité naturelle m'aide beaucoup avec les enfants. Ma patience aussi, m'aide beaucoup. J'ai trois enfants à charge et deux jumeaux sur le point de naître, il faut beaucoup de patience pour gérer tout ça, et je suis très contente de celle que je suis rien que pour ça. Il y a d'autres facettes de ma personnalité qui me rendent fière de ce que je suis. Pas au point d'être narcissique, bien sûr, mais il n'y a rien de mal à être contente de sa vie. Par exemple, j'aime ma logique, mes capacités à comprendre les choses, à la analyser, à m'adapter. Le Choixpeau avait hésité à m'envoyer à Serdaigle avant de se rabattre sur Gryffondor qui me correspondait le plus, et je pense avoir tout fait pour honorer ce doute. A Poudlard, j'avais de très bons résultats en plus de mes qualités de sorcière souvent mises en avant par mes professeur. Ce qui poussa, par contre, les gens à m'apprécier, c'est sûrement ma joie de vivre, mon sourire, ma jovialité, presque à toutes épreuves, quoique je sois quelque peu à fleur de peau, assez lunatique depuis ma première grossesse...
Baguette : Je me rappelle comme si c'était hier de ma visite chez Ollivender. Il m'a proposé une baguette et celle-ci m'a choisi. Il a l'œil ! Bois de cèdre, ventricule de dragon, 24 cm. Le vendeur de baguettes m'a stipulé que les baguettes de cèdre choisissent les sorciers au fort caractère et que son cœur, lui offrait de puissants pouvoirs. A l'époque, je me suis arrêtée à l'idée d'un fort caractère. J'en étais tellement fière, en tant que femme, en tant que sorcière. Quant à sa courte taille, elle a toujours été parfaite pour ma petite taille.
Featuring : Alyson Hannigan


Vous me connaissez déjà, mes coquinous. Un petit indice : carl
Spoiler:
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Dernière édition par Molly E. Weasley le Lun 23 Mar - 21:53, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ EmptyLun 23 Mar - 17:03





Il était une fois,

une petite rouquine.
Il y a toujours eu une lueur de malice dans le regard de cette enfant.



La petite rousse de huit ans ne tenait plus en place. Elle faisait les cents pas dans le couloir de l'hôpital Ste Mangouste en frappant dans ses mains, un large sourire aux lèvres. Si son père était un poil plus inquiet, la petite, elle, était en joie. Il n'y avait aucune raison que ça se passe mal. Elle et son petit frère allaient compter un nouveau membre dans leur fratrie et il n'y avait rien de plus beau et d'excitant, à la fois.

Molly avait toujours été très famille. Elle préférait de loin passer du temps avec ses parents et son frère Fabian qu'avec les autres enfants du quartier. Ce qu'elle aimait le plus, c'était chahuter avec son petite frère, d'un an son cadet, dans le petit jardin de la demeure Prewett. Il y avait toujours quelque chose à faire ; un arbre sur lequel monter, un tas de feuille dans lequel plongé, et une balançoire où Lily aimait cette impression de voler quand Fabian la poussait de toutes ses forces. C'était la force de leur lien, un besoin d'être ensemble, ce qui n'était pas toujours facile à vivre, car, comme n'importe quel couple fraternel, il y avait des divergences.

En parlant du loup, celui-ci lui lança une boule de papier faite avec une page de la Gazette du Sorcier qui trainait près du siège où il était assis. Le choc fut si fort sur la tempe de sa grande sœur qu'elle s'indigna, en l'accusant d'avoir utiliser ses pouvoirs de sorciers pour la lancée avec plus de vitesse et de force. « Hey ! » perdit-elle son sourire en lançant un regard noir à Fabian. « Tu me donnes le tournis, Molly ! Viens t'asseoir. » lui ordonna le garçon de sept ans. Molly gonfla ses joues, sur le point de lui donner tort, quand elle fut coupée dans son élan par son père « Viens t'asseoir, Molly. ». Elle fit donc la moue et s'installa à côté de son frère, qui malgré qu'il soit son cadet faisait déjà quelques centimètres de plus que son ainée. Molly se pencha en avant et observa son père. Il avait les mains jointes, les coudes sur les bras du siège. Il fixait un point au hasard devant lui.

Molly aimait profondément son père. Arsène Prewett était un homme puissant, pas qu'il était riche ou respecté, il était plutôt une force de la nature. De puissant bras, des épaules imposantes, une mâchoire carrée, il dépassait tout le monde en taille. Son air renfrogné lui donnait des airs dangereux. Pourtant, il n'y avait pas plus doux et prévenant. Molly ne s'était jamais sentie plus en sécurité que dans les bras de son père. Ce qu'elle aimait, c'était qu'il n'y avait qu'aux membres de sa famille qu'il souriait. Elle se sentait privilégier. Puis, il était un bon père, jouant avec ses enfants et leur racontant des histoires au coucher. Bien qu'il soit sans discuter l'autorité suprême de la demeure familiale, Molly avait toujours vu Arsène comme un gros nounours avec qui elle se voyait se marier en grandissant, comme perdue dans son complexe d’Oedipe.

Une médicomage s'avançait à présent vers eux. « Tout s'est parfaitement passé. Vous allez pouvoir me suivre. » leur annonça-t-elle non sans un sourire en voyant les trois Prewett croisés leurs regards, tous heureux. Mais ce ne fut rien face à la joie de découvrir le petit Gideon Prewett. Alors que Arsène embrassait sa femme sur son front ruisselant de sueur, Molly et Fabian étaient tous deux penchés au dessus du couffin du petit dernier. Celui-ci les fixaient de ses grands yeux, cherchant à leur attraper les doigts. « Il te ressemble beaucoup, Fabian chéri. » dit alors la mère de famille, dans un sourire fatigué. Molly s'écarta du bébé, jalouse. « Viens là, ma Moly chérie. » A l'appel de sa mère, elle n'hésita pas une seconde pour la laisser l'enlacer doucement, du mieux qu'elle pouvait. « Tu as un rôle très important à jouer avec ton petit frère. Tu es son ainée, sa seule sœur. Il faudra que tu sois là pour lui et il en aura besoin, crois-moi. ». Molly lui promit. Elle se sentait déjà mieux. Sa mère était très douée pour soulager les maux de sa fille.

Camelia Prewett était une femme douce autant que dans son caractère que dans ses traits. Si elle était un peu ronde et pas très grande, elle n'était pas moins jolie. Molly aimait cette façon qu'elle avait de se transformer, de devenir dragon, lorsqu'elle était en colère. Alors qu'elle ressemblait à n'importe quelle petite ménagère semblant de jamais monter un ton plus haut que l'autre. Si elle était douce et peu autoritaire avec ses enfants ( réservant cela à son mari ), elle était capable de remettre à sa place n'importe qui oserait l'ennuyer. Depuis petite, Molly cherchait à lui ressembler, même si à ce moment là du récit, elle cherchait bien plus l'Amour de son père.

L'arrivée de Gideon ne changea que peu le fonctionnement de la petite famille, sauf peut-être que Molly s'accordait plus de temps pour s'occuper de son petit frère, réduisant ses temps de jeu. Dans l'ensemble, Molly eut donc une enfance heureuse, comblée d'amour et de rires. Bien sûr, ce n'était pas rose tous les jours. Après tout, elle était une petite fille énergique, indépendante, et expansive. Elle n'aimait pas suivre les directives et parfois se plaisait à juste défier ses parents.

