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dorea&nox ϟ it might be wrong

Nox Z. Yaxley

Nox Z. Yaxley

Lumos
Identité
Clan

Feuille de personnage
Caste: Seth
Clan: Pro-Mangemort
Sang: Pur



MessageSujet: dorea&nox ϟ it might be wrong dorea&nox ϟ it might be wrong EmptyJeu 9 Avr - 0:29

Les événements se précipitaient sans retenue aucune depuis le début de cette année scolaire. Les préparatifs de la fête d’Halloween avaient été assombris par l’assassinat choquant d’un des plus grands mages de notre génération, ainsi que Directeur du collège de sorcellerie : Albus Dumbledore. Par la suite, la politique était entrée en jeu, les sorciers divergeant sur les mesures à prendre pour parer au vide que laissait le vieillard. Des compromis semblaient voir le jour, un Conseil d’Administration prenant place à Poudlard, soutenant la nouvelle directrice souvent cataloguée d’inexpérimentée, McGonagall. Puis était venu Noël et ses sanguinolents paquets dorés. La marque de celui qui se faisait nommer Lord Voldemort obscurcissant les étincelles des milliers de chandelle de la Grande Salle. Ma vie privée s’était sentie de plus en plus étouffée par toutes ces bifurcations. La présence de Damon au Conseil d’Administration n’était en aucun cas une chose qui me réjouissait personnellement. J’abhorrais entrevoir mon géniteur dans les couloirs. J’éprouvais déjà certaines difficultés à être heureux durant les vacances estivales en ayant mes deux parents constamment à l’affût de remontrances à m’assaillir, ainsi qu’un frère aîné surdoué, idéal, à égaler. Désormais, ce sentiment s’étalait, la prison de leurs barreaux me suffocant également au château. Je me sentais tel un lion en cage, incapable d’évacuer la frustration ardente qui me saisissait dès que l’on m’évoquait Yaxley père. Inapte à présenter mon mécontentement d’une certaine manière, car je craignais que ce mage omniprésent dans mon existence n’en ait écho et me le fasse payer acerbement. De plus, selon le manuel du parfait petit descendant, je me devais d’être ravi par ces nouvelles responsabilités qu’endossait mon paternel. Il grimpait dans l’échelle de popularité, il jouissait de nouveaux pouvoirs, il redorait encore davantage notre patronyme. Patronyme dont j’avais hérité et qui me rappelait constamment que je devais le mériter. Qu’il n’était pas qu’un vulgaire nom de famille que l’on porte en tradition. Non, il constitue le navire de restrictions et souffrances sur une mer mouvementée et difficile à percer, dont la seule motivation se devait d’être cette ambition, cette aspiration à posséder plus, obtenir mieux, écraser Autrui. Dominer.

La veille, cette fureur qui rugissait en moi, brûlait mes entrailles et que je tentais de taire non sans difficultés, avait fini par se libérer, menaçant tout sur son passage. Une simple missive, provenant de mes parents, me déclarant, m’imposant, désormais fiancé à une de mes camarades de maison dont uniquement la vue me hérissait. Lysandra Rowle. Certes, elle composait une candidate idéale, remplissait à merveilles les critères que se devait de jouir quiconque désirant entrer dans la noble, fière, famille Yaxley. Néanmoins, elle constituait également une jeune femme que je ne supportais pas. S’il y avait une âme sur cette Terre avec laquelle je serais capable de perdre totalement mes règles de bienséance, c’était bien elle. Les Serpentard avaient eu à nombreuses reprises spectacle de nos performances de dégoût l’un pour l’autre, d’attaques et contrattaques inlassables, assassines. Moins l’on se voyait, mieux tout le château se portait. Et ironie du sort, il fallait désormais que le monde survive à une alliance si séismique.

