-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

Did you hurt yourself walking on my foot ? △ Debra Maureen Grant
Invité

Anonymous

Invité

Lumos
Identité
Clan



MessageSujet: Did you hurt yourself walking on my foot ? △ Debra Maureen Grant Did you hurt yourself walking on my foot ? △ Debra Maureen Grant EmptyVen 12 Sep - 15:43





Grant

Debra Maureen
What matters in life is to make everyone around you happy, so you can also reach this joyful feeling and smile every day.



Did you hurt yourself walking on my foot ? △ Debra Maureen Grant Alona910
Nom : Grant
Prénom : Debra Maureen
Age : 29 ans
Nationalité : Anglaise
Nature du sang : Née-moldue
Métier : Journaliste sportive à la Gazette
Patronus : Ours
Épouvantard : Un feu immolant son fils
Qualités et défauts : Empathique – Serviable – Souriante – Etouffante – Passive – Réservée – Sensible – Emotive – Gentille – Optimiste  
Baguette : 32 centimètres, chêne et plume de phénix
Featuring : Alona Tal


Moi c’est Ambre, mais depuis des années la bande de zinzins qui m’entoure m’appelle Danette alors allez-y pour Danette. Je fais partie de l’équipe des déesses donc voilà comment je suis arrivée sur Who et vu que j’ai rédigé le règlement, je vais garder le mot de passe secret What a Face  
Did you hurt yourself walking on my foot ? △ Debra Maureen Grant Th_alonatalicons-1-2


Anomalie & Nut's ©️ Zach-hunt ©️ Calli ©️ Inconnu

Invité

Anonymous

Invité

Lumos
Identité
Clan



MessageSujet: Re: Did you hurt yourself walking on my foot ? △ Debra Maureen Grant Did you hurt yourself walking on my foot ? △ Debra Maureen Grant EmptyDim 14 Sep - 16:22




Innocente

Enfance
Lorsque le réel et les contes de fées se mélangent



L’été est enfin là et alors que la plupart des élèves se précipitent chez eux pour finir leurs valises Gregory et toi restez en retrait et trainez le pas. Ta famille n’est pas assez aisée pour pouvoir s’offrir des vacances et son père à lui, militaire revient généralement vers le mois d’août pour quelques jours. Il est donc hors de question que sa mère et lui quittent le petit village de Cornwall et prennent le risque de le rater. Vous savez d’ores et déjà que la majorité de vos amis seront absents et que ce sera le calme plat pendant deux mois. L’avantage c’est que vous êtes ensemble. Aussi loin que vous puissiez vous en rappeler vous étiez aussi proches que deux petits pois dans la même cosse et vous ne vous ennuyez jamais l’un avec l’autre. Il est pourtant vrai qu’avoir d’autres compagnons de jeu est parfois plus excitant ; mais vous saurez vous tenir compagnie. Vous levez votre bras de manière simultanée afin de ne pas laisser votre cartable de cuir s’abimer sur le sol de gravuer et arrivez ensemble dans ta maison. Comme d’habitude, après l’école vous vous rendez chez toi car sa mère est occupée dans un marché environnant. Avec l’accord de la tienne vous embarquez vos tartines de confiture et allez goûter dehors profitant du jour ensoleillé. L’un à côté de l’autre vous passez votre après-midi à saluer de la main vos camarades qui s’en vont. Une fois le dernier parti, tu soupires. L’école te manque presque en été. Ton meilleur ami passe son bras autour de tes épaules. « Fais pas cette tête Deb, tu vas voir, on va bien s’amuser, j’ai trouvé quelque chose d’intéressant dans la forêt. » Ton regard s’illumine légèrement et tu lui souris. Si Gregory a une idée de jeu, vous allez certainement passer un bon moment.

