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Moony - Homo homini lupus est
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MessageSujet: Moony - Homo homini lupus est Moony - Homo homini lupus est EmptyDim 5 Avr - 0:51





Lupin

Remus




Moony - Homo homini lupus est AndrewGarfield28
Nom : Lupin
Prénom : Remus : conseil et protection. C'est un prénom ancien, chargé d'histoires et légendes. Puis, il y a John, un héritage de mon grand-père Moldu, un médecin un peu fou, mais terriblement généreux.
Age : 17 étés au compteur.
Nationalité : L'Angleterre pluvieuse et verdoyante.
Nature du sang : Mon père est un sorcier de souche, ma mère quant à elle, est une Moldue ; Ce qui fait de moi un sang-mêlé. Mais peut m'importe réellement.
Année / Métier : 7ème année.
Patronus : Un loup gris. Pas vraiment étonnant, quand on y réfléchit bien...
Épouvantard : Une lune, pleine et ronde, scintillante. Elle me rappelle ma malédiction, la croix que je dois porter tous les mois depuis mes cinq ans.
Qualités et défauts : Intelligent - Brave - méfiant - timide - Introverti - réservé - studieux - Loyal -Sincère - Réfléchi - Naif - empathique - Juste  -  Génereux - Secret - Responsable - Ouvert - Envieux -  
Baguette : Bois d'hêtre, 26 centimètres, souple, possédant un crin de licorne,.
Featuring : Andrew Garfield


Bonjour, bonjour. Donc moi c'est la fille qui n'a pas de pseudo fixe pour l'instant. En mode Ninja J'ai 17 balais et suis actuellement en Term L. Je suis tombée sur le forum via PRD, et il avait l'air tellement parfait que je n'ai pas hésité.
Ah, et vous êtes des méchants pour le mot de passe.  Arrow
Moony - Homo homini lupus est 100px-126,327,0,200-Whomping_willow_winter


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Dernière édition par Remus J. Lupin le Lun 6 Avr - 11:11, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Moony - Homo homini lupus est Moony - Homo homini lupus est EmptyDim 5 Avr - 1:01





