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Orgueil, rancœur et défaite n'ont jamais fais bon ménage
rule doreanien n°1 ¤ Do as I say, not as I do

Dorea Dearborn

Dorea Dearborn

Lumos
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Caste: Horus
Clan: Neutre
Sang: Mêlé



MessageSujet: Orgueil, rancœur et défaite n'ont jamais fais bon ménage Orgueil, rancœur et défaite n'ont jamais fais bon ménage EmptyDim 15 Fév - 19:38

Orgueil, rancœur et défaite n'ont jamais fais bon ménage
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.


L’air frais venait balayer son visage, rafraichissant la peau de la demoiselle qui fermait les yeux, complètement perdue dans l’instant présent. Elle n’avait pas envie. Aucune envie d’ouvrir les yeux ou bien d’affronter qui que ce soit. Elle n’en avait pas la force. Pas cette fois-ci. C’était pourtant d’un ridicule. Un orgueil si démesuré qu’il la poignardait sur place, l’empêchant de quitter les lieux du crime, l’empêchant de respirer pour reprendre contenance. Tout ceci avait été un véritable désastre. Une catastrophe brûlante qui lui marquait la peau sans qu’elle ne puisse réussir à l’enlever dans la douche. Elle avait pourtant essayé, de se laver de cet affront et surtout de sa prestance aussi minable que si un ogre avait pris sa place sur le balai. Mais rien n’y faisait. Le savon et la brosse avaient beau passer encore et encore sur sa peau, ils ne créèrent qu’une trace rouge irritée allant jusqu’au sang… mais ne réussirent pas à enlever ce sentiment d’échec cuisant qu’elle portait comme un blaser impossible à enlever. Au contraire, désormais elle avait une belle marque de brûlure sur l’avant-bras. Stupidité enfantine. Ce sentiment d’orgueil lui avait déjà joué de nombreux tours et étrangement personne ne semblait s’étonner de sa désertion de la tour des Lions à une heure aussi tardive. Vingt à cent quatre-vingt. Cette déculotée aussi rapide qu’impromptue l’avait achevé. Si bien qu’elle n’avait écouté que d’une oreille les reproches de son capitaine une fois de retour après l’exploit de Julian McLister. Ce type avait beau être mignon, il les avait coiffé au poteau remarquablement, inscrivant son nom dans l’histoire du quidditch de Poudlard bien avant eux. C’était maintenant foutu pour tous ceux qui pouvaient rêver d’une carrière ou d’une chance dans le quidditch une fois qu’ils quitteraient ces murs. Tout du moins pour les septièmes années. A part si les Lions se reprenaient sérieusement et que les Serpents ne battaient les Aigles de façon magistrale – ce qu’elle ne pouvait se résoudre à souhaiter non plus – elle ne voyait pas comment tout ceci était possible. Restant sur le banc des vestiaires en digérant ce qu’elle pouvait du match, elle était partie en direction des douches alors qu’une main s’était posée sur son épaule, ne souhaitant ni entendre des paroles d’encouragement ni même savoir de qui il s’agissait. Elle avait besoin de digérer l’évènement, elle le savait. Tout comme elle savait qu’elle n’avait pas donné son meilleur côté sur le terrain. La fatigue ? Caradoc ? Un trop plein de confiance ? Le regard hargneux de Charles avant le match ? Elle ne savait pas ce qui l’avait mis dans cet état et ne souhaitait même pas savoir. Comme si cela contribuait tout simplement à trouver une excuse là où il n’y en avait point.

Elle était restée plus longtemps que les autres dans les douches. Ou peut-être était-elle sortie plus rapidement. Elle n’aurait pas su le dire. Quoiqu’il en soit, elle avait pris soin de prendre un chemin où elle ne croiserait que peu de sorciers sur son chemin mais cela ne l’avait pas empêché de tomber sur McLister. Joueuse et consciente qu’elle avait perdu, elle l’avait félicité pour son exploit et son jeu car il fallait bien l’avouer : le capitaine avait montré tout son potentiel. Il l’avait félicité en retour et aurait surement voulu dire autre chose mais