***

« Ne rentrez pas plus tard que six heures les enfants ! » « Et ne vous goinfrez pas de baies ! » Vous répondez brièvement avant de vous hâter dans la forêt. Bien évidemment, vous désobéissez à vos mères et ne tardez pas à avoir les lèvres et les mains rougies. En vous enfonçant dans la forêt, vous prétendez être des chevaliers de la table ronde et luttez contre un dragon imaginaire contrôlé par la vilaine fée Morgane. Il vous faut presque une heure pour parvenir au tronc d’arbre qui permet de traverser la rivière enchantée et vous amène à la tour où est retenue Guenièvre. Après une bataille héroïque vous vous étalez sur la plateforme perchée dans un arbre que Gregory a découvert il y a quelques semaines. « T’avais raison c’est vraiment génial ici. » Vous restez silencieux et tu fermes les yeux, bercée par les bruits de la forêt. Tu réalises que tu t’es assoupie lorsque tu sens Gregory te tresser les cheveux et y poser quelques fleurs. Il a toujours eu ce petit côté artistique et féminin. C’est peut-être pour ça que c’est le seul garçon avec lequel tu t’entends réellement. Vous restez dans votre planque et ne voyez pas le temps filer. Ce n’est que lorsque le vent se fait trop frais que vous réalisez que vous êtes en retard. Une fois le pont passé quelques gouttes commencent à s’écraser sur vos têtes. Il te saisit la main afin que vous vous hâtiez et ne soyez pas trempés avant d’arriver chez vous. Pour pas grand-chose, vous vous rendez rapidement compte que les gouttes d’eau semblent vous éviter. Surpris, Gregory te lâche et ne tarde pas à se faire mouiller alors que toi, de ton côté tu es toujours aussi sèche que le jambon préféré de ton père. Tu lui rattrapes le bras et à nouveau la pluie semble l’épargner. Ton regard doit être le reflet du sien. « Comment tu fais ça ? » « Je, je… Je ne sais pas. » Il ne te quitte pas des yeux pendant quelques secondes puis haussent les épaules. « Oh et puis on s’en moque. Autant en profiter. » Il continue de te traîner et toi tu es perdue. Tu te demandes ce qu’il t’arrive et si tu n’es pas habitée par un démon. Tu reprends tes esprits alors qu’une nouvelle goutte s’écrase sur ton nez. « Deb, ça ne marche plus ton truc. Cours ! » Au moins ça a suffisamment marché pour que vous n’attrapiez qu’un vilain rhume et non pas une pneumonie.

***

« Pou quoi ? » Tu marques une pause et refuses de le regarder dans les yeux. « Poudlard ». Le silence s’installe entre vous et Gregory t’arrache la lettre de tes mains. Alors qu’il est occupé à lire, toi tu arraches les brins d’herbes qui sont à ta portée. Tu ne sais pas comment tu te sens. D’un côté tu es rassurée parce que ça veut dire que tu n’es pas un démon ni une vilaine sorcière comme on en voit dans les contes. D’un autre côté… Tu vas partir en Ecosse, loin de ta famille et loin de ton meilleur ami. Tu vas vivre sans eux. Ne rentrer que deux fois par an. Il n’y a pas à dire, ça te tétanise. Tu plonges ta tête dans les genoux et ne la relève que lorsque tu entends le bruit familier du papier qui se déchire. « Gregory ! Qu’est-ce que tu fais ? » Tu lui retires d’un geste sec le parchemin des mains. « Qu’est-ce qu’il te prend ? C’est ma lettre d’admission ! ». Il se lève et te crie dessus. « JUSTEMENT ! Si tu n’as pas de lettre d’admission tu ne pourras pas y aller et tu resteras ici ! ». Tu comprends ce qu’il veut dire et tu sais surtout pourquoi il le dit. Jamais tu n’as imaginé vivre ailleurs qu’à Cornwall et même si vous n’en parlez pas tous les deux vous pensiez déjà avoir votre vie tracée ici. Vous n’avez que onze ans mais tout le monde le dit, même votre maîtresse d’école. Dans une douzaine d’années elle aura vos enfants dans sa classe. C’est ce qu’il devait se passer et c’est pour ça que tous les deux avez tu ce qu’il t’arrivait de plus en plus régulièrement. Vous espériez que rien n’arriverait. Vous aviez tort. Toi non plus tu n’as pas envie de partir ! Mais c’est comme ça ! Et tu ne peux pas rester ici même si tu en as envie. A agir comme ça il ne fait que rentre tout ça encore plus difficile. Il ne t’arrive que très rarement de hausser la voix mais tu perds ton sang-froid. « TU NE COMPRENDS RIEN ! » Tu t’en vas en tempêtant chez toi et trouves déjà une nouvelle lettre qui t’attend sur la table en bois de votre salon. Tu jettes celle que tu as dans la main dans la poubelle, retrouver la dizaine que tu as essayé de faire disparaître. Tu dois y aller, que ça te plaise ou non.