***

« Hm... je décèle beaucoup de force de caractère, de puissance, et des capacités intellectuelles aussi... Serdaigle pourrait pousser vos capacités de sorcière au plus haut, mais pour vous, il vaudrait mieux... GRYFFONDOR ! ». La table des lions manifestait sa joie de voir une nouvelle entrer dans les rangs. Molly, elle, pensait à sa mère. Elle-même était Gryffondor, alors que son père était un Poufsouffle endurci. Elle se serait plu dans les deux maisons, mais sa préférence pour celle des courageux fit la différence. Elle se leva du tabouret et s'empressa de les rejoindre. Quelque uns lui souhaitèrent la bienvenue, un accueil qu'elle reçut avec le sourire. Ses frères allaient lui manqué, elle avait eu mal au ventre la veille de ce jour, inquiète de les quitter. Elle n'était jamais partie aussi longtemps aussi loin de sa famille, mais en voyant les visages de sa famille de Poudlard, elle fut inspirée à espérer qu'ils arriveraient à la faire patienter jusqu'à l'arrivée de Fabian à Poudlard l'année prochaine. Pour ce qui était de Gideon, elle n'avait plus qu'à se faire à l'idée qu'elle ne le croiserait jamais dans les couloirs de l'école de magie, leur écart d'âge trop important.

« Arthur Weasley », finit-il par être appelé pour être réparti. Molly regardait le petit garçon roux carotte qui montait sur l'estrade pour s'asseoir sur le tabouret. Il n'avait pas franchement l'air sur de lui, mais le Choixpeau n'hésita pas une seconde pour l'envoyer chez les Gryffondors. « Salut. » lui adressa-t-il en s'installa à côté d'elle. « Salut, moi c'est Molly. » n'hésita-t-elle à se présenter. « Arthur. je suis tellement soulagé ! Tous les Weasley ont été réparti à Gryffondor, et ça depuis que que le nom de ma famille perdure... J'ai eu peur d'être l'exception à la règle ! Et toi, tu voulais être dans cette maison aussi ? » « Un peu, je trouve que ça me correspond bien. ». Il lui sourit, elle lui sourit, encore inconscients de leur futur commun.

L'année qui suivit, elle vit Fabian entrer à son tour à Gryffondor. Molly s'était fait beaucoup d'amis dans la maison, mais elle reprit très vite ses anciennes habitudes en passant la majorité de son temps avec son petit frère, comme lorsqu'ils étaient petits. Un duo qui ne ravissait que peu le corps enseignant de Poudlard, sans arrêt entrain de les rappeler à l'ordre. Heureusement pour eux qu'ils avaient une année de différence, sinon ça serait le chaos en salle de classe...

Ce ne fut qu'en grandissant que la petite Molly commença à s'assagir, au grand damne de son frère qui dû trouver d'autres partenaires. Ce fut en troisième année que la jeune sorcière commença réellement à se mettre au travail et à montrer de quoi elle était capable. Elle montra de grands pouvoirs et les résultats de ses devoirs ne faisaient que monter. Ce fut aussi cette année-là qu'elle commença réellement à trainer de plus en plus avec Arthur Weasley, avec qui elle s'entendait réellement bien. Cherchant à se faire une vie en parallèle de sa famille, comme un réel besoin d'indépendance de la part de la jeune Prewett.

Si l'on devait résumer les année de Molly à Poudlard, on pourrait sûrement dire qu'elle en avait profité, qu'elle y avait pleinement vécu son enfance, mais que c'était au sein du Château qu'elle apprit à devenir une femme, à être comme sa mère, à quelques détails près. Ce fut durant ces années qu'elle arrêta de vouloir dire à tout bout de champs qu'elle voulait se marier avec son papa, tout simplement parce que ce fut entre les murs de l'école qu'elle découvrit ce qu'était l'Amour pour un homme qui était tout autre que son papa chéri...



Anomalie & Nut's © tumblr







Un jour,

le grand Amour.
il n'y a rien de précipité, je suis sûre de moi, je suis sûre de lui.



Molly se rappelle encore aujourd'hui du jour où elle sut qu'elle était tombée amoureuse pour la première fois. Elle était en 5ème année à Poudlard. Elle ne dormait plus depuis quelques temps à cause des examens qui approchaient. Elle était stressée et quand elle arrivait à se détendre, elle plongeait son nez dans les livres de la Bibliothèque. Elle était déterminée à donner le meilleure d'elle-même, sauf que ça la rendait folle.

C'était donc durant une de ces interminables soirée où Molly grattait non-stop des notes sur un parchemin, cherchant à y faire sortir tous ce qu'elle avait oublié de noter dans son cours sur les loup-garous. Presque satisfaite, elle allait terminer sa soirée en relisant le devoir qu'elle avait fait pour le lendemain pour le cours de potion, mais soudain, la panique. Elle fouillait dans son sac jusqu'à la plus petite poche, mais rien, son devoir avait disparut ! Sentant les grosses gouttes de sueurs froides glisser le long de sa nuque, elle fut prise part l'angoisse, à l'idée d'avoir perdu ce qui serait sûrement le dernier devoir de l'année où elle ne pouvait se permettre d'avoir zéro, pas à ce moment de l'année ! « Molly ? » Celle-ci leva d'un coup son visage de son sac, les yeux exorbités, le stress la faisant trembler, ainsi que le manque de sommeil sans doute. Assis non loin de là, Arthur Weasley avait quitté sa léthargie, visiblement inquiet pour sa meilleure amie. Elle lui exposait son problème, à la limite des larmes. Elle ne se calma que lorsque le rouquin lui saisit les épaules. « Calme toi. Il n'y a pas de raison de paniquer. Tu l'as sûrement oublié à la Bibliothèque. » « Par Merlin, la Bibliothèque ! Bien sûr, je l'ai laissé sur la table en partant toute à l'heure ! » « Eh ben, voilà, c'est réglé. » « Mais notre cours de potion est à la première heure ! La Bibliothèque ne sera pas ouverte et à cette heure-là, on n'a plus droit de quitter les dortoirs ! C'est la catastrophes. ». Sa réaction était tout bêtement exagérée, avec le recul, elle s'en était rendue compte, surtout en connaissant le Professeur Slughorn qui était plus que compréhensif. Pourtant, il n'y avait rien à faire, l'angoisse des examens avait pris possession d'elle. Devant elle, Arthur fronçait les sourcils. Il l'avait lâché et fixait la sortie du dortoir avec insistance. Quand soudain, il annonça d'une voix déterminée « Attends moi, ici. Je ne tarderais pas. » « A-Arthur... ? », mais il avait déjà quitté les lieux, passant par le revers du tableau de la Grosse Dame.