Violence dans les couloirs, plus ou moins à l’abri des regards indiscrets, les autres élèves étant en train de prendre leur petit-déjeuner dans la Grande Salle. Lux était parvenu à apaiser le jeu, bien que l’idée qu’elle soit promise à Demitri Dolohov me procure une insatiable envie de meurtre. Encore aujourd’hui, je me surprenais à dénicher un procédé pour briser ces fiançailles, évincer Dolohov de l’existence de ma sœur. Personnellement, j’avais peu contre l’adolescent : nous étions des amis d’enfance. Mais en aucun cas je ne souhaitais le voir toucher ma jumelle. Et secrètement, encore moins comment je l’avais fait après cette dispute-là.

Finalement, après ces mois de pression, de férocité, de sentiments acides, j’éprouvais aujourd’hui un léger contentement. Face aux propos et agissements de Lux, majoritairement. Certes, les nombreuses contrariétés menaçaient de bientôt me faire sombrer à nouveau dans cette humeur massacrante qui m’habitait depuis de nombreuses, parfois interminables, semaines, mais aujourd’hui semblait vouloir être un bon jour. Une journée agréable pour près d’une centaine mauvaises, le ratio s’avérait presque respectable. Malgré les restrictions grandissantes du Conseil d’Administration, quelques élèves parvenaient toujours à déjouer l’autorité, et une fête était organisée ce soir. La raison, je l’ignorais, et m’y intéressais guère, mais comme aux nombreuses festivités clandestines naissant au sein du château, j’étais au courant du lieu, de l’heure, et avait reçu plus d’une invitation. Nox Yaxley était toujours désiré.

Je n’avais pas commencé à consommer de l’alcool en sixième année. Mon premier verre remontait à des années bien plus reculées. Néanmoins, en les quelques mois qui s’étaient faufilés, j’avais sans nul doute explosé tous mes records. Rares demeuraient les fêtes où je ne m’étais pas retrouvé fortement alcoolisé. Si bien que même Sevastian se risquait à me lancer des regards intrigués, parfois. Je me doutais que cela était un jeu dangereux, toutefois, ardu semblait la frontière entre être ivre et perdre véritablement conscience de ses actes. Et généralement, lorsque je débutais, je ne trouvais la motivation de stopper. La boisson m'offrait cette liberté lancinante que je ne savais expérimenter en d'autres cas. A mesure des verres, ma vie se décontractait, mon coeur semblait cesser de battre si fort, mes sentiments s'amenuisaient, mes rancœurs s'endormaient. Si bien qu’encore une fois, un poignet légèrement bandée de mes éclats de colère de la veille, je portais un énième verre à mes lèvres, le vidant d’une traite. Dorea m’accompagnait, et sincèrement, cela faisait longtemps que je n’avais pas tant apprécié sa compagnie. Nous nous connaissions depuis notre enfance, un lien de parenté nous unissant, mais c’était véritablement au château que j’avais savouré la valeur de ma cousine. Un membre de la famille que les empereurs Yaxley méprisaient désormais, injuriée au rang de traître à son sang, mais que je me plaisais à fréquenter sous leur radar. La septième année regorgeait de bénéfices.

De toute évidence, la jeune Dearborn devait prendre autant de plaisir que moi-même à nos réjouissances, si bien que je l’entendis lâcher, alors qu’elle m’ôtait une bouteille des mains et que nous nous étions éloignés quelque peu du centre de la fête. « C'est dingue les Yaxley comme vous êtes foncièrement différents quand votre vieux n'est pas là ! » Toute marque de gaité s’évapora de mon visage, et j’offrais un regard aussi obscur que mes ressentiments à mon interlocutrice. Étrangement généreux, j'offrais d'un ton cependant sec, brutal : « Et qu’est-ce que tu sous-entends, exactement ? » Je fixais la Gryffondor sans merci, la dévisageais presque. Les propos de Lux retentissaient dans ma tête, comme quoi nous pouvions fuir l’oppression de nos parents, peut-être demander aux Dearborn de l’aide. Suggestion que j’avais aussitôt rejeté avec véhémence. Notre avenir était tout tracé, nous étions nés avec des responsabilités, des devoirs, ainsi que des droits. Depuis toujours, j’avais le regard rivé sur tous les pouvoirs qu'invoquait ma position. Une pureté enviable, une richesse certaine, le respect, l'influence, des possessions et titres nombreux, une affaire prospérant. Comment pouvais-je bien rejeter tout cela d’un revers de main, pour des frivolités ? Pour un soit-disant « bonheur » ? N’était-ce pas ce dont mes parents possédaient et militaient pour, l’essence même du bien être ? Je comprenais, je souffrais, de toute cette pression, de ces manques, de ces interdictions et sévérité souvent cruelle. Mais en bout de ligne, je refusais que tous ces sacrifices venant de ma part ne m’attire pas l’empire même des Yaxley. Ou du moins, la part dont mon frère ne désirera pas. « Il n’y a rien de mal, à se montrer digne et suivre le droit chemin à bon escient. Bien au contraire. C'est comme cela qu'on devient quelqu'un d'important. » rétorquais-je, lui lançant presque, subliminal, une pique sur la trahison dont elle, d’une certaine manière, avait fait preuve contre notre monde.
rule doreanien n°1 ¤ Do as I say, not as I do