Anomalie & Nut's © Loupiotre © Alltechnicolor







Belle

Adolescence
Lorsque le cœur a ses raisons que la raison ignore



« Greeeeeeeeeeeeeeg ! »  Comme d’habitude depuis que tu es rentrée à Poudlard, Gregory t’attend à la gare King Cross de l’autre côté du quai 9 3/4. Tu lui sautes au cou en laissant ta valise sur le sol, heureuse de le retrouver pour les vacances de Noël. Cela t’étonne toujours qu’il accompagne tes parents et soit prêt à faire dix heures de voiture pour le simple fait de t’accueillir sur un quai de gare. Tu n’es pas de nature bavarde ou très expressive, mais le revoir après de longs mois te met toujours dans un état presque euphorique. Ton cœur se serre dans ta poitrine et tu n’as plus envie de le lâcher. Tu es une véritable sangsue. Ça n’a pas l’air de le gêner, puisque dans la voiture il te laisse se cramponner à son bras et se contente de regarder le paysage défiler. Comme d’ordinaire, la route étant longue et comme tu as déjà voyagé de nombreuses heures dans le Poudlard Express, tu finis par t’endormir sur lui. « Debra chérie ? On est arrivés. »  Tu te redresses sur ton siège et réalises rapidement que vous êtes devant chez vous, que le siège à côté de toi est vide. Ta mère enchaîne sachant parfaitement quelle sera ta question. « Gregory passera te voir demain matin. Il nous a demandé de te laisser dormir lorsque nous l’avons déposé. » Tu fais la moue mais ne luttes pas. Ton père se saisit de ta valise et proposes de s’occuper de tout ranger demain ce que tu acceptes avant d’aller t’écrouler sur ton lit.