Comme il lui avait demandé, elle l'attendit. Il mit au moins une petite heure à revenir dans la salle commune des Gryffondors. Lorsqu'il passa le tableau, cela réveilla Molly en sursaut. Arthur avait les oreilles rouge et le regard un peu penaud. Elle voulut lui demander si il allait bien, mais il tendit un morceau de parchemin. « J'ai une heure de retenue et j'ai fait perdre 10 points à Gryffondor, mais j'ai ton devoir. Tu n'as plus à t'inquiéter, Molly. » Elle attrapa son devoir, bouche bée. Elle ne savait quoi dire, elle était choquée au possible. « Mais... mais... » réussit-elle tout de même à prononcer. « Ne t'inquiètes pas pour moi. Je... je n'aime pas te voir aussi mal. » Il rougit de plus belle avant d'ajouter : « Bon, je crois que je vais me coucher. On... on se voit demain, Molly. ». Il voulut un instant lui donner une bise, mais hésitant, il opta plutôt pour une petite caresse sur le bras de la demoiselle.

Après qu'il soit monté dans le dortoir des garçons, Molly resta quelques temps seule dans la salle commune. Les pensées se bousculaient dans son esprit. Elle pensa à tout ce qu'elle avait vécu avec le rouquin, l'attention qu'il lui donnait... Cette nuit-là, elle n'arriva pas à dormir, mais elle ne pensa pas une seconde à son devoir ou aux examens. Elle ne pensait qu'à une seule chose ; au dévouement de Arthur Weasley pour elle. Aujourd'hui, Molly savait qu'elle était tombée amoureuse du rouquin, parce que c'était cette nuit qu'elle sut qu'elle pouvait tout lui dire, tout lui demander, lui faire plus confiance qu'à n'importe qui...

***

« Écoutes... je ne sais pas si je fais bien, mais il faut que je me lance... » Molly n'avait jamais trouvé Arthur aussi mignon qu'à cet instant. En même temps, elle ne l'avait jamais autant trouvé séduisant que depuis quelques temps. Depuis leur retour à Poudlard pour leur 6ème année, Molly trouvait qu'il avait grandi. Il n'avait pas une épaisse carrure, mais à côté de lui, elle se sentait toute petite. Les traits de son visage s'étaient affinés lui donnant un air plus mature. Pourtant, il avait toujours les oreilles rouges lorsqu'il était gêné. Elle aussi l'était, mais elle ne pouvait s'empêcher de sourire.

Depuis l'année précédente, elle avait attendu ce moment, sans être capable de le provoquer. Elle était capable de tout juste pour montrer son courage, mais il s'était évaporé lorsqu'il fallut dire à Arthur qu'elle était amoureuse de lui. Elle se contenta de lui lancer quelques signes, quelques mots cachés, comme les filles aimaient faire et que les garçons ne comprenaient généralement pas. A ce moment précis, elle ne sut si il avait comprit ou si il avait pris la décision tout seul. Il n'empêchait qu'il était en face d'elle, passant sa main sur sa nuque, visiblement peiné pour trouver les mots. « Ne crois pas que c'est parce que Matthew t'a fait des avances que je te dis tout ça ! C'est juste que... tu vois... je ne veux pas... euh... » Molly pinça ses lèvres. Elle préférait oublier les pitoyables avances du Gryffondor de 7ème année qui cherchait juste quelqu'un avec qui perdre sa virginité avant de quitter les bancs de Poudlard. Personne ne voudrait réellement sortir avec la petite rouquine de Prewett. Elle n'était pas le modèle parfait de beauté, mais qu'est-ce qu'elle en avait à faire ? Elle ne voulait attirer qu'un seul regard, celui du garçon posté en face d'elle. « Bon, ce que je voulais dire c'est... » Ce fut ainsi qu'il fut coupé, sentant encore la chaleur du baiser de Molly sur sa joue. Il amena sa main à celle-ci, comme hébété. Quant à Molly, elle déglutit. Elle n'était plus aussi sûre d'elle qu'il y avait quelques minutes. Voulait-il réellement lui dire ce qu'elle avait imaginé ou était-ce qu'un énorme malentendu ? Elle se sentit rougir et trembler, jusqu'au moment où Arthur avait arrêté de rougir. Attrapant son visage de ses mains, il déposa un doux baiser sur les lèvres de sa Gryffondor.

Ainsi commença leur histoire d'amour. C'était devenu comme une évidence, comme si leur relation avant ça n'avait été que l'attente de leur amour. Il allait ensemble à la perfection. Elle le poussait à faire de son mieux, et lui, la poussait à s'assagir davantage. Quand un était en difficulté, l'autre usait de ses capacités pour le sortir de là. C'était déjà le cas avant, mais cette fois-ci, il y avait une véritable signification derrière les gestes de chacun. Ce qu'elle aimait chez lui ? Sa passion, son déterminisme, sa bonté, sa loyauté... Ce qu'il aimait chez elle ? Elle n'en savait que peu et encore aujourd'hui elle se le demandait. En tous cas, il semblait être capable de la supporter, c'était déjà ça.

Ce fut à la fin de la 6ème année qu'elle sut que c'était le bon. Arthur l'avait invité à une promenade romantique au bord du lac noir, pour profiter de leur dernière nuit à Poudlard avant les vacances d'été. Après cette promenade durant de longues heures, il lui demanda ce qu'elle dirait si il la demandait en mariage. Sur le coup, elle crut que ce n'était qu'hypothétique. Elle s'était alors empressée de faire un long discours sur l'indépendance qu'elle voulait avoir en tant que femme avant tout, même si elle ne savait réellement si c'était réellement ce qu'elle voulait. Ce fut en croisant son regard qu'elle comprit ; il ne rigolait pas, il était on ne peut plus sérieux. « Tu... tu veux te marier avec moi ? » « Molly. Peut-être que l'amour que tu me portes ne date qu'en ce début d'année, mais moi je sais que je suis éperdument amoureux de toi depuis qu'on a quoi... 13 ans. Pour ma part, je sais que je ne me trompe pas en te demandant de m'épouser lorsqu'on quittera Poudlard avec nos Aspics. Si tu veux encore de moi à ce moment là. Si tu ne veux pas... de ton indépendance féminine en priorité... » « Oui... » « Oui, quoi ? » « Je t'épouserai Arthur. Je n'ai aucun doute là dessus. ». Un peu plus tard dans la nuit, Molly rentra dans la salle commune vers quatre heure du matin, après avoir échappé au concierge que Arthur s'était coltiné. Elle s'était faite enguirlandée par la Grosse Dame, mais peu lui importait, elle n'avait jamais été plus heureuse.

***

Molly tint sa parole, même si il n'y avait rien de compliqué là-dedans pour la sorcière. Ses parents et ses beaux-parents leur payèrent un mariage simple, avec les familles et les plus proches amis. Simple allait très bien à la sorcière accomplie. Habillée dans sa robe blanche à traine et aux manches de dentelles, il y n'avait qu'une chose qui comptait ; lui dire oui. Dire oui à cet homme habillé d'une robe de sorcier violette au gilet orange. Elle sourit en s'avançant vers lui, au bras de son père, Arsène. Molly trouvait que son futur mari il avait les cheveux trop courts de les avoir couper pour l'occasion, mais ne put s'empêcher de penser qu'il était élégant.

Le long du chemin vers l'autel, elle pensa à son avenir, à ce qu'elle allait pouvoir faire. Ce mariage était une chose, une chose merveilleuse qui ne pouvait que renforcer son couple et donner de solides bases à sa propre vie. Surtout en voyant le sourire de Arthur, elle ne pouvait s'empêcher de se dire qu'elle prenait la bonne décision, malgré les critiques des soit-disant amies lui affirmant qu'il y avait bien meilleur parti qu'un homme qui cherchait à travailler dans le Département des détournements de l'artisanat moldu du Ministère de la Magie. On pouvait donc dire qu'elle commençait sa vie de sorcière sans amies, mais elle en avait que faire. Arthur lui serait suffisant, si elle était suffisante pour lui.