Mon

histoire
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Il marchait vite, la tête enterrée sous son épaisse écharpe tricotée main par sa femme. Son amour, l'être qu'il aimait plus que tout au monde, sans oublier son fils bien sûr. Le sol était humide, poisseux et la bouillasse terreuse ne semblait pas vouloir quitter ses semelles. Il secoua la tête tout en soupirant avec exaspération ; un coup d'œil à la montre gravée d'argent à son poignet lui confirma ses craintes ; il était en retard, sa femme devait se faire un sang d'encre, surtout depuis que les Loups s'étaient mis à traîner dans les environs. Les Moldus n'avaient rien vu bien sûr, mais les Sorciers, eux, n'étaient pas dupes. On assistait depuis quelques jours à un exode des familles porteuses des chapeaux pointus de la vallée : personne ne veut vivre et élever une famille dans un tel climat de crainte, pour sûr. Mais pas lui : il n'avait pas peur des loups, sa maison se trouvait sur une petite colline et était suffisamment encerclée de sort de protection pour qu'il soit prêt à tout.
La fine bruine qui tombait se transforma bien vite en une pluie battante, qui trempait jusqu'au dernier de ses os. Les remparts inhabituels des arbres, et l'aspect terreux du chemin qu'il arpentait lui sautèrent aux yeux : s'était-il trompé de chemin ? À en juger par son esprit embrouillé et ses pas hésitant, c'était fort possible. L'alcool ne lui avait jamais réussi pour tout dire.
"Perdu ?" La voix se mêlait au fracas de la pluie, et tout en sursautant, l'homme au manteau dégoulinant se retourna non sans porter instinctivement la main vers sa baguette. La silhouette qui se découvrait à ses yeux était élancée et musclée, à demi cachée par la pénombre de la nuit. " Ce n'est pas le moment pour s'attarder à l'extérieur, les lycanthropes traînent la nuit, vous savez.." Reprit la voix aux accents grave et mouvants. Un sorcier. " C'est sûr que ces saloperies de loups nous rendent la vie bien difficile.. Il n'y a plus qu'à prier que le ministère nous débarrasse de ces créatures infâmes. Ce ne sont des monstres : ils ne méritent rien d'autre que la mort, si vous voulez mon avis" Sa voix était pâteuse et embrumé, comme s'il flottait dans un rêve, mais le dégoût que lui inspiraient les loups était bien ancré dans chaque nerf de son corps, et il ne pouvait s'empêcher de le partager. L'étranger sembla se tendre, et avec une grâce absurde, il avança vers le sorcier qui lui faisait face ; " Je vois.. C'est là une manière bien dure d'insulter les Loups. Ils ont été humains, non ?" L'intonation était devenue glaciale, et l'atmosphère grave semblait se resserrer comme un étau autour des deux personnages. "Ils .. Ils l'ont été. Ce ne sont plus que des bêtes, aujourd'hui. Leur âme leur a été arrachée. Les loups sont monstrueux." Le brun palissait à vue d'œil, son cœur battait toujours plus à mesure que l'autre approchait. Quelque chose clochait et ce ne fut que quand le visage de l'étranger apparut avec plus de clarté, qu'il dégaina sa baguette. Des prunelles ambrées et cruelles, des cicatrices qui labouraient son visage, lui conférant un sourire hideux et carnassier, couvrant des dents pointues et sales. Ce n'était pas un sorcier. " Il est difficile de nos jours, de savoir à qui l'on peut faire confiance." On pouvait lire la haine, la colère sourde et puissante animer ses traits, son corps. " Vous ne semblez vraiment pas les apprécier.. Ils ne sont pas tous monstrueux pourtant. Vous seriez mort depuis longtemps sinon." Le brun se raidit, tout en essayant de lutter contre la terrible nausée qui lui enserrait les entrailles. Il était littéralement paralysé par la peur, et le Loup-garou devant lui s'en délectait au possible. D'un geste rapide, que le sorcier ne vu venir, le loup lui arracha la chaîne en or qui pendait à son cou. Ses doigts fin ouvrirent le bijou, et en sortirent la photo d'un bambin, âgé de quelques années, souriant dans les bras de sa mère. Les doigts acérés effleurent les inscriptions gravées sur la breloque "Lupin ? C'est assez ironique non ?"  Le lycanthrope marqua une pause"Rentrez chez vous. Il me semble que votre maison se trouve du côté nord. Vous devriez vous dépêcher. Vous ne voudriez pas qu'il arrive malheur à vôtre famille" Et tout en fourrant la chaîne dans sa poche, le loup s'effaça dans l'ombre du chemin, laissant Lupin en proie à la panique. Qu'avait-il fait ?
 


La vie n'est jamais attendue, certaine ou décidée. Le malheur frappe lorsqu'on ne s'y attend pas. J'étais un enfant heureux, simple, avec des parents aimant et une famille stable. Je me souviens du rire de ma mère, chantant et plein de joie, qui résonnait dans les couloirs, tout comme je me souviens de mon père, toujours fourré dans son bureau. J'étais alors un bambin, éveillé, ouvert au monde qui l'entourait.