***

« N’empêches ce sera tellement mieux lorsque j’aurais le droit de transplaner ! On pourra partir en vacances quand on le voudra. » Tu suis Gregory alors qu’il traverse le tronc qui mène à votre plateforme. Comme il l’a promis, il est venu te chercher ce matin pendant que tu déballais tes affaires avec ton père et que ta mère s’était mise à la préparation du dîner de Noël auxquels lui et sa mère étaient conviés. Vous aviez proposé votre aide, mais tes parents ont juré que vous feriez mieux de passer votre journée ensemble, que vous aviez bien des choses à vous dire. Ils n’avaient pas tort. Tu étais un puits de paroles sans fond. « Normalement, nous n’avons pas le droit de montrer nos pouvoirs aux mol… aux personnes qui n’ont pas de magie. Mais toi tu sais déjà que je suis une sorcière. Carl est d’accord avec moi, tu ne comptes pas. Du coup quand j’aurais dix-sept ans je pourrais te montrer. On apprend des choses vraiment cool à Poudlard. Moi j’ai un peu de mal en métamorphose mais Carl lui… » « Si Carl est tellement doué, si la magie c’est tellement génial, pourquoi tu ne vas pas passer Noël chez lui ou dans ta super école hein ? » Tu t’arrêtes au pied de votre arbre, complètement perdue et regardes ton meilleur ami monter de branche en branche pour rejoindre votre plateforme. Tu pensais qu’au cours des quatre années qui se sont écoulées vous étiez parvenus à surmonter vos différents au sujet de Poudlard et du fait que tu sois différente mais apparemment cela n’a été que partiellement résolu. Tu t’assoies au pied de l’arbre, persuadée qu’il viendra te chercher lorsqu’il sera suffisamment calme pour te parler à nouveau, mais après une bonne vingtaine de minutes, tu te rends compte que tu es celle qui dois faire le premier pas. A peine arrivée en haut il t’agresse à nouveau. « Tu n’as pas retrouvé ton cher Carl ? Tu t’es dit que je ferais un bon bouche-trou ? » « Quoi ? » Il te faut quelques secondes pour comprendre ce qu’il se passe et sitôt fait tu passes tes bras autour de ses épaules. « Tu n’es pas un bouche-trou Greg. Loin de là. C’est même tout le contraire. » Tu te poses à ses côtés et te mets en position fœtal. Vous restez silencieux quelques instants. « J’aime beaucoup Carl, c’est lui qui m’a aidé à me faire à Poudlard. Et être une sorcière, faire ces tours c’est drôle, je ne vais pas te mentir. Mais ce n’est pas parce que j’ai appris la magie et que je sais voler sur un balai que j’ai forcément envie que ma vie en soit composer… » « Deb… » « Non laisse-moi finir. Ce que je veux après ma septième année, c’est revenir ici. Ce que je veux c’est rester à Cornwall. Avec toi. Comme ce que j’imaginais quand on était petits. Je veux aider ta mère sur les marchés et vivre près de chez nos parents. Je… » Tu prends une grande inspiration sachant que tu es en train de mettre ton cœur à nu et les mots se bousculent entre tes lèvres. « Je veux que nos enfants aillent dans la classe de Mme Hollingberry. » Tes yeux s’humidifient et la paume de Gregory vient se poser sur ta joue. « Deb, je suis désolé, je… » Pour la première fois depuis que tu l’as rejoint sur la plateforme tu le regardes droit dans les yeux. « Ce n’est pas ce que tu veux toi ? » Tu le vois troublé, comme partagé et il ne te répond que dans un soupir. « Si. » Il rapproche ton visage du sien et vos lèvres viennent se trouver. Vous êtes deux adolescents insouciants, qui pensent tout connaître de l’amour et vous abandonnez à la passion qui vous ronge.

***

« .. joyeux anniversaire Debra, joyeux anniversaire! ». Tu lèves à peine les yeux vers ton ami qui pose une patacitrouille sur laquelle un seize brille magiquement. « Par Merlin ! T’en tires une de ces tronches ! On dirait McGo quand Gryffondor perd au quidditch. » D’ordinaire ce genre de remarque t’aurait fait sourire mais aujourd’hui, tu n’as la tête à ça. A chacun de tes anniversaires tu avais l’habitude de recevoir un paquet de Gregory  et après ce qu’il s’est passé à Noël entre vous deux, il aurait probablement été plus qu’exceptionnel. Carl pousse un léger soupir et s’assoit à tes côtés. « C’est encore à cause de Gregory n’est-ce-pas ? Je continue de dire qu’il aurait dû te dire plus tôt qu’il partait. » Tu secoues la tête sans émettre un son. Tu n’as pas envie de revenir sur le sujet. Même si tu avais su avant cette soirée-là qu’il déménageait aux Etats-Unis, tu aurais toujours voulu que vous passiez la nuit ensemble. Greg est Greg. Il est unique et tu n’aurais pas voulu faire ta première fois avec quelqu’un d’autre et tu savais que c’était réciproque, autrement, il t’aurait arrêté. Votre nuit ensemble a eu quelque chose de magique et ça rien ne pourra te l’enlever. Pas même le cafard que tu traînes depuis que tu lui as dit au revoir, consciente que vos routes ne se recroiseront probablement jamais. Tu as du mal à réaliser que cela fait presque un mois et demi… Sans dire mot tu te diriges vers les toilettes des filles et prend garde à ce que Mimi Geignarde ne soit pas dans le coin. Tu t’enfermes dans les toilettes et regardes ta poitrine qui semble avoir changée, enlèves tes chaussures et voit quelques marques sur tes pieds. Préoccupée par le départ de ton meilleur ami, tu n’as prêté que peu d’attention à toi-même et ne t’ai pas souciée de ta sensation constante d’être malade, du fait que tu n’arrivais plus à dormir convenablement. Lorsque tu sors, une bonne quinzaine de minutes plus tard, Carl est là, à t’attendre et tu lui annonces ce que tu viens de découvrir. « Je suis enceinte. »