Un autre élément vint se mêler aux autres dans son esprit. Elle pensa au fait qu'elle n'avait pas eu ses règles ce mois-ci et donc à sa subite prise de poids notamment au niveau de son nombril. Elle connaissait assez bien la physionomie de la femme pour savoir qu'elle était enceinte, mais était-elle prête pour ça ? Comment Arthur allait-il réagir en apprenant la nouvelle ? Ils n'avaient que 19 ans et tous deux continuaient leurs formations respectives au Ministère. Comment allait-elle gérer les deux ? Voulait-elle gérer les deux ? Elle fronça les sourcils, pile au moment où son père lui déposa un baiser sur le crâne pour offrir le bras de sa fille à son futur gendre.

« Molly ? Ça va ? » Elle leva les yeux. Il était inquiet. Elle aimait tellement les rides qui se formaient entre ses yeux lorsqu'il était inquiet. Ça lui donnait un air plus adulte, plus protecteur. Elle sourit. « Je ne pourrais pas aller mieux. ». Il lui sourit, soulagé et heureux. Pourquoi s'inquiéter ? Arthur lui avait promis il y avait longtemps qu'il ne permettrait pas qu'elle s'inquiète pour quoique ce soit. Il serait toujours là pour elle, quelque soit les épreuves, les joies, les peines. C'était ça, le mariage. « Arthur Weasley, voulez vous prendre pour épouse, Molly Prewett ici présente ? » « Je le veux. » « Molly Prewett, consentez-vous à prendre Monsieur Arthur Weasley ici présent comme légitime époux ? » Elle plongea son regard dans l'océan de Arthur. « Oui. » « Vous pouvez embrasser la mariée. ». Le baiser fut comblé par les applaudissements des deux familles réunies. On notait un sourire s'étirant sur les lèvres des deux amants devenus mari et femme, pour toujours et à jamais.  


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Une femme,

une décision.
je suis une femme indépendante, la même femme qui fait ses propres choix, la même femme qui a décidé de devenir mère.



Lorsque Molly quitta Poudlard, ce fut avec les félicitations du jury. Elle avait obtenu ses Aspics avec brio. Elle avait les moyens de toucher les étoiles. Elle pouvait embrasser des carrières prestigieuses comme celle de politicienne, membre honoraire du Mangemagot, Avocamage... Son entourage lui énumérèrent des dizaines et des dizaines de types de travail qu'on pouvait trouver honorables dans le monde des sorciers. Seuls ses parents, ses frères et son petit ami s'étaient pliés sans difficultés à son choix ; elle voulait être Auror. Sa maîtrise rare des sortilèges lui permettrait haut la main de passer les tests et suivre ensuite sa formation. Ce fut d'ailleurs ce qu'elle fit. Elle passa les tests d'aptitude et de personnalité très rigoureux du Bureau des Aurors et les obtint.

Tout roulait pour elle. Elle allait se marier. Avec Arthur et toute sa famille et belle famille, ils s'activaient à frabriquer leur nouvelle maison, un petit havre de paix dans le Devon. Elle allait devenir auror dans deux ou trois ans tout au plus. Elle allait pouvoir vivre comme elle l'avait toujours voulu, comme sa mère, une femme d'intérieur parfaite, et comme elle inspirait être, une femme indépendante et forte. Son avenir était tout tracé. Jusqu'à ce jour.

« Je suis enceinte Arthur. » Il resta muet, comme soumis au Sortilège du saucisson. Pourtant, Molly voulait qu'il parle, qu'il hurle, qu'il pleure, qu'il la rassure... N'importe quoi pourvu qu'il ait une réaction. Bon, en vérité, elle espérait plus que tout qu'il l'accepte, qu'il se montre digne de sa confiance. A peine leur Lune de Miel passée, elle savait qu'elle ne devait plus tarder à lui dire. Ils étaient mariés à présent, si elle devait en parler à quelqu'un c'était bien à lui. « Mais dis-moi quelque chose bordel ! » Soudain, il la serra contre lui et l'embrassa, y mettant toute sa joie. « C'est merveilleux ça, Molly ! » « C'est... c'est vrai... ? » s'étonna-t-elle, le regardant avec une certaine méfiance. Ce n'était pas de la vraie méfiance, après tout, elle avait plus confiance en lui qu'en n'importe qui d'autre sur cette planète, pourtant, elle avait tout imaginé... sauf ça. A dix-neuf ans, un homme n'avait pas autant de joie à devenir père, surtout en faisant ses études au ministère, en poursuivant son rêve de côtoyer les moldus. Un enfant, ça viendrait tout chambouler, tout remettre en question, absolument tout. « Bien sûr ! Comment peux-tu en douter ?! C'est la plus belle chose qui soit. » « Mais... et nos études... ta formation Arthur. On... arrivera pas à gérer tout ça à la fois, puis si... » Il lui saisit la main avec douceur et l'enveloppa de ses deux grandes mains. « Molly. Rien n'est insurmontable, rien du tout tu m'entends ! Si tu veux de ce bébé, si nous le voulons tout en travaillant, tout en finissant nos formations, nous y arriverons. Nous ne sommes pas seuls. La question est, est-ce que tu es prête à avoir un enfant ? » « Je... » « Ne réponds pas en fonction de moi. C'est ton corps et moi je t'aime, et cela même si je dois attendre quelques temps avant de devenir père. Il n'y a que toi qui compte, ma chérie. » Ses lèvres tremblaient et comme pour s'empêcher de pleurer, elle se blottit contre lui, le serrant de toutes ses forces. « Promets moi que je pourrais être Auror. J'y tiens beaucoup, Arthur... » Il passa ses doigts dans les longs cheveux de feu de sa femme. « Tu feras une grande Auror, je n'en doute pas une seconde. » Elle laissa échappé un sanglot, mais c'était des larmes de joies. « Je t'aime... » réussit-elle à dire entre deux hoquets.

***

Cela faisait un peu plus de huit mois que les hormones de Molly lui faisaient des siennes. Elle était capable de passer de la colère à la joie en quelques secondes, passer de la faim de géant à des envies de jeûne en quelques minutes, comme passer d'une envie de fraise à une envie de fromage... Un vrai cauchemar. Si elle n'avait eu que très peu de nausées, elle se sentait beaucoup trop changeante à son goût. De plus, ça faisait près d'un mois qu'elle restait cloîtrée chez elle, plus capable de suivre sa formation d'Auror avec un ventre pareil... Vautrée dans un épais fauteuil, elle tâtait ses joues gonflée. Elle avait pris pas mal de poids depuis le début de sa grossesse et ça avait le don de la mettre de mauvaise humeur. Elle n'avait qu'une seule hâte ; que le bébé naisse et qu'elle puisse reprendre sa formation là où elle l'avait laissé. Il ne lui restait que quelques mois et elle l'aurait terminé. Elle pourrait enfin travailler, gagner sa vie, vivre pleinement.