La veille de mon cinquième anniversaire. La journée avait été vraiment chaude pour un mois de Mars, si bien que toutes les fenêtres de la maison s'étalaient grande ouverte, laissant entrer une légère brise rafraîchissante pour le bonheur de tous. Le calme régnait dans la maison, et sagement assis sur le bord de mon matelas, j'attendais que ma mère débarque pour notre rituel du soir. Les monstres me terrifiaient quand j'étais plus jeune, mon imagination débordante voyait toujours dans les ombres des formes sinistres, des mains aux ongles longs, des silhouettes voûtées, tordues, difformes. Alors comme à chaque fois, avant d'aller rejoindre Merlin au pays des rêves, ma mère passait et inspectait chaque recoin de ma chambre. Ouvrant grand les placards, explorant tous les tiroirs, elle me prouvait que je n'avais rien à craindre.
C'est ce qui se passa ce soir-là. Une fois qu'elle eut fini, elle planta un baiser sur le haut de mon crâne en me sommant d'aller me coucher ; je m'exécutais sans broncher.Il n'y avait rien à craindre. Sous mon épaisse couette, je fermais les yeux, invitant le sommeil à me visiter.
Le premier grattement effleura à peine ma conscience ivre de fatigue ; je me frottai les yeux, tout en soupirant, et renfonça ma tête dans l'oreiller. Puis retentit un grincement, semblable aux craquements des lattes lorsqu'on arpentait le sol de ma chambre. Ma tête s'extirpa de l'oreiller avec peine ; je ne dormais plus du tout. "Maman ?" J'articulais d'une voix basse, peu rassurée.
Quand mes plantes de pieds touchèrent le parquet, je ne put retenir un frisson : le sol était frais, humide, et la douce odeur de pin qui venait chatouiller mes narines me fit tiquer. Mon regard se braqua directement vers la fenêtre ouverte. J'étais pourtant certain que ma mère l'avait fermé avant de quitter la pièce.
Les rideaux dansaient tranquillement, animé par le vent, et derrière, dans le cœur de la nuit, deux yeux flottaient. Deux prunelles jaunâtres, rendues absurde par la cruauté et la délectation.
Il y a ces instants où la peur vous dévore. Brusquement, chacun de vos muscles, de vos nerfs se transforme en pierre. Il n'y a plus rien que les cris qui s'étranglent dans le fond de votre gorge, le sang qui cogne aux oreilles, et l'instinct, vif et immuable qui vous pousse à la fuite.
C'est exactement ce qui s'est passé cette nuit-là. J'avais l'impression d'être à côté de mon corps. Je voyais mon sang se refléter à la lueur de la lune, je voyais les griffes déchirer ma peau, les crocs s'enfonçant dans ma chair fraîche. J'entendais mes cris stridents, briser la quiétude de la nuit. J'hurlais pour que le monstre parte, pour que quelqu'un vienne me délivrer de la torture. Les cris de mes parents résonnaient dans le couloir, des pleurs, des éclats de lumières vertes. Et aussi vite que ça avait commencé, ce fut fini. Il ne restait plus que mon corps désarticulé, et l'écho d'un rire rauque, mauvais, sonnant comme une vengeance.


C'est à partir de là que l'histoire changea. Le monstre ne vivait plus dans les placards et l'imagination d'un enfant. Il vivait dans chacun de mes nerfs, dans mes yeux et mon souffle : le monstre avait cinq ans, des cheveux bruns, et portait le nom de Remus John Lupin.
Toute notre existence se brisait : les Médicomages se succédaient à mon chevet, m'accordant des regards mi dégoûtés, mi compatissant.
L'insouciance d'antan n'était plus.
Mes parents partageaient la peur avec la culpabilité : ils n'avaient pas pu me sauver. Mais jamais ils ne me regardèrent avec dégoût : je restais leurs fils. Un fils qu'il fallait protéger du monde extérieur, qu'il fallait protéger de la haine des sorciers envers mon espèce. Un fils qui ne serait jamais ministre de la magie, et qui n'irait sûrement jamais à Poudlard. Mais la chair de leur chair malgré tout. Comme si le mot lycanthrope était inscrit au fer rouge sur mon front, je n'eus plus le droit de quitter l'antre de ma chambre. Le nez collé contre la fenêtre, j'observais le monde vivre sans moi. J'admirais les passants, les vielles femmes, les enfants qui gambadaient en riant : j'étais seul.
Il est facile de contenir un Loup-garou quand il est enfant. Mes parents me bouclaient dans la cave à l'aide de sortilèges. Je lisais le chagrin sur leurs visages ; ils ne pouvaient pas me sauver de ce qui allait inévitablement arriver. Je me transformais inlassablement chaque soir de pleine lune. Ça commençait comme un mauvais mal de ventre, puis la douleur montait d'un cran. Mes pleurs se transformaient en cris. J'avais l'impression qu'une force invisible s'amusait à briser tous mes os, à jouer avec mon corps comme si je n'étais qu'un pantin qu'on s'amusait à déchirer et à remettre en place. Et finalement, je devenais la bête.
Personne n'était dupe néanmoins. À 6 ans, il fallut partir à cause d'un laitier un peu trop curieux. À 7 ans, c'était les voisins qui eurent des doutes. Les déménagements se succédaient dans une fatalité résignée : c'était devenu notre vie à quotidien, la fuite, le secret.

