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27.08.1978 ✖ C'est toujours utile une chaussette

Euxane S. de Fontaine

Euxane S. de Fontaine

Lumos
Identité
Clan

Feuille de personnage
Caste: Seth
Clan: Pro-Mangemort
Sang: Pur



MessageSujet: 27.08.1978 ✖ C'est toujours utile une chaussette 27.08.1978 ✖ C'est toujours utile une chaussette  EmptyJeu 25 Juin - 21:25

C'est toujours utile une chaussette
Sevastien & Euxane
There's nowhere you can be that isn't where you're meant to be

© Gasmask


Toutes les excuses étaient bonnes pour quitter la demeure familiale et trouver un bon moyen de s’occuper. De jour en jour, ce mois d’Août devenait de moins en moins captivant. Elle avait connu des moments bien plus palpitants que cet été 1978. Euxane nageait dans un ennui total depuis quelques semaines déjà, et chaque nouvelle journée était bien loin de s’annoncer être meilleure que celle qui la précédait. Il arrivait un moment où vagabonder de pièce en pièce et feuilleter la Gazette des sorciers ne suffisait plus à occuper l’esprit de la jeune fille.
En temps normal, s’accommoder à une routine monotone ne la gênait pas tant que ça. Tant que cette monotonie ne résidait que dans la forme de sa journée et non le fond, elle pouvait aisément s’en contenter. Sauf qu’en cette fin de mois d’août, elle avait cette amère sensation de perdre son temps. Elle se rendait compte que sa vie actuelle était faite d’une routine platonique. Et cette routine l’exaspérait de plus en plus. Ce fut lorsqu'elle prit conscience que le point culminant de sa journée était lorsque son elfe de maison lui apportait son petit-déjeuner au lit qu'Euxane décida de changer la donne.

C’était donc avec impatience qu’elle attendait la nouvelle rentrée scolaire. Euxane avait hâte de découvrir de quelle manière allait s’articuler sa vie maintenant que cette histoire de caste avait vu le jour. Sa septième année d’étudiante sorcière risquait de se dérouler complètement différemment de toutes les années précédentes. Et Euxane espérait que cela serait dans le bon -et non mauvais- sens. Peut-être même que cette année, elle réussirait enfin à se trouver un mari et en finirait, une bonne fois pour toute, avec cette histoire de fiançailles. Elle pourrait alors offrir à sa famille ce que celle-ci désirait tant. Et une fois tout ceci réglé, elle commencerait à vivre sa vie pour elle, et non plus pour les de Fontaine.

Mais en attendant, rien ne l’empêchait de profiter de quelques moments personnels de plaisirs et de joie par-ci et par-là.
Pour commencer, elle s’était résolue à trouver un moyen ou un autre de passer le temps. Passer la journée en pyjama à déambuler n’était pas un mode de vie respectable pour une sorcière en plein dans la fleur de l’âge. Elle se devait donc de trouver un moyen d'utiliser ses dix doigts, autre que de compter les jours qui la séparaient du 1er Septembre. Pour la journée du lendemain, elle avait d’ores et déjà pris la décision d’aller rendre visite à son amie Valentina Dolohov. Cela faisait un moment qu’elle n’avait pas entendu parler d’elle et se devait de prendre de ses nouvelles. Mais pour aujourd’hui, le programme que la jeune fille avait en tête était bien différent.

C’était donc toute excitée qu’elle enfila une robe blanche lui arrivant légèrement au-dessus des genoux, une veste en cuir et des ballerines noires avec un distingué noeud papillon sur le devant.
Cela faisait un moment qu’elle s’était pas faite plaisir. C’était pour cette raison que ce mardi 27 août 1978, Euxane de Fontaine allait sortir faire les boutiques. Elle commençait cruellement à manquer de lingerie et il y avait bien plus glamour comme sous-vêtements qu’une culotte trouée et deux chaussettes dépareillées.

*De toute façon, on n'a jamais assez de vêtements.* Cet état d’esprit était le fruit d’années et d’années de bourrage de crâne sur l’importance de l’apparence extérieure dans le monde dans lequel elle vivait. Et cette importance était encore plus importante dans le monde dans lequel elle souhaitait s’immiscer. Euxane avait bien conscience qu’on vivait dans un monde où l’apparence dictait l’interaction avec les individus et leur respect. Qui était-elle donc pour remettre en cause cette loi qui régissait la société. Elle se donnait même à malin plaisir à l’affirmer en prêtant une attention particulière à sa propre apparence.
Euxane voyait donc en cette journée un moyen bien simple de joindre l’utile à l’agréable ; de sa faire plaisir, tout en faisant plaisir.

Après avoir gratté quelques Gallions à sa mère en prétendant que son père ne voulait pas lui en donner et après avoir réitéré la même stratégie auprès de son père, Euxane quitta la demeure des de Fontaine. Elle se doutait bien que ses parents voyaient clair dans son jeu depuis un bon moment, mais ils fermaient les yeux. Elle les soupçonnait même d'être amusée par ce stratagème. Tant que ça gênait personne, Euxane n'était pas prête à arrêter.