Soudain, la porte s'ouvrit dans le tintement de la petite cloche d'entrée. Molly ne se retourna pas, une mine renfrognée au visage. « Chérie ? J'suis rentré. » Elle ne lui répondit pas. Arthur était parfait avec elle, il n'y avait rien à redire. Comme d'habitude, il était présent, attentionné... il restait le même, celui qu'elle aimait. Mais la jalousie de le voir se rendre au Ministère tous les jours la rongeait. Certes, elle s'était découvert une passion pour la cuisine après avoir expérimenté toutes les recettes de sa mère, un don particulier pour les sorts de tâches ménagères, et parfois, elle se surprenait même à être fière du travail bien fait, de la sorcière du logis qu'elle était devenue durant le dernier mois et demi. Mais ça n'empêchait rien au fait qu'elle était souvent seule durant la journée, ce qui avait le don de lui pomper le moral. Et il n'y avait pas seulement Arthur, il y avait ses frères aussi qu'elle jalousait. Fabian continuait tranquillement sa formation d'Oubliator. Quant à Gideon, il était encore à Poudlard ( pour sa deuxième année ), mais nourrissait déjà la carrière d'Auror. Elle était tombée bien bas pour jalouser son pauvre petit frère de douze ans. « Ah tu es là. » Il la trouva enfin, lui déposant un baiser sur le front. « Ça a été ta journée ? » lui demanda-t-il avec toute la sympathie du monde. « Oh ouiii, carrément ! » s'adonna-t-elle au sarcasme. Ce que Arthur ne nota pas, connaissant l'humeur de sa femme ces derniers temps. « J'ai une surprise pour toi. » se contenta-t-il de dire avec un sourire. « Hey, grosse baleine ! » Molly se retourna vivement et vit Fabian à côté de Arthur, un sourire malicieux étiré sur les lèvres. La mauvaise humeur de la future mère l'abandonna aussi sec. Elle se leva, aidée par Arthur et alla serrer son petit frère dans ses bras, même si celui-ci faisait bien une tête de plus qu'elle.

En vieillissant, Fabian Prewett avait grandi à n'en plus finir, mais un peu aussi en tours de tailles, rappelant à Molly leur mère, mais reconnaissait bien là la carrure caractéristique de leur père. « Dit-il. » finit-elle par dire en enfonçant son index dans une des poignées d'amour de Fabian. « Qu'est-ce que tu fais ici ? » « Je viens prendre des nouvelles de ma grande soeur ! Ça pousse tout ça. » caressa-t-il le ventre tendue de Molly. « C'est pour bientôt, non ? » finit-il par demander à Arthur. « Oui, oui, notre médicomage nous a assuré que ça serait sûrement dans les jours à venir ! Elle a avancé la date, nous allions justement l'annoncer à vos parents et aux miens ! » annonça-t-il plein d'entrain et de joie.

Fabian passa le repas du soir et la soirée avec le couple, heureux de raconter ses derniers exploits en tant que futur Oubliator. Ils étaient tous devant un bon feu quand soudain, Molly se sentit toutes choses... Elle fronça les sourcils de douleur, mais ne s'inquiéta pas, habituée aux multiples désagréments de la maternité, mais lorsqu'elle sentit son pantalon se tremper, elle commença à se poser des questions.

Lorsqu'on l'emmena à Ste Mangouste, elle était étonnement calme. Elle ne disait rien, se contentant de respirer profondément et en se concentrant sur ses contractions. Malgré qu'il soit si tard, elle fut vite prise en charge. Lorsqu'elle commença le travail, il était minuit passé...

***

Ses yeux étaient si grands et si petits à la fois... si profond et si hasardeux en même temps... Lorsque Molly croisa le regard de son enfant, elle fut comme envoutée. Elle avait passé tant de mois avec un ventre énorme, elle n'aurait jamais imaginé qu'une chose aussi belle y était enfermé dans l'attente de ce moment. Un moment particulier où elle n'entendait que son cœur battant la chamade tout en sentant son petit cœur contre sa poitrine. Le bébé montrait déjà une chevelure roux carotte comme son père, ce qui la fit rire. Pourtant, il n'y avait rien de drôle là dedans.

C'était devenu une évidence, une valeur sûre... c'était comme si son esprit avait été plongé dans le noir pour avoir enfin retrouver la lumière. Son fils était magnifique, le plus beau des garçons... Lorsque la médicomage le prit pour effectuer quelques examens magiques, elle se sentit perdre pieds. Elle levait les bras, trop épuisée pour protester. Qu'on le lui ramène, qu'on la laisse profiter de ce moment, qu'on ne la sépare jamais de lui. Les examens de durèrent qu'un instant, mais celui-ci dura une éternité où Molly eut le temps de penser à son avenir. La dernière fois qu'elle avait eu un tel débat intérieur, ça l'avait laissé avec pleins de questions en tête, pleine d'incertitudes... En ce jour, c'était définitivement différent. Elle n'avait jamais été aussi sûre de ce qu'elle voulait pour sa vie qu'à cet instant. Pourtant, on pouvait dire qu'elle avait toujours eu des ambitions, mais ce n'était rien face à tout ça, à lui, à son enfant. Elle n'avait que faire de faire carrière, de devenir une grande sorcière, de devenir Auror. Que pouvait-elle faire de mieux que donner vie à une si belle créature... ?

Lui donner tout son temps, lui donner sa vie, lui donner son temps, lui donner... de l'amour, encore et encore de l'Amour jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus et devienne un homme aussi extraordinaire que son père... « Oh Molly... ! Il est... il est... » Elle remarqua enfin l'entrée de son mari. Il avait les yeux remplis de larmes alors qu'il regardait leur enfant n'osant le prendre des bras de la médicomage. Celle-ci le posa de nouveau contre Molly et tout de suite elle se sentit mieux. Doucement, elle prit la main tremblante de Arthur et la posa délicatement sur le petit crâne de leur garçon. « Il a un nom, ce petit ? » demanda leur médicomage. « On avait pensé à William. » « Arthur. William Arthur Weasley. » dit-elle tout simplement, provoquant une nouvelle crise de larme de la part de son mari. Elle, elle se contentait de serrer son fils dans ses bras, en sentant son odeur, son innocence...    


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Une mère

et ses responsabilités.
il n'y a que lorsque je suis devenue mère pour la première fois que j'ai su que c'était ce que j'avais toujours voulu faire de ma vie.



12 décembre 1972
22 août 1976



Deux dates toutes aussi importantes que l'anniversaire de Bill, le 29 novembre 1970, car elles marquent toutes deux les naissances respectives de Charles Arsène et de Perceval Ignatius.

Mère de trois enfants, Molly n'aura plus jamais à s'ennuyer au Terrier. Toutes les connaissances de la petite famille pensaient réellement qu'elle allait finir par regretter sa formation d'Auror. Oui, des fois elle y pensait, mais lorsqu'elle croisait les regards bleutés de ses fils, elle oubliait le moindre remord. D'ailleurs, y en avait-il ? Molly ne parlerait jamais de remords, peut-être de nostalgie, mais comme on regrettait son enfance et son innocence. Devenir mère l'avait fait grandir, rendu mature. Cela ne pouvait se transcrire à toutes les autres femmes, mais pour Molly, elle avait eu enfin l'impression de devenir adulte lorsqu'elle mit au monde William.