La pleine lune venait de se terminer, et comme d'habitude, je gisais dans mon lit, les yeux rivés au plafond, à compter les tâches qui ornaient la tapisserie. Je savais qu'en regardant dans le miroir, je verrais un visage barré de cernes, terne et maussade. Un visage trop rongé par la vie pour un enfant de 11 ans.
Je savais que Poudlard n'était qu'un rêve lointain. Mes parents n'accepteraient jamais que j'y mette les pieds. Encore moins l'établissement : imaginez déjà les titres de la gazette du Sorcier ;" un Loup-garou terrorise l'école de Grande-Bretagne ; info ou intox ?" J'étais condamné à rester dans cette chambre puante et laide pour le reste de ma vie.
"REMUS"
Je sursautai. La voix de ma mère semblait pressante et hystérique. Le genre de voix qu'elle prenait lorsque la situation était mauvaise, que quelqu'un nous avait découverts. Je jetai mes jambes hors du lit, et sans même réfléchir, dévalai les escaliers à toute vitesse. " Qu'est-ce qu'il y.." Je stoppai net, comme si un mur invisible s'était dressé entre moi et l'intérieur de la pièce. Mes yeux détaillèrent immédiatement l'imposante figure assise à la table en bois. J'avais collectionné assez de cartes Chocogrenouilles pour n'avoir aucun doute sur son identité. "Remus" Mon père s'approcha de moi, et posant ses deux mains calleuses sur mes épaules, me fixa droit dans les yeux. Je pouvais sentir l'émotion parcourir ses traits. " Remus. Le professeur Dumbeldore est venu nous voir ce matin, pour parler de Poudlard. Tu sais que c'est dangereux, n'est-ce pas ?" J'opinai du chef, voyant parfaitement où il voulait en venir ; il était contre. La voix du professeur retentit, interrompant au passage mon père "Mr. Lupin, Pourquoi ne laisseriez-vous pas votre fils décider." Dumbeldore s'était levé, et me souriait gentiment. " Remus. Voudrais-tu venir étudier à Poudlard ?" Il y a de la place pour tous dans notre école.Mon cœur s'arracha littéralement de ma poitrine. Bien sûr que je voulais. C'était même plus que ce que je voulais, c'était mon rêve le plus fou. Ma langue était sèche, mais je m'entendis répondre un simple "Oui." Sous le regard réjoui du Directeur de Poudlard
.

**

Papa,

Ne t'en fais pas. Je sais que la Pleine Lune approche, mais le professeur Dumbeldore à déjà tout prévu. Je prendrais un passage qui me mènera à La Cabane Hurlante, il n'y a aucun risque que des sorciers viennent traîner dans les environs, tout le monde pense que cette cabane est hantée. Je les comprends d'ailleurs, elle est particulièrement sinistre. Je pourrais me transformer à l'abri des regards, alors arrêtez de vous ronger les sangs.
Poudlard dépasse mes rêves, c'est un endroit formidable. J'ai atterri chez Gryffondor ! Ils sont un peu agité, c'est vrai.. Mais, je commence déjà à me sentir chez moi : les cours sont passionnants !


Je levai la plume de mon parchemin. Il y avait bien quelque chose d'autre que je voulais dire à mes parents : Je m'étais fait des amis. Mais j'imaginais déjà ce que me répondrait mon père : il ne faut pas qu'ils découvrent la vérité. Et il avait raison. Quand bien même James, Sirius et moi formions une bande soudée, ils ne me regarderaient plus de la même manière s'ils savaient que leur ami était un monstre. Soupirant, je baissais ma plume et me contentai de signer, avant de me rendre à la volière. Mes parents se faisaient déjà assez de soucis pour que je n'en rajoute une couche.