Anomalie & Nut's © Loupiotre © Crayonboxhearts






Dure

Maternité
Lorsque sa propre vie passe au second degré



Tu es épuisée. Tu as l’impression de ne plus être capable de faire quoi que ce soit et que ton corps est complètement déchiré. Tes jambes ne répondent plus et refusent de se relever. Tes yeux se ferment, incapable de rester éveillée. Du moins jusqu’à que tu entendes des cris qui proviennent de la pièce d’à côté et qui te donnent une poussée d’adrénaline venue de nulle part. Tu quittes ton lit avec grande difficulté et te diriges d’un pas traînant dans la chambre de tes parents. Dès que tes yeux se posent sur lui ton cœur fond. « Maman. » Tu l’observes balancer ses bras et n’arrives pas à faire un pas de plus. Tu essaies d’avoir une voix un peu plus forte. « Maman. » Cette fois-ci elle se retourne et te regarde horrifiée. « Debra ! Retourne te coucher tu es trop faible pour rester debout pour te reposer ! » Tu ne bouges pas. « Maman s’il te plaît. Je veux le tenir. Je veux tenir Michael dans mes bras. S’il te plaît. » Les larmes te montent aux yeux Tu sais qu’elle a raison, que tu devrais être allongée et dormir un peu plus. Cela ne fait que trois jours que ton fils est né et tu ne t’en es toujours pas remise. Mais tu ne veux pas bouger. Tu ne supportes plus de savoir que ton bébé est là, pas loin, mais que tu ne l’as pas encore tenu dans tes bras. Ta poitrine te tire et tu sais que tu dois le nourrir. Tu veux le nourrir au sein. « Debra, on en a parlé. C’est ta décision. Tu ne voulais pas que Gregory soit mis au courant, tu veux continuer tes études à Poudlard. On a pris cette décision ensemble. Tu ne peux pas être sa mère. » Oui c’était ta décision, mais tu avais fait ce choix avant de le voir. Avant qu’il ne quitte ton corps. Tu te sens vide, comme si on t’arrachait ce qui t’appartient de droit. Une partie de toi-même. Tu ne retournes t’allonger que lorsque ton père te ramène dans ta chambre. Là dans tes draps tu pleures toutes les larmes de ton corps. C’est comme si tu perdais Gregory une nouvelle fois.