Elle avait découvert ce qu'était de laisser tomber l'égoïsme de la jeunesse pour le don de soi. Elle avait commencé à s'intéresser à la politique lorsqu'elle comprit que l'avenir de ses enfants en dépendait, oubliant le côté rebelle de l'adolescence pour les opinions plus réalistes et plus encrées dans la société actuelle. Elle avait appris à être patiente et plus réfléchie, ce qui était favorable à l'extérieur mais aussi à l'intérieur du Terrier.

Pourtant, malgré les deux autres grossesses qu'elle choisit et accepta, elle cherchait toujours à avoir une vie en dehors de sa famille, et notamment celle de Arthur, dont le métier au sein du Ministère lui prenait du temps, de l'énergie, mais aussi beaucoup de plaisir. Il pouvait vivre sa passion toute la journée et revenir le soir profiter de son bien le plus précieux ; sa femme et ses enfants. Dans le même principe, Molly se chercha beaucoup de loisirs extra-famille. Elle aimait lire lorsque tous ses enfants faisaient la sieste. Elle aimait sortir dans le Londres Magique, même si c'était toujours avec ses enfants sous la baguette. Elle se rendait le plus souvent possible au Ministère, pour rendre visite à ses anciens amis de la formation. Tous les jours, elle cherchait une bonne raison pour sortir de la maison, même si parfois, elle voulait juste rester avec ses garçons à qui elle faisait la classe à domicile.

Parce que définitivement, ce qu'elle aimait le plus dans la vie, c'était ses enfants, s'occuper d'eux, rire avec eux, et même les cris restaient les meilleurs moments de sa journée. Sortir, c'était seulement parce qu'elle ne voulait vieillir avant l'âge. Elle n'avait que 27 ans et si elle voulait rester saine d'esprit, elle devait trouver la femme qui disparaissait la journée pour la retrouver généralement que lorsqu'elle était avec Arthur. Pourtant, n'était-elle pas plus heureuse en tant que mère ? Sûrement. Lorsqu'elle les voyait, elle ne pouvait s'empêcher de penser que la meilleure chose qu'elle n'avait jamais fait, c'était eux. Sa plus grande fierté.

***

« Maman ? ». William s'approchait de sa mère, elle-même berçant le petit Percy après son biberon de l'après-midi. Molly sourit en voyant son petit garçon, à présent âgé de six ans. William avait le regard vif et noué d'un intelligence rare pour un garçon de cet âge. Pas cette intelligence logique faisant de lui un surdoué, mais plutôt une intelligence mature et sociale. « Tu ne joues pas avec ton frère ? » demanda-t-elle, en reposant de nouveau son regard sur son bébé. « Charlie met toujours tout en désordre... il ne sait pas jouer comme je veux. » Même si son ainé semblait remonté contre la vivacité de son petit frère, Molly lui adressa un sourire, et comme pour ponctuer les dires du garçon, un ramdam se fit entendre à l'étage sous les exclamations pleines d'entrain de Charles. Il était vrai que les deux premiers garçons de la mère au foyer étaient définitivement différent. Si un était mature pour son âge, l'autre était un enfant de quatre ans rieur, très actif et manquant particulièrement de concentration. « Qu'est-ce qui t'arrive mon grand ? » finit-elle par lui demander alors qu'il venait de se laisser tomber dans le divan à côté de son fauteuil. Celui-ci semblait chercher ses mots, comme pour éviter de lui-même des phrases très enfantines. Son expression se rapprochait très bien de l'expression soucieuse de son père. D'ailleurs, tous ses enfants se caractérisaient bien plus avec les traits de leur père que de leur mère. Ce qui allait très bien à Molly. « Pourquoi tu ne travailles pas comme Papa ? » finit-il par demander. Molly se mit à tousser, surprise au possible. Il était vrai qu'elle ne s'était jamais attendue à voir un de ses enfants lui demander une telle chose, surtout pas à cet âge. Elle pensait avoir le temps pour expliquer tout ça, à un enfant plus âgé, plus amène à comprendre. « Ca t'inquiètes de me voir sans travail, mon chéri ? » demanda-t-elle, histoire de déceler l'état d'esprit de son ainé. « Non... Mais Papa travaille, oncle Fabian et oncle Gideon aussi... Tu n'as pas droit de travailler, toi ? » « Bien sûr que j'ai droit de travailler mon chéri. Personne ne me l'interdit. » Molly fronçait légèrement les sourcils. Ce n'était pas la première fois qu'elle entendait ça. D'anciens camarades avaient crié au scandale en croyant que c'était Arthur qui avait poussé Molly à rester à la maison à la naissance de William. Une supposition de ce qu'il y avait de plus faux, pensant que c'était impossible que Molly Elfie Prewett ait pu renoncer à une vie de femme indépendante et fière. Mais en quoi cette vie de mère n'était pas une fierté et une façon d'être indépendante ? Bill fixait sa mère de son regard bleuté brillant d'une étrange lucidité. Molly avait toujours pensé que son premier fils n'était pas comme les autres, et en plongeant son regard ainsi dans le sien, elle ne pouvait que davantage le penser. « M'occuper de vous c'est le travail que j'ai choisi, mon cœur. » Elle lui fit un signe de venir s'asseoir sur ses genoux. Ce qu'il fit en plongeant son visage dans le cou de sa mère, montrant qu'il restait un petit garçon. « Ce n'est pas à toi de te soucier de ta maman, Billie. Tout ce que tu as à savoir, c'est que Maman est la plus heureuse des sorcières. Parce qu'elle a un ainé fils merveilleux, un cadet en pleine santé et un petit dernier plein de promesses. » « Je t'aime maman... » « Je t'aime aussi mon chéri. Je t'aime très fort. » Ils restèrent ainsi et même le petit Perceval, qui avait ouvert les yeux, n'osait casser ce silence réconfortant. Quand soudain, un cri s'éleva dans les escaliers ainsi que des pas tonitruant les dévalant. Un petit bonhomme au sourire large comme deux souaffles débarquait dans le salon, une figurine d'hippogriffe à la main. « Tada tada tada tada l'hippopo ! BILL ! 'iens jouer ! » Percy se mit à pleurer devant tant d'effervescence. « Charles ! Ne t'ai-je pas dit de jouer dans ta chambre ?! » le réprimanda-t-elle en essayant de calmer son petit dernier. Bill avait quitté les genoux de sa mère pour attraper la main de son frère. « Viens, Charlie. » Molly observa son fils tirer son frère vers les escaliers, un sourire attendri aux lèvres. « Attendez les garçons. Vous ne voulez pas jouer dans le jardin ? » Charlie ne se priva pas pour annoncer sa joie. « Tu joues avec nous, Maman ? » demanda Bill. « On va tous jouer. » Comme si il captait tout ce qui se passait autour de lui, Percy se calma et commença à agiter ses bras.