"Hé, Remus .. Ché lui ?" James braquait sa fourchette sur un garçon blond assis à quelques mètres de notre habituel petit groupe. Je haussais un sourcil, fasciné par la capacité de mon ami à enfourner autant de Pancakes dans sa bouche en un laps de temps aussi court. Tournant les yeux vers le garçon, et lui adressant au passage un léger sourire, je répondis simplement " Oui, c'est lui. Peter Pettigrow " James sembla jauger le blond du regard, avant de se retourner vers moi. " Tu en es certain ? Ça ne va pas être de l'amateurisme, Rem ! Il pourrait vraiment nous aider ?" Je hochais la tête sans hésiter, et replongeai dans mon livre d'enchantement, dans le but de dissimuler le sourire narquois sur mes lèvres.
Du coin de l'œil, j'avisais James se lever pour aller aborder Peter. Bon, avouons le, j'avais tout calculé. Dès l'instant où j'avais aperçu Peter, je m'étais mis en tête de le faire rentrer dans notre bande. Le Gryffon n'avait visiblement que peu d'amis, et s'il y a une chose que je n'appréciais pas, c'était les laissés-pour-compte. Si j'avais réussi à me faire des amis, alors lui aussi y arriverait. Même si cela signifiait devoir forcer un peu l'ordre des choses :  Merlin me pardonnera.
James revint à la table avec un sourire satisfait et déclara avec une fausse cérémonie. " Il semblerait que la nouvelle recrue soit arrivée. Les maraudeurs sont aux complets. Il est plus que temps de passer à la deuxième phase du plan.."
Poudlard allait connaître un Halloween mémorable



La bibliothèque se vidait petit à petit. La tête penchée sur mon devoir de métamorphose, je relisais pour la troisième fois consécutive la même phrase. Il ne me restait plus qu'une poignée d'heures avant la tombée de la nuit, et comme à chaque fois, je ne pouvais pas me concentrer. Les prémices de la malédiction n'allaient plus tarder à se manifester. Passant une main tremblante dans mes cheveux déjà en bataille, je soupirais : J'avais peur. Peur de ce qui pourrait arriver si je perdais le contrôle.
"Qu'est-ce que tu fais encore là, Rem ?" Je me raidis brusquement. Bien sûr, je n'eus pas besoin de lever les yeux pour savoir à qui j'avais à faire. "Pardon ?" Mes prunelles se braquèrent sur Sirius avec une surprise feinte. Celui-ci leva les yeux au ciel, avant d'ajouter d'une voix lasse " Tu es toujours parti d'habitude.. Sois, tu vas rendre visite à ta mère, Sois passer un peu de temps avec un de tes oncles... "La phrase de mon ami me fit l'effet d'une douche froide. Cela faisait des années que j'inventais des petits mensonges pour justifier mes absences mensuelles, et aussi fatiguant que ce fut, c'était nécessaire. " Ouais, tu as raison Sir', je n'ai pas vu le temps passer. Je vais y aller." Sirius me regarda d'un air à moitié septique et ombrageux, sa réplique ne tarda pas à cingler " Bien sûr que si, Remus. Tu vois toujours le temps passer, tu passes ta vie à compter les jours. Ne fais pas l'innocent."  Soudainement, J'y étais. Le moment que j'avais tant redouté. L'instant où Remus Lupin allait perdre ses amis, la chance d'une vie normale. Non. Je ne pouvais pas m'y résoudre, le bonheur avait traversé ma vie, et maintenant que je l'avais effleuré, le laisser partir serait un déchirement. Serrant les poings et les mâchoires, je secouai la tête. "Écoute, tu ne comprends pas, Sirius. Si tu le savais, tu ne me verrais plus jamais de la même manière. Ne me force pas à te le dire. " J'attendais le verdict, anxieusement. "Tu penses vraiment que ton petit problème de fourrure m'effraie ?"
"On n'est peut-être pas des Serdaigles, mais on sait reconnaître un Loup-garou." Je tournai la tête pour tomber James et Peter négligemment appuyés contre une étagère. "Vous attendez quoi alors ? Que je sorte les crocs ?" Tous trois éclatèrent de rire, ce qui nous valu un regard meurtrier de la Bibliothécaire. James et Peter se laissèrent tomber sur un banc en face de ma personne, et tous abordaient le fameux sourire des Maraudeurs ; celui qui promettait toujours une mauvaise blague. Quand James laissa choir un vieux grimoire sur la table et se mit à le feuilleter rapidement, je commençais à ne vraiment plus comprendre la situation. Il trouva la page et poussa alors livre vers moi, renversant au passage mon encrier. La page était vielle, cornue et déchirée d'avoir été parcouru trop de fois. Les caractères en gras indiquaient ; l'Art d'être un Animagus. Ce fut alors comme si quelqu'un avait allumé une lumière dans mon crâne. Je n'étais pas aussi seul que je l'avais cru.
"On n'abandonne pas les nôtres, Remus. Parole de Maraudeur" Sirius avait clos le débat, et encore une fois, je remerciais Merlin d'avoir des amis aussi fidèles.