***

Tu rates le souaffle d’une bonne dizaine de centimètres et descends au coup de sifflet de la capitaine des Poufsouffle. Tu n’as pas besoin qu’elle te le dise, tu as vu le niveau des autres candidats. Cette année et probablement toutes celles qui suivront, tu ne joueras plus pour ton équipe. « Debra, je peux te parler ? » Tu ne sais pas à quoi t’attendre. Une phrase de pitié, des excuses. Tu as remarqué que le regard de tes camarades a changé depuis l’an dernier. Tu as quitté Poudlard fin avril, après avoir discuté avec le directeur de l’école, dans le but de garder ta grossesse secrète. Les rumeurs ont dû aller bon train et le fait que tu doives refaire ta cinquième année ne fait rien pour arranger les choses. Tu la suis et l’aide à ranger les cognards dans la malle. Une fois à l’abri d’un mauvais coup elle t’invite à s’asseoir avec elle au milieu du terrain. « Je ne vais pas te mentir Debra, tu n’as pas vraiment d’avenir comme gardienne. Tu ne te débrouilles pas trop mal mais il te manque un petit quelque chose pour ce poste. » Tu as toujours les nerfs à fleur de peau à cause de la naissance de Michael et des larmes te montent aux yeux. Tu les essuies d’un revers de manche en essayant de ne pas te faire remarquer. Tu sais que c’est peine perdue. Elle passe un bras autour de tes épaules et te frottes légèrement. « Par contre je ne pense pas que tu devrais totalement abandonner le quidditch. Tu as une analyse du jeu impressionnante et tu m’as bien aidé l’an dernier pour qu’on arrive deuxième du tournoi. Nos deux commentateurs ont eu leurs ASPICS l’an dernier et leurs postes sont à pourvoir. Je pense que tu y serais excellente. » Elle se lève et tend sa main. Tu la saisis. « Je te laisse quelques jours pour réfléchir. Dis-moi ce que tu en penses okay ? »

***

C’est déjà ton troisième noël avec Michael. Tu le regardes jouer avec le train ensorcelé que tu lui as acheté le cœur attendrit alors que tu es en train de dîner avec tes parents. Une fois ton repas avalé tu vas jouer avec lui en lui pointant du doigt le petit conducteur animé et la petite manette à actionner pour avoir de la vapeur qui s’échappe de la cheminée. Son rire résonne dans votre petit salon et tu ne résistes pas à la prendre dans tes bras et le couvrir de baisers. Tu vois le regard désapprobateur de ta mère qui te rappelle sans cesse de te conduire comme une sœur et non comme celle qui l’a mise au monde. Cependant, elle se retient ne souhaitant pas briser l’esprit de fête qui règne dans le salon. L’heure tournant, tu acceptes de laisser ton père le coucher et c’est à ce moment-là que l’on frappe à votre porte. Tu te lèves sachant déjà qui se trouve de l’autre côté et le laisses entrer dans votre maisonnée. Vous vous enlacés brièvement. « Joyeux Noël Deb, Joyeux Noël madame Grant ». Tu l’invites à s’asseoir et commences à faire du thé. Tu as l’intention ce soir d’annoncer à tes parents une décision qui risque de leur être difficile à accepter et pour cela tu avais besoin de soutien. Lorsque ton père redescend tu vois qu’il a l’air surpris et avant qu’il ne commence à s’extasier tu lui expliques ce qu’il se passe. . « Papa, c’est Carl un ami de mon école. » Ils se serrent la main poliment et tu vois la déception dans les yeux de tes parents qui s’attendaient sûrement à ce que tu leur présente un petit-ami. Vous vous asseyez après que tu aies servi le thé. . « Je lui ai demandé de venir parce que je sais qu’il va me permettre de ne pas repousser ce que je veux vous dire. » Tu marques une pause et baisses la tête. Tu sens le regard de Carl sur ton dos, te rappelles du nombre de fois où il t’a fait répéter les quelques phrases que tu dois prononcer à voix-haute ce soir. Tu prends une grande inspiration, semblable à celle que tu avais prise avant de dire à Gregory que tu voulais avoir ses enfants. Ironiquement cela a plutôt bien fonctionné. Tes mains tremblent et tu tords tes doigts, stressée. « Si tu veux je leur dit. » « Non non ça ira. Merci. » Ta mère semble aussi tendue que toi. « Tu n’es pas encore enceinte quand même ! » Tu te mets à rire nerveusement. Apparemment, ça, ce serait une mauvaise nouvelle. Ta peur s’atténue donc et tu finis enfin par te lancer. . « A la fin de l’année, une fois mes examens en poche, je vais être stagiaire dans un grand journal sorcier. Le salaire est plutôt intéressant. Cet été avant de commencer, je veux retrouver Gregory et lui dire pour Michael. J’aimerais… » Tu respires une nouvelle fois. . « J’aimerais reprendre la garde de mon fils. ».