C’était d’un pas presque jovial que la jeune fille se dirigeait en dehors du champ de protection anti-transplanage qui entourait sa maison pour se téléporter à Pré-au-lard. Elle avait la ferme intention de passer une très bonne journée.   


✯✯✯


C’était avec un large sourire sur les lèvres qu’Euxane poussa les portes de Gaichiffon. Un itinéraire bien précis en tête, son premier objectif était de faire le plein de chaussettes pour l’hiver qui arrivait. Elle ne remettait absolument en cause le sortilège servant à chauffer l’enceinte de Poudlard. Loin de là. Mais, il était toujours plus agréable de se trimballer dans la salle commune en chaussettes, avec les pieds bien au chaud.
Et puis, elle ne serait pas contre se trouver de nouveaux chaussons. Les grosses pantoufles licornes, avec une corne dorée sur le devant commençait à se faire légèrement vieilles. *Ah et pendant que j’y suis, j’aurais bien besoin d’un nouveau bonnet et d’une nouvelle paire de gants tiens. Ca me ferait pas de …*  

« Bonjour mademoiselle, que puis-je faire pour vous ? »

Coupée en plein dans ses pensées, c’était une Euxane surprise qui se retourna vers la voix particulièrement aiguë qui venait de l’interrompre dans sa réflexion. Réflexion au combien importante. Sa surprise se transforma en perplexité lorsqu’elle n’aperçut qu’un stand de vestes lui faisant face.

« Euh. u-un petit peu plus bas, mademoiselle. »

Son regard se baissa pour découvrir une jeune dame dépassant difficilement les 1m30, un large sourire sur les lèvres. A en juger par son bonnet arborant le logo du magasin, c’était certainement une des vendeuses. *Bieeeeeen sûr, je ne pouvais pas commencer mes courses tranquillement. Fallait qu’une chieuse vienne mettre son nez là où ça ne le regarde pas.*
Ignorant complètement le fait que son interlocutrice ne faisait que son travail, Euxane lui renvoya un sourire forcé et légèrement hypocrite sur les bords.

« Non merci "mademoiselle", je saurais me débrouiller sans votre aide. »
Elle fit exprès de prendre une voix presque aussi aiguë que celle de la vendeuse, en accentuant bien comme il fallait le mot « mademoiselle ». Elle ne s’attarda pas plus longtemps sur la situation, laissant derrière elle une dame bouche-bée. Elle était certainement en train de l’insulter de tous les noms possibles et imaginables, mais Euxane s’en fichait complètement. Toutefois, elle ne comprenait pas vraiment pourquoi elle avait été aussi désagréable que cela.

*Depuis quand tu es devenu aussi irascible ma vieille ? Qu’est ce qui t’arrive ? Il y'a même 30 secondes, tout était beau. Va falloir que tu te reprennes en main. Soit tu vas avoir tes règles, soit tu es en train de devenir complètement bipolaire. Euh, Euxane, tu veux bien me faire le plaisir de ne pas devenir complètement dingo s'il te plaît. C’est pas vraiment le moment, okay ? Attends d'avoir 80 ans et de choper l'alzheimer avant ... *
Complètement perdue dans des pensées, Euxane avait les yeux dans le vide. Elle ne prêtait même pas attention à l’article dont elle s’était saisie de la main droite pour en examiner la texture.

Peut-être que quelqu’un devrait se dévouer pour lui dire que cela faisait deux minutes qu’elle fixait un slip pour homme ... en fourrure léopard. Même qu’au-dessus du stand, il y avait un écriteau annonçant : « Pour tout garder au chaud, Gaichiffon vous propose sa nouvelle collection ».
As heads is tails Just call me Lucifer

Sevastian A. Dolohov

Sevastian A. Dolohov

Lumos
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Clan: Pro-Mangemort
Sang: Pur



MessageSujet: Re: 27.08.1978 ✖ C'est toujours utile une chaussette 27.08.1978 ✖ C'est toujours utile une chaussette  EmptyLun 6 Juil - 16:12

C'est toujours utile une chaussette
Sevastien & Euxane
There's nowhere you can be that isn't where you're meant to be