" James : C'est de la folie pure. Si jamais on est découvert, en plus d'être renvoyé, on ira direct à Azkaban." Ma voix sonnait un peu comme une sentence. Il était minuit passé, et comme tous les soirs depuis des années, nous étions secrètement bouclés dans une salle désaffectée. " Quoi, Lunard, tu as peur de perdre ton insigne ?" Je levai les yeux au ciel. Les maraudeurs ne s'étaient toujours pas remis de ma nomination en tant que Préfet.. Moi non plus, pour tout dire. Mais je ne doutais pas qu'il s'agissait là d'un savant plan du corps professoral : il fallait quelqu'un pour empêcher le terrible quatuor de détruire le château. Alors qui de mieux que Remus Lupin, la voix sage du groupe ?
Si seulement.. Les professeurs s'étaient fait bien des illusions ; les garçons n'écoutaient rien ni personne. Sinon, ils auraient depuis longtemps laissé tomber cette idée de devenir Animagus, comme je leur avais demandé.
"On est plus très loin de réussir !" Rugis la voix de Peter. Ils étaient tous si enthousiastes, si heureux de pouvoir m'aider. Mais je ne pouvais pas partager cette joie : ils risquaient de se blesser, de se faire arrêter, renvoyer, ou pire encore. Comment pouvais-je les regarder s'exercer sans rien dire ? C'était le même dilemme depuis des années, et quand bien même je leur répétais inlassablement mon discours rôdé, ils n'en avaient rien à faire.
Appuyé contre le rebord de la fenêtre, je glissai un regard à la Lune pâle. Il ne me restait que quelques jours avant la prochaine transformation. Je souriais : les maraudeurs ne seraient jamais prêts d'ici là.
" De toute manière, vous êtes encore loin de pouvoir vous transformer complète.." Je fus interrompu par un jappement. À mes pieds, je fixai avec horreur le grand chien noir, dont les prunelles malicieuses ne laissaient aucun doute quant à sa vraie identité. Sirius ; il l'avait fait.
"Oh Par Merlin. On est foutu"
Mais étrangement, je ne pouvais pas faire taire cette petite voix, celle qui se réjouissait de savoir que mes nuits solitaires étaient terminées.