Anomalie & Nut's © Loupiotre © Inconnu







Responsable

Adulte
Lorsque la réalité et la raison prennent le monopole.



Tu sers Michael dans tes bras, tu n’as pas envie de le laisser partir pour Poudlard. Onze ans. Il a déjà onze ans. Tu vois qu’il se débat et qu’il a envie de se précipiter à l’intérieur du train. « N’oublies pas de m’écrire après ta répartition. Je suis prête à parier que tu seras à Gryffondor mais je peux me tromper. Couvres-toi bien en hiver, il fait beaucoup plus froid là-bas et… » Il lève les yeux au ciel. Quelque chose qui agacerait bien des parents mais toi tu trouves ça amusant. Pour toi il est encore un enfant, mais tu vois qu’il a déjà son propre caractère et une façon de penser bien à lui. « Oui oui. C’est bon maman ? Je peux y aller ? » Tu l’embrasses les larmes aux yeux et le laisse filer. Une mère t’accoste. « Vous verrez, c’est dur la première année, mais on s’y habitue. » Tu secoues la tête. « Oh non, c’est mon petit frère. Mais c’est vrai que j’ai tendance à le couver. » Bien sûr Michael ne sait pas. Il t’appelle maman lorsque tu as tendance à l’étouffer. Et même si tu as tes raisons, il n’en a pas conscience. Tu essuies tes yeux et décide de te rendre à pied au travail. Tu as besoin de prendre l’air. Tu as essayé un peu avant ses trois ans. Tu avais retrouvé, après un bon mois de recherche, la mère de Gregory aux Etats-Unis. C’est elle qui t’a annoncé qu’il avait refait sa vie, s’était marié et que sa femme était enceinte. Après avoir écouté Carl tu as décidé de devenir mère célibataire et tes parents t’ont mise à l’essai une semaine. Cela a duré deux jours. Appelée par une urgence au travail tu as demandé à une amie de t’occuper de Michael. Lorsque tu es revenue à ton appartement de Londres tu étais tombée nez à nez avec des sapeurs-pompiers. Apparemment, ton amie avait jugé normal de laisser jouer celui qu’elle considérait comme ton  petit frère avec sa baguette magique et il avait par accident produit des étincelles qui ont embrasé ta chambre. Inutile de dire que tu as été à la fois hystérique et ramenée à la raison. Le lendemain matin tu ramenais ton fils chez tes parents ayant conscience que tu ne pourrais pas lui procurer un endroit suffisamment sûr dans lequel grandir. Tu passais le plus clair de ton temps chez eux en rejouant ton rôle de grande sœur et n’a pas vu le temps passer. Tu devines que même s’il ne te considère que comme son aînée et que tu as ton propre chez toi le fait de le savoir aussi loin va te rendre plutôt malheureuse. Tu sais d’ores et déjà ce qui te changerait les idées, et à ta première heure creuse, tu envoies un hibou à Carl.