Dorea Dearborn

Dorea Dearborn

Lumos
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Feuille de personnage
Caste: Horus
Clan: Neutre
Sang: Mêlé



MessageSujet: Re: dorea&nox ϟ it might be wrong dorea&nox ϟ it might be wrong EmptyDim 17 Mai - 13:21

It might be wrong
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.


L’air frais sur ton visage faisait un bien fou. Après la chaleur étouffant que dégageait les nombreux corps humains entassés dans la salle de classe cachée, dérobée au regard des quelques professeurs qui faisaient encore leur métier malgré cette grève interminable, la fraicheur des pierres faisait un bien fou, faisant tomber l’enivrance que l’alcool avait pu avoir dans ton sang à force de couler gaiement dans ton gosier sans que tu ne t’en rendes compte au final. La tête embrumée, tu avais cru au départ que cela n’était dû qu’au bruit et à la foule que tu avais rejoint gaiement mais à tanguer légèrement, tu t’étais rendue compte de l’inévitable : à force de vouloir fuir plusieurs personnes, tu avais enchaîné les verres de façon idiote – quoi de mieux comme diversion que de bifurquer subitement à gauche en prétextant aller chercher un rafraichissement – et le besoin d’air frais s’était fait ressentir. Avec cette grève, les cours en venaient à te manquer. Etrange sensation. La joie avait tout d’abord transparu sur le visage de nombreux étudiants mais avec les jours et les semaines passant, cette liberté en était devenue pesante. Ne rien avoir à faire de tes journées te tuait à petits feux. Ce n’était pas les parties de Quidditch qui manquaient mais les bagarres pour l’utilisation du stade étaient devenues trop fréquentes pour avoir du plaisir à jouer. Et il fallait avouer que les cours te manquaient tout simplement. N’allons pas dire que la voix monotone de ce vieux Binns en faisait partie… mais le maintien des ASPICS à ce jour était un point d’angoisse qui te prenait parfois à la gorge. Au final, alors que tu te décalais de la foule en dansant, entraînée par les tonalités de la musique, pour aller te chercher un verre d’eau ou une porte de sortie, quelque chose pour pouvoir t’extirper de là, tu étais tombée sur lui. Sans réfléchir, tu t’étais élancée vers lui, sautant à son cou. Ce cousin si chèrement perdu que les convenances t’arrachait. Mais pas ce soir. Ce soir, tu avais décidé qu’il serait à toi. Pour pouvoir profiter de ces réjouissances, vous vous étiez éloignés vers les couloirs, laissant alors la chaleur de la foule un peu plus loin, là où les corps s’empilaient. La bonne humeur vous gâté tous les deux de sa présence et les habitudes reprenaient, si douces et taquines. Cela ne put donc t’empêcher de remarquer l’inévitable…