**

"Dumbeldore est mort" Titrait la Gazette du Sorcier.
En sept ans dans ce château, j'avais vécu beaucoup d'aventures. Les dalles des couloirs me rappelaient les blagues faîtes aux Serpentards un peu trop ennuyeux. La salle désaffectée du troisième étage me rappelait aux heures passées avec James, Sirius et Peter, tandis qu'ils s'efforçaient de devenir Animagus.
La Salle Commune me rappelait les instants de pure insouciance passé avec mes meilleurs amis, à se goinfrer de dragées Bertie-Crochue.
Toute cette myriade de souvenirs formaient une existence que j'affectionnais plus que tout au monde. Et je ne devais cela qu'a une personne : Albus Dumbeldore. C'était lui qui m'avait ouvert les portes de Poudlard, alors que je pensais ne jamais connaître la magie.
Le voilà assassiné. Mort. Quand bien même je me répétais ces phrases en boucles, la vérité du fait ne voulait pas s'imprégner dans mon esprit.
Ça faisait quelques semaines pourtant, qu'il n'était plus. Tous les matins, la chaise du directeur restait désespérément vide, attendant sagement que son propriétaire revienne des limbes pour reprendre possession des lieux. On le sentait tous en nous ; Poudlard ne serait jamais plus Poudlard, encore moins avec le nouveau conseil d'administration. Qui voulaient- ils tromper ?Incapable de prendre une décision sans marcher sur les pieds des autres, ce conseil n'était qu'une vaste mascarade, une supercherie qui semblait aussi absurde que la Mort de Dumbeldore elle-même.
Le monde n'avait jamais réellement tourné rond, mais les derniers événements étaient beaucoup plus graves, plus cinglants : le monde avait déraillé complètement. L'obscurité rongeait doucement la lumière, et les ténèbres se ralliait des quatre coins du monde sorcier.
"Je vais patrouiller" Annonçais-je aux Maraudeurs en tapotant mon insigne de préfet. " Les quatrièmes années doivent encore être en train de faire les idiots. Ne faites rien exploser, j'aimerais bien me coucher tôt ce soir." Je sortis en trombe du dortoir, laissant mes camarades à leur bataille de cartes explosives. On a tous différentes manières de porter notre deuil. Pour ma part, j'avais choisi d'honorer la chance que Dumbeldore m'avait offerte, en me traitant non comme un monstre, mais un sorcier.

Cher Journal.

On pensait que le pire était passé, et visiblement, on se trompait.
Le Monde Magique a changé. Nous ne sommes même plus en sécurité à Poudlard. Un membre du conseil est mort hier soir : Arsenius Samuels... Voldemort a réussi cette fois, il a fait entrer l'horreur du monde magique dans notre école, notre sanctuaire. Les élèves et professeurs sont anxieux, les questions se posent dans l'ombre ; qui sera le prochain ?
C'était un meurtre particulièrement horrible, et honnêtement, je suis soulagé de ne pas avoir assisté au bal. Je sais que je devrais avoir peur, que je devrais regarder par-dessus mon épaule avec crainte. Mais je n'y arrive pas. Tout ce que je ressens c'est une profonde tristesse. Car les événements m'apparaissent vraiment maintenant : une nouvelle ère s'installe sur notre monde. Une ère que personne ne voudrait connaître. Les temps que mes parents redoutaient son finalement arrivés...
En attendant, je ne suis pas un idiot, je sais que mon petit problème de fourrure me place dans une position délicate ; le Conseil n'est pas au courant, et il vaut mieux que les choses demeurent ainsi. Je n'ai ni envie d'attirer les regards sur moi, ni sur les Maraudeurs. Il va falloir jouer la carte de la discrétion pour les temps à venir.



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Dernière édition par Remus J. Lupin le Lun 6 Avr - 13:45, édité 11 fois
La liberté de l'aigle en plein vol

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MessageSujet: Re: Moony - Homo homini lupus est Moony - Homo homini lupus est EmptyDim 5 Avr - 1:17

Bienvenue Remus ! Moony - Homo homini lupus est 3444453710

Tellement heureux de te voir ici waw si tu as des questions n'hésite surtout pas ! Ma boite mp est grande ouverte. leche Sinon tu peux te rendre i c i dans notre flood de bienvenue waw

J'ai adoré le début de ta fiche bave j'ai tellement hâte de lire la suite alors bon courage ! huug coeur
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MessageSujet: Re: Moony - Homo homini lupus est Moony - Homo homini lupus est EmptyDim 5 Avr - 1:19