***

Tu as bien du mal à assimiler la nouvelle. Albus Dumbledore. Mort. Comme bien des personnes tu te rends aux funérailles et déposes un petit quelque chose sur le monument érigé en sa mémoire et exactement comme eux, tu es persuadée qu’il a été assassiné par ce sorcier maléfique qui commence à devenir un peu trop célèbre. Ta première pensée va vers Michael. Michael qui n’en serait peut-être pas là si le défunt directeur ne t’avait pas aidé quand tu étais enceinte de lui. Tu te demandes ce que Poudlard va devenir, qui va le diriger. Tu ne peux l’ignorer, ça t’inquiète. Le problème c’est que tu n’as aucun champ d’action. Techniquement parlant, tu n’as plus aucun lien direct avec l’école. Les jours passant tu entends des rumeurs de parents d’élèves mécontents de la nouvelle direction, du manque de protection de leurs enfants. Tu suis tout cela discrètement, et lorsqu’un vote est annoncé, tu transplanes directement chez tes parents pour qu’eux aussi partagent au vote. Quand tu vois la liste des candidats, ton premier choix coule de source. Le second est un peu moins évident. Chaque parent ayant droit à une voix, tu leur demande de voter pour Carl et Amos Diggory que tu as connu à Poudlard. Tu croises les doigts et espères. Tu espères que quoi qu’il se passe ton fils sera à nouveau en sécurité dans les murs de l’école.


***

« Félicitations Carl ! Je n’en ai pas douté une seconde ! » Cela fait déjà quelques jours que le Conseil d’Administration a été élu et approuvé par le Ministère et c’est la première fois depuis l’élection que tu peux voir ton ami. Quelques jours et déjà débordé. Tu ne sais pas vraiment ce qu’il l’a motivé à se présenter mais tu es contente de voir qu’il aura son mot à dire sur ce qu’il se passe à Poudlard. Tu es même plus que contente, tu es ravie. Ravie et rassurée. Tu sais que ce ne sera pas facile pour lui et que dorénavant vous vous côtoierez moins. Quelque part, ça t’attriste, mais si cela joue en faveur de ton fils alors c’est l’essentiel. Vous discutez une petite heure, tu lui parles de tes interviews en cours et il t’évoque ses craintes de se retrouver quotidiennement face à Marilyn. Vous devez chacun filer rapidement et vous promettez de remettre cela très vite. Tu crains cependant que ça ne sera pas le cas. Tu as beau être de nature positive, tu sens que l’atmosphère autour de toi est en train de changer, que les sorciers se méfient les uns des autres et que les rues paraissent moins animées qu’il y a quelques mois. Et il se peut bien que ce ne soit que le début.

Anomalie & Nut's © Loupiotre © Heaven-Pixel

Admin

Who

Who

Lumos
Identité
Clan



MessageSujet: Re: Did you hurt yourself walking on my foot ? △ Debra Maureen Grant Did you hurt yourself walking on my foot ? △ Debra Maureen Grant EmptyMer 17 Sep - 14:09





Bravo, tu es validé(e) !


Bravo à toi, tu as passé l'étape de la validation avec brio, et tu vas enfin pouvoir venir t'amuser avec nous  32 Pour bien démarrer, n'oublie pas d'aller ouvrir ton sujet de relations ici ! Tu t'y feras pleins d'amis  mwa ? waw ! Ainsi que d'aller faire un petit tour du côté de la section gestion des rp qui se trouve pour commencer à jouer directement ! Tu peux aussi ouvrir un journal intime si tu le souhaites, mais n'oublie surtout pas d'aller acheter un hibou et d'aller à la poste magique ouvrir ta boîte aux lettres ! Pour remplir ton profil, tu peux aussi passer par ici te commander un joli rang waw 77 Enfin, si tu trouves Who trop chouette, vote un coup pour lui ici.

Comme tu es un petit peu vieux, tu peux aussi aller recenser ton petit métier et te trouver un petit appartement ou une petite maisonnette chez l'agent immobilier du coin, il se fera un plaisir de t'aider.  12

Toute l'équipe de Who te souhaite encore une fois la bienvenue, et espère que tu t'y plairas waw  I love you  



Contenu sponsorisé

Lumos
Identité
Clan



MessageSujet: Re: Did you hurt yourself walking on my foot ? △ Debra Maureen Grant Did you hurt yourself walking on my foot ? △ Debra Maureen Grant Empty

Did you hurt yourself walking on my foot ? △ Debra Maureen Grant
Page 1 sur 1