« C'est dingue les Yaxley comme vous êtes foncièrement différents quand votre vieux n'est pas là ! » Et sur cette réplique, tu portes la dite-bouteille à tes lèvres pour laisser le remède magique opérer sur tes angoisses, profitant seulement de la présence réjouissante de ton cousin à tes côtés. Remède déliant les langues et les confidences, invitant à puiser et mettre des mots sur les maux qui occupent les esprits et les tiraillent de milles aiguilles. Tu pensais chaque mot qui franchissait tes lèvres, non pas avec remord ou colère. Juste un simple constat. L’alcool avait toujours eu tendance à te faire sourire, collant sur ton visage une béatitude qui parfois te manquait, déliant les liens des inimitiés pour les transformer en amitié.  « Et qu’est-ce que tu sous-entends, exactement ? » Le ton subitement froid et tranchant de ton cousin eut l’effet de te provoquer un fou rire amusé, comme si des mini-boursoufflets venaient de passer sur tes côtes. Les jumeaux avaient les mêmes réactions. Un véritable miroir.  « Il n’y a rien de mal, à se montrer digne et suivre le droit chemin à bon escient. Bien au contraire. C'est comme cela qu'on devient quelqu'un d'important. » La pique à ton encontre fut perdu dans les méandres de l’alcool ingéré qui collait cet air si paisible, libéré et amusé sur ton visage, faisant briller tes pupilles un peu plus que d’ordinaire. Surement l’effet de la lune.

Ses remarques tergiversent dans ton esprit avant que tu ne puisses réellement les comprendre. N’étant pas éduqués de la même façon, les cousins pouvaient parfois être diamétralement opposés, devant alors puiser en eux pour comprendre la position de l’autre. Lux le lui avait déjà rappelé. D’innombrables fois. De trop nombreuses fois. Ce qui avait conduit à l’éloigner de toi, la paria. Un sobriquet que tu ne supportais pas mais portais sur tes épaules frêles, l’acceptant à demi-mots pour pouvoir leurs laisser le choix et la rédemption. Chose que leur paternel leurs refuseraient. Portant de nouveau la bouteille à ses lèvres, Dorea noya cette pensée futile qu’ils s’éloignaient irréversiblement les uns des autres à cause de ça. La tradition. Le liquide fit son chemin en brûlant ta cavité, te provoquant autant de bien que de mal, la gueule de bois serait assurée si tu ne te souviendrais pas de demander à Lily où se trouvaient ses herbes magiques. L’âpre amertume. Pourtant c’était indéniable : les jumeaux étaient ta faiblesse autant que ta fratrie. Tu t’étais trop attachée à eux, pauvres âmes donnés au plus offrant dans un contexte qui te donnait envie de vomir. Alors, tu souriais, comprenant en étant amusée. « Du calme cow-boy, ce n’était qu’un constat. » Pour une fois. La remarque et la critique étaient si aisées à formuler, surtout quand le liquide brun détachait un à un les verrous du contrôle imposés à ton esprit. « Rebois donc un coup. » conseillas-tu tout en lui donnant la bouteille que tu avais égoïstement conservée jusqu’ici pour mieux te laisser enliser par le bonheur de ses retrouvailles éphémères. « Quelqu’un d’important, hein… » Tu répètes ses mots comme pour te convaincre toi-même, laissant ton esprit réfléchir pour toi, une mine peu convaincue sur tes lèvres rosées. « Surement. C’est honorable de vouloir devenir quelqu’un de digne que tu seras capable de regarder dans ton miroir. Mais... » Tu reprends ta respiration quelques instants, désarmant ton visage et ton cœur pour pouvoir poser la question que tu ne comprends pas. Celle qu’on ne t’a pas permise de comprendre ou de concevoir. Celle que tu refuses de suivre, n’étant pas dans tes principes. « à quoi cela te servira d’être important ? Pour qui ? Toi ? Lux ? Le monde ? » Relevant tes pupilles dans ceux de ton cousin, tu quémandes une explication que tu ne peux entrevoir seule. Une question qui te taraude depuis si longtemps à propos des sangs-purs conservateurs et de leurs envies de conquérir le monde. Comme si l’extérieur était bien plus important et salvateur que l’intérieur même de leur demeure. Ne valait-il pas mieux être heureux avec soi-même et les autres plutôt qu’à vouloir tout posséder ? Car au final, le but était de pouvoir vivre avec soi.


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crackle bones


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