Oh un Louloup d'amour waw

Bienvenue par ici ! Bonne continuation pour ta fiche calinou

Nox Z. Yaxley

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MessageSujet: Re: Moony - Homo homini lupus est Moony - Homo homini lupus est EmptyDim 5 Avr - 1:27

Remus Moony - Homo homini lupus est 3444453710 waw 77
Bienvenue & bonne continuation pour ta fiche Smile
rule doreanien n°1 ¤ Do as I say, not as I do

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MessageSujet: Re: Moony - Homo homini lupus est Moony - Homo homini lupus est EmptyDim 5 Avr - 14:21

Oh loupiiiot waw Trop bien waw
Bienvenue parmi nous mon chou & bon courage pour ta fichounette ! Des gryffons, on a des gryffoooooooons waw Et pas n'importe lesquels en plus leche Si besoin de quelque chose, n'hésites pas leche
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MessageSujet: Re: Moony - Homo homini lupus est Moony - Homo homini lupus est EmptyDim 5 Avr - 16:06

Bienvenue sur Who Mumus!
Bon courage pour ta fiche! leche
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MessageSujet: Re: Moony - Homo homini lupus est Moony - Homo homini lupus est EmptyDim 5 Avr - 19:45

Merci à tous ! 77 72 cheers Et oui, les maraudeurs débarquent shifty
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MessageSujet: Re: Moony - Homo homini lupus est Moony - Homo homini lupus est EmptyDim 5 Avr - 23:43

OOOOOHHH !! ouiouiouioui. Rémus !!!!
BIENVIENDUE 32
On aura un lien dis ? hein ? dis ? allez ? Steplait ? owi
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MessageSujet: Re: Moony - Homo homini lupus est Moony - Homo homini lupus est EmptyLun 6 Avr - 9:16

MUMUUUUUUUUUUUUUUUUUUS ! waw coeur
Bienvenue chez nous ! calin bisous
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MessageSujet: Re: Moony - Homo homini lupus est Moony - Homo homini lupus est EmptyLun 6 Avr - 13:57

Merci ! 77  Bien sûr Robin, j'y comte bien ! carl                     Je pense avoir terminé ma fiche du coup ! héros
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MessageSujet: Re: Moony - Homo homini lupus est Moony - Homo homini lupus est EmptyLun 6 Avr - 14:33

Coucou Mumus ! waw voilà, j'ai adoré ta fiche ! ELLE EST PARFAITE ! J'aime beaucoup comment tu as abordé les choses et comment tu parles de la vie de Remus ! Tu as bien parlé des intrigues, c'est parfait ! calin coeur je te valide sans la moindre hésitation ! Par contre, quelques petites fautes se sont glissées dans ta fiche, mais rien de bien grave, je pense que ce sont des petites fautes d'inattention 77 Hâte de jouer avec toi et de construire pleins de jolis liens et de pondre des millions de rp ! oh 32 red
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MessageSujet: Re: Moony - Homo homini lupus est Moony - Homo homini lupus est EmptyLun 6 Avr - 14:35





Bravo, tu es validé(e) !

Moony - Homo homini lupus est 140929070056588288

Bravo à toi, tu as passé l'étape de la validation avec brio, et tu vas enfin pouvoir venir t'amuser avec nous Pour bien démarrer, n'oublie pas d'aller ouvrir ton sujet de relations ici ! Tu t'y feras pleins d'amis ! Ainsi que d'aller faire un petit tour du côté de la section gestion des rp qui se trouve pour commencer à jouer directement ! D'ailleurs, si tu veux un peu d'animations dans tes rps, tu as le choix de t'inscrire ici. Tu peux aussi ouvrir un journal intime si tu le souhaites, mais n'oublie surtout pas d'aller acheter un hibou et d'aller à la poste magique ouvrir ta boîte aux lettres ! Pour remplir ton profil, tu peux aussi passer par ici te commander un joli rang. Enfin, si tu trouves Who trop chouette, vote un coup pour lui ici.

Toute l'équipe de Who te souhaite encore une fois la bienvenue, et espère que tu t'y plairas !



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