©️ Gasmask


Voila deux mois que tu avais quitté Poudlard. Tu n’avais plus d’obligations scolaires et comme l’avait toujours voulu ton père, tu avais rejoins l’entreprise familiale d’élevage de sombrals. Porter le costume était loin d’être l’une de tes activités préférées. Tu avais souvent associé cette tenue aux bals mondains et aux soirées de la haute société. C’était à présent ton lot quotidien. En cette chaleur estivale, tu avais laisser tomber la cravate alors que tu avais retrouvé l’un de tes derniers clients qui souhaitaient s’offrir les créatures ailées et macabres afin de voir si ses employés, des missionnaires, avaient bien déjà vu la mort et n’étaient de jeunes minets sans expérience. Tu n’avais jamais compris comment ta famille avait pu faire fortune avec ces bêtes invisibles à la plupart de la population. Maintenant que tu baignais dedans tu réalisais à quel point certaines personnes pouvaient dépenser de l’argent pour montrer qu’ils en avaient. Néanmoins, derrière tout cela, il y avait surtout ces courses… Parfois organisées de manière légale. Parfois seulement… Ton géniteur ne mettant sa confiance en toi que tardivement, il avait omis de te faire part de ces organisations qui se faisaient en sous-main. Plus d’une fois, tu avais récupéré des bourses pleines de gallions et de mornilles, les uns et les autres pariant sur des sombrais aux noms plus ou moins réputés. Le pourcentage pour ta famille était faramineux. Sans compter sur les petits arrangements qui étaient faits à l’insu de tous pour arranger un parieur plutôt qu’un autre.  Alors si certaines courses avaient lieu avec tout le gratin, avec de jolies mises tout ce qu’il y avait de plus légales, en arrière, bien cachés sous cette surface innocente, se tramait des enjeux bien plus malsains. Tu avais vite compris pourquoi ton père avait engagé des gros bras sanguinaires qui s’occupaient de faire payer à ceux qui n’honoraient pas leurs dettes…

A la fin d’une journée arasante, tu avais eu la soudaine envie de te rendre à Pré-au-Lard. Sans but particulier ni idées derrière la tête. Pré-au-Lard était un lieu que tu connaissais comme ta poche et qui faisait partie de ta vie depuis ta plus tendre enfance. Les sorties organisées dans ce village était une liberté donnée à tous les élèves qui aimaient en profiter. Toi le premier. Tu t’arrangeais pour filer dans les boutiques interdites en compagnie de Nox ou de Demitri pour faire le plein de bouteilles de whisky ou de quelques potions interdites. Combien de fois avais-tu emmené une de tes conquêtes vers la cabane hurlante afin de flirter et plus en toute tranquillité ?

Tout à tes pensées, tu réalisais que cette insouciance estudiantine allait presque te manquer. Maintenant tu étais dans le monde des adultes. Ton père voulait te voir devenir mangemort rapidement. C’était sans compter sur ces histoires de fiançailles qui vous tombaient à tous sur le coin du nez sans vous demander votre reste. Pauvre serait celle qui finirait être tes doigts la bague bien accrochée à son annulaire… Les femmes avaient à tes yeux que très peu de valeur. C’était ainsi que tu avais été éduqué par ton père qui n’avait jamais repris d’épouse suite à la mort de ta mère de par ses propres mains. Ton regard s’attarda sur une vitrine avec plusieurs chemises pour homme. Ce fut à travers la vitre que tu aperçus, la de Fontaine. Nouvelle famille de sang-pur qui tentait de percer au travers de cet univers impitoyable. Sa réputation de vierge la précédait dans Poudlard. Selon les rumeurs, elle la gardait précieusement pour son mari… Tu avais toujours balayé d’un revers de mains ces ragots persuadé qu’elle était aussi pure que ne pouvait l’être toutes les filles qui étaient déjà passées dans ton lit. Vu les avances qu’elle faisait à ton cousin, elle était sûrement loin d’être innocente. D’ailleurs, n’étant toi même pas fiancé, tu avais su attirer son attention. Mais sa préférence marquée pour Demitri t’avait laissé penser qu’elle devait avoir un côté masochiste…

Une lueur amusée dans le regard, tu te décidais à rentrer dans le magasin. Une envie de voir si en deux mois, il s’était opéré un changement en elle. Une envie de t’amuser. Une de tester ses limites. Une de tes grandes distractions alors que tu repensais à Marie-Ange que tu avais repoussé dans ces derniers retranchements avant de l’attirer d’une façon totalement malsaine dans tes draps.

Silencieusement tu t’étais glissé dans le dos de la jeune de Fontaine. Tes yeux s’arrêtèrent un instant sur la courbure de ses hanches avant de remarquer ce qu’elle était en train d’observer depuis plusieurs minutes. « Si tu comptes offrir ce truc à Demitri, tu ne vas pas avoir beaucoup de succès. » Délicatement, ta main se posa sur son épaule pour la faire pivoter légèrement, la rapprochant subtilement de toi sans en avoir, mais surtout afin de lui montrer des dessous féminins faits dans une dentelle fine et délicate de couleur parme. Tu attrapais l’ensemble pour lui mettre dans les mains. « Ceci serait plus à son goût. Si tu veux, tu peux aller les essayer en cabine, je te dirais ce que j’en pense. » Un sourire étira tes lippes avec une lueur malicieux au creux de ton regard. A travers ce discours, tu cherchais à voir sa réaction et après tout, si tu pouvais t’envoyer en l’air dans le fond d’une cabine après une longue journée de travail, c’était toujours ça de pris.

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