L'après-midi toucha à sa fin, Arthur rentra plus tôt à sa plus grande joie. Ce fut ainsi qu'il tomba sur sa petit famille, tous assis sur une couverture sur l'herbe. Jouant avec les vieilles figures des enfants, même Percy avait la curiosité de voir ce que ça pouvait faire d'agiter frénétiquement l'hippogriffe de son grand frère. « Papa ! » Molly leva son regard et sourit en voyant arriver son mari. Ses deux plus grands s'étaient déjà précipités dans les bras de leur père. Arthur déposa un baiser sur les lèvres de sa femme, lui demandant comment s'était passé sa journée. Sa journée ? Ce fut en observant Arthur jouer avec ses enfants, profitant des dernières lueurs du jour, qu'elle pensa à quel point ses journées étaient parfaites, avec leurs hauts et leurs bas, mais si elles finissaient toujours ainsi, il n'y avait sûrement rien de mieux.

A tout ceux qui osent dire que ma vie n'est qu'une blague, qu'un quotidien inintéressant. Je leur répond qu'il n'y a rien de plus intéressant que de voir l'évolution de la vie, ses enfants grandir, pour ensuite se réfugier dans les bras de l'amour de sa vie. Qu'est-ce qu'il y a de mieux que l'ambition ? Sans hésiter, l'Amour.



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Une guerre,

une volonté de fer.
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Les mains soutenant son dos, Molly Weasley tapait du pied, une expression crispée marquée sur son visage. Arthur, assis à la table de la salle à manger, reconnaissait très bien la colère de sa femme. Souvent, en la voyant dans cet état, il ne comprenait jamais ce qui en était la cause, d'autant plus dans son état. Il zieuta sur l'immense ventre qu'elle arborait, se demandant parfois comment son petit bout de femme pouvait tenir sur ses petites jambes sous un tel poids.

En voyant Arthur maintenir son silence, Molly perdit patience. Elle frappa sa main sur la table et son mari sursauta, prouvant qu'il était encore vivant et surtout conscient. « Tu aurais pu me parler de ça tout de même ! » « Molly... je ne voulais pas t'inquiéter... » « M'inquiéter ?! C'est moi qui devait devenir Auror dans cette maison, je suis la plus amène à supporter ce genre de responsabilité ! » « Veux-tu bien t'asseoir ? » ne se laissa-t-il démonté en montrant la chaise à son côté. Les lèvres pincées, Molly voulait restée fière, campée sur ses positions, mais ne put refuser l'offre, même si elle ressemblait plus à un ordre.

Cette grossesse était sûrement la plus éprouvante qu'elle n'avait jamais vécu. Elle n'était qu'au sixième mois, pourtant, elle avait l'impression d'être aussi grosse et affaiblie qu'au huitième mois de ses précédentes grossesses, voir plus. En apprenant qu'elle était enceinte de jumeaux, tout s'expliquait. Il n'empêchait qu'elle se sentait très fatiguée, ce qui n'était guère dans ses habitudes. Elle se mit à caresser son ventre tout tendu, sentant déjà ses deux garçons gesticulés, comme en réponse à la dispute qui se déroulait hors du ventre de la maman. « Je ne t'ai jamais rien caché, Arthur. Je pensais réellement que tu en faisais de même. Par Merlin, je n'arrive pas à croire que j'ai appris ça de Carl Londubat ! »

Molly connaissait bien la famille Londubat, ses parents connaissant depuis longtemps Augusta Londubat. Si les deux familles n'avaient que faire de leur sang pur, elles s'étaient liées justement de par cette caractéristique. C'était en apprenant les idéaux différents de leurs congénères, que les Prewett et les Londubat s'étaient liés d'amitié. Ce fut donc ainsi, malgré l'année de différence et leurs maisons qui séparaient Molly et Carl, qu'ils apprirent à s'entendre et à s'apprécier depuis leur enfance. Et si les deux sorciers avaient tous deux des emplois du temps terriblement chargés, de deux manières totalement différentes, ils essayaient de se rencontrer de temps en temps. D'ailleurs, leur dernière rencontre datait de la journée même. Les derniers événements tragiques ayant lieu à Poudlard, accentuant la mort de Dumbledore, avaient mis le monde sorcier en émoi. Soucieuse de l'état de son ami d'enfance, Molly avait pris des nouvelles de Carl et de son petit frère Frank. Il s'était avéré que le nouveau Membre du Conseil était dans un état lamentable, enfin, ce qu'observa Molly en le voyant avec ses cernes violacées et sa barbe vieillissante.

« Carl n'aurait jamais dû te parler de l'Ordre. » affirma Arthur, sans se défiler. Molly fronça les sourcils. Si elle affirmait qu'elle n'était pas castratrice avec son mari, au fond, elle détestait quand il la défiait, ce qui n'était pas dans les habitudes de Arthur. « Il a bien fait au contraire ! Je lui ai dit que j'en ferais parti ! Raaahh Arthur ! Comment as-tu pu ?!! Je ne cesse de me demander comment je pourrais aider le monde magique, comment je pourrais rendre le monde meilleur pour les enfants, et toi ! TOI ! Tu joues les justiciers dans mon dos ! » « Je suis le chef de famille, Molly. Laisse moi m'occuper de ça. » « Arthur Weasley ! Tu ne l'as jamais fait alors tu ne vas quand même pas te mettre à jouer les hommes conservateurs !?! » « Ce n'est pas une histoire de conservation des traditions, j'en ai que faire et tu le sais très bien. » Il restait calme, sachant qu'il n'y avait que de cette manière qu'il pouvait faire réagir Molly dans son sens. Malgré tout, elle sortit de ses gonds : « ALORS ARRÊTE DE ME PRENDRE POUR UNE MOINS QUE RIEN ! » hurla-t-elle en se levant d'un coup, les yeux bordés de larmes. A bout de force, Molly se laissa tomber, retenue de justesse par Arthur qui l'aida à s'asseoir sur la chaise. En bas des escaliers, trois petits garçons fixaient leurs parents avec une lueur de peur et d'inquiétude dans leurs regards. « Ce n'est qu'une petite dispute, les enfants. Retournez jouer à l'étage, Maman va très bien. » Charlie rebroussa chemin. Quant à Bill, du haut de ses huit ans, semblait moins dupe. Il prit tout de même Percy dans ses bras et le monta à l'étage.

Un silence s'était installé au sein du couple. Il n'était pas pour autant tendu ou pesant. Molly observait juste les rides entre ses sourcils traduisant son éternel inquiétude pour elle et sa famille. « Cette grossesse m'inquiète beaucoup tu sais... Je... je ne voulais pas non plus ajouter l'existence à l'Ordre du Phénix à mes inquiétudes. Je ne doute pas de tes capacités et c'est justement parce que je sais de quoi tu es capable que je m’inquiète. Je sais que maintenant que tu es au courant, tu ne reculeras pas. » Molly s'était détendue, la fatigue l'aidant un peu. Elle posa sa main sur la joue de son mari, qu'il saisit aussitôt pour renforcer l'étreinte douce. « Je vais très bien Arthur. Les jumeaux vont très bien aussi. Je ne parle pas d'aller sur le terrain, de me battre contre Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom en personne. Je veux juste... me rendre utile. Si cet Ordre est bien l'héritage de Dumbledore, je veux en faire parti. Tu comprends ? » « Pourquoi crois-tu que je sois membre ? Bien sûr que je comprend Molly... » Ils profitèrent de leur proximité un instant jusqu'au moment où Molly se leva, cette fois-ci avec plus de précautions. « Je vais envoyer un hibou à la famille de Arsenius Samuels. C'est la moindre des choses après ce qui s'est passé... » « Je la signerais. J'ai bien connu Arsenius, même... même si c'était officieusement... » Ainsi, Molly se laissa occuper par sa tâche et le couple ne parla de nouveau de cette histoire que le lendemain, où ils rencontrèrent les autres membres de l'Ordre de Albus Dumbledore.

