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fenrir&nox ϟ rites de passage

Nox Z. Yaxley

Nox Z. Yaxley

Lumos
Identité
Clan

Feuille de personnage
Caste: Seth
Clan: Pro-Mangemort
Sang: Pur



MessageSujet: fenrir&nox ϟ rites de passage fenrir&nox ϟ rites de passage EmptyVen 12 Juin - 3:15

Rites de passage


Mon existence avait été parsemée de rites de passage, orchestrés traditionnellement, méticuleusement, indéniablement. Ma création relève du besoin de mon géniteur d’obtenir un hériter de rechange si jamais disgrâce venait happer le premier fils des Yaxley. Ma position m’offre ainsi un souffle que mon frère aîné, Erèbe, ne connaîtra jamais. Un certain vent de liberté, si l’on puisse le poser ainsi. Je n’ai pas vécu sous l’œil constant de Damon et Charity, sous les attentes impériales de ce couple ambitieux qui ne tolérait aucune erreur et dont chaque esquisse de faux pas se soldait par des punitions acerbes. En compagnie de ma jumelle Lux, je vieillissais dans l’ombre, jusqu’à ce que l’attention soit dressée envers ma personne, par un impair relevable ou un événement auquel j’avais un rôle à jouer. Mes parents avaient consacré tellement d'énergie à faire d'Erèbe un Yaxley parfait, un représentant des richesses de deux nobles familles de sang-pur s'unissant pour le bien-être de leurs valeurs, de leurs possessions, pour la prospérité de leurs familles. La vie de mon aîné n'a jamais été de tout repos, toutefois, il se trouve qu'il enfile également l'habit du favoris. Quoi qu'il advienne, Lux et moi ne formeront toujours qu'un décor abstrait, Erèbe constituant la pièce maître de leur tableau.

Je n’étais pas un enfant facile, je ne suis toujours pas quelqu’un d’aisé à vivre. La seule différence réside dans le fait que j’ai appris à canaliser mes pulsions et agir comme l’on me le requêtait. A force de virulentes réprimandes de la part de mes géniteurs, je me suis approprié une place dans cette famille où je cueillais chaque jour un semblant de paix. Et silencieusement, j’aspirais à davantage. Je guettais Erèbe pour mimer ses faits et gestes, sa façon de penser et d’agir, le prenant comme modèle, pour mieux l'envier par la suite. Je m’inspirais de mon père de qui j’avais déjà hérité nombreux traits aussi physiques que de caractères dans l’optique d’un jour, régner sur ses plates-bandes. Car si Erèbe inspirait un délicat mélange de Damon et Charity, je n'étais que le patriarche. Ambitieux, je ne pensais plus qu’à ça : devenir comme ces hommes de la famille. Jusqu’à ce que l’adolescence implante en moi le désir, la vocation, de devenir mieux qu’eux.

C’est alors qu’avait commencé mon règne à Poudlard. Mes tableaux de chasse, mes cruautés, mes résultats scolaires frisant l’excellence. C’est alors que je devenais l’étudiant redoutable, que les professeurs qualifiaient d’avide, brutal, étrange, arrogant et que les autres élèves définissaient comme agressif, sans pitié, violent et manipulateur. En termes d’amitié, il s’agissait plus de trouver d’autres adolescents égaux à ma personne qui devait m'apporter quelque chose d'important à mon ascension sociétal. Sinon, je désirais devenir cet élève qu’on respectait, qu’on cherchait à mettre dans sa poche. Et dont l’avenir promettait indéniablement. Poudlard ne figurait qu’une étape qui venait à sa fin, néanmoins. Il y avait les interminables soirées mondaines, les présentations aux bonnes familles, les traditions familiales, l’éducation au collège de sorcellerie, mes fiançailles avec une adolescente de mon âge de respectable famille de sang-pur. Et désormais que j’avais dix-huit ans, c’était le temps de passer à la nouvelle étape, à l’aube de mon entrée dans la vie active. L’obtention de la Marque.

Je n’étais pas impatient à l’idée de devenir mangemort. En réalité, étrangement, c’est toujours quelque chose que je voyais arriver dans ma vie. Quelque chose qui était irrémédiable, comme ma convocation à Poudlard. Quelque chose qui allait arriver, peu importe les circonstances. J’étais né, élevé, éduqué pour que la chaire de mon avant-bras soit noircie de mon allégeance au mage sombre en pouvoir. Néanmoins, un certain malaise s’était infiltré dans mon être lorsque j’avais appris que le lendemain, Fenrir Greyback serait celui qui se porterait garant de ma capacité à devenir mangemort. Greyback. Sa réputation le précédait grandement.

D’une certaine manière, le canidé possédait des qualités, une réputation de laquelle j’espérais un jour jouir. Une bonne partie du monde de la sorcellerie était terrifiée par son ombre, et avec raison, quiconque articulant un différend contre le loup-garou semblait payer de sa vie. Ce pouvoir, cette aura de respect inébranlable, je les enviais comme souhaitais. C’était pour cette raison que j’avais passé ma scolarité à jouer des autres comme s’ils s’agissaient de vulgaires pions d'un échiquier géant à faire de moi empereur, et que cruellement, j’avais levé ma baguette sur de nombreux élèves leur ôtant des souvenirs, leur arrachant des cris. J’étais un être odieux, un sang bouillant fuyant dans mes veines constamment. J’avais brisé des destins en arrachant leurs vertus à des jeunes femmes en me fichant bien de leur finalité. J’avais joué des sentiments de nombreux étudiants et ri en les trahissant. Je n’étais pas quelqu’un de bien. Mais je ne jouais pas dans la même ligue que Greyback non plus.

Vêtu sobrement, j’étais arrivé en avance au lieu de rendez-vous sommé par le loup. Curieux, je ne pouvais m’empêcher de me demander pourquoi Greyback était attribué à cette tâche. Je l’imaginais mal prendre plaisir à passer quelques heures avec des adolescents aspirant à devenir sbires de Lord Voldemort. J’avais toujours eu le sentiment que l’énergumène constituait un loup solitaire, qui sans foi ni loi – bien qu’il s’était rangé sous le règne de Voldemort - . Quelque chose qui m’échappait encore. Il constituait un hybride, il n’était pas quelqu’un qui deviendrait un jour bras-droit du Seigneur des Ténèbres ou qu’il nommerait Ministre de la Magie. Formateur de nouvelles recrues était-il ce que Greyback pouvait obtenir de mieux ? Et pourquoi s’abaisser à ça ? Le plaisir de terrifier de jeunes âmes ? Je plongeais mes mains dans ma cape de sorcier. Lux était seule à l’hôtel des Yaxley, mes pensées ne pouvaient s’empêcher de vagabonder vers elle. Je me demandais ce qu’elle faisait en ce moment-même. Elle était inconsciente des plans de ma journée. Elle ignorait que si ce matin elle ne me trouverait pas dans ma chambre, c’était parce que j’étais en compagnie d’un loup-garou, aspirant à obtenir le sceau de loyauté de notre maître. Elle savait que c’était ma destinée, elle devait se douter que cela arriverait un jour, incessamment sous peu – Erèbe avait obtenu la Marque peu après sa majorité également -. Mais elle ignorait qu’aujourd’hui, je disais adieu à ma fraîche liberté. J’avais perdu la Trace, et maintenant, je me battais pour être affublé de la Marque. Le corps vierge de tous sortilèges de Lux transpirait un nouvel attrait désirable.


crackle bones
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