***

Aujourd'hui, au mois février 1978, moi, Molly Elfie Weasley, je cherche toujours à être à la fois une femme de la révolution, ainsi qu'une mère accomplie. Une tâche ardue lorsqu'on est enceinte de deux jumeaux déjà particulièrement vifs, prenant toute mon énergie. Ce qui se passe dans le monde magique m'inquiète, j'ai des peurs. Rien de plus naturel, mais je n'ai jamais été aussi dictée par mes peurs qu'en ces temps douloureux. Mais je les combats avec la ferveur et avec la dignité qui me sont liées depuis toujours. Et malgré tout, je me sens capable de protéger ma famille, telle la lionne que j'ai toujours été, depuis la naissance de mes frères, en passant par mon admission chez les Gryffondors, jusqu'à devenir mère à mon tour.

Ceci est un message pour ceux qui nous veulent du mal. Qu'ils essayent de toucher à mes garçons ( mes enfants et mon mari ) et ils verront tous enfin quelle sorcière je suis, quelle sorcière j'ai toujours été et ça même en choisissant de ne vivre que pour mes enfants.


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Dernière édition par Molly E. Weasley le Jeu 9 Avr - 16:12, édité 17 fois
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MessageSujet: Re: Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ EmptyLun 23 Mar - 17:12

Molly 32 oh

(Re)Bienvenue et bon courage pour ta fiche coeur


Dernière édition par Valentina O. Dolohov le Lun 23 Mar - 17:22, édité 1 fois
La liberté de l'aigle en plein vol

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MessageSujet: Re: Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ EmptyLun 23 Mar - 17:20

Molly ! carl carl carl

Bon courage pour cette nouvelle fiche leche
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MessageSujet: Re: Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ EmptyLun 23 Mar - 17:24

Thks les amis Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ 1465636780
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MessageSujet: Re: Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ EmptyLun 23 Mar - 17:25

Mollyyyyy calinou
Trop chouquette avec son bedon ! Et tu avais raison, c'est l'avatar parfait waw
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MessageSujet: Re: Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ EmptyLun 23 Mar - 17:27

Contente que tu sois de mon avis waw
La liberté de l'aigle en plein vol

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MessageSujet: Re: Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ EmptyLun 23 Mar - 17:28

Tu vois Lux, les femmes enceintes c'est mignon 12
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MessageSujet: Re: Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ EmptyLun 23 Mar - 18:09

Sur les autres, oui red
rule doreanien n°1 ¤ Do as I say, not as I do

Dorea Dearborn

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MessageSujet: Re: Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ EmptyLun 23 Mar - 18:47

Mollyyyyyyyy waw
Bienvenue, bienvenue, bienvenue (ouais reuh mais on s'en fiche) ! Bon courage pour ta fiche et ton bidon leche

Nox Z. Yaxley

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MessageSujet: Re: Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ EmptyLun 23 Mar - 20:48

Molly ♥️ super choix ! J'ai hâte de lire ta fiche !
Rebienvenue parmi nous ! Smile
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MessageSujet: Re: Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ EmptyLun 23 Mar - 21:56

Merci, merci. Je sens que ça va être long l'écriture de l'histoire, mais je la finirais sans peines dans la semaine luxinette <3
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MessageSujet: Re: Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ EmptyVen 27 Mar - 10:09

Je vais essayer de finir l'histoire ce week end, mais je pense avoir besoin d'un peu plus de temps. Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ 1465636780
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MessageSujet: Re: Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ EmptyVen 27 Mar - 10:25

Mon dieu, j'adore ta Molly ! waw

Je sais, c'est pas bien de flooder lalala
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Lux A. Yaxley

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MessageSujet: Re: Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ EmptySam 28 Mar - 1:06

Alors pourquoi tu floodes ? lalala

Pas de soucis Carlito ! Toi aussi tu tentes de battre un record pour la fiche la plus longue de Who avec Debra ? mdr
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MessageSujet: Re: Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ EmptyMar 31 Mar - 10:04

Oui, je délire un peu je l'avoue... >_>
J'ai testé une nouvelle façon d'écrire mon histoire ( j'ai toujours fait comme j'ai fait pour Carl, j'ai voulu changer ^^ ), mais du coup, ça prend un temps fou ! XD
Mais j'vais y arriver ! ^o^

Valentina > Contente qu'elle te plaise coeur
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MessageSujet: Re: Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ EmptyDim 5 Avr - 22:55

10.814 mots à battre mon chou carl

Bon courage pour la fin de ta fiche et re-bienvenue (à la bourre mais on va dire que c'est parce que la mienne me tenait occupée hein Arrow)
fugitiverun for your life

Lily R. Evans

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MessageSujet: Re: Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ EmptyLun 6 Avr - 9:25

J'étais certaine d'avoir posté ici ! tss
Rebienvenue mon chouuu coeur
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MessageSujet: Re: Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ EmptyMar 7 Avr - 9:35

Merci merci ! coeur

Je vais essayer de te battre debranita, mais je vais sûrement essayer de la finir !! >_>
Je vais finir ça dans la semaine promis *o*
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MessageSujet: Re: Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ EmptyMer 8 Avr - 16:35

J'ai enfin terminé ! J'espère que ça sera à la hauteur de vos espérances pour notre petite Molly Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ 1465636780
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MessageSujet: Re: Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ EmptyMer 8 Avr - 19:31





Bravo, tu es validé(e) !


Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ 140929070056588288

Bravo à toi, tu as passé l'étape de la validation avec brio, et tu vas enfin pouvoir venir t'amuser avec nous Pour bien démarrer, n'oublie pas d'aller ouvrir ton sujet de relations ici ! Tu t'y feras pleins d'amis ! Ainsi que d'aller faire un petit tour du côté de la section gestion des rp qui se trouve pour commencer à jouer directement ! D'ailleurs, si tu veux un peu d'animations dans tes rps, tu as le choix de t'inscrire ici. Tu peux aussi ouvrir un journal intime si tu le souhaites, mais n'oublie surtout pas d'aller acheter un hibou et d'aller à la poste magique ouvrir ta boîte aux lettres ! Pour remplir ton profil, tu peux aussi passer par ici te commander un joli rang. Enfin, si tu trouves Who trop chouette, vote un coup pour lui ici.

Comme tu es un petit peu vieux, tu peux aussi aller recenser ton petit métier et te trouver un petit appartement ou une petite maisonnette chez l'agent immobilier du coin, il se fera un plaisir de t'aider.

Toute l'équipe de Who te souhaite encore une fois la bienvenue, et espère que tu t'y plairas
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MessageSujet: Re: Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ EmptyJeu 9 Avr - 12:32

Merciii, j'me met au travail !!! ^o^

Debra M. Grant a écrit:
10.814 mots à battre mon chou carl

Bon courage pour la fin de ta fiche et re-bienvenue (à la bourre mais on va dire que c'est parce que la mienne me tenait occupée hein Arrow)

Tu m'as battu à plat de couture ! Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥ 1465636780



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Molly Weasley - Je suis peut-être mère avant tout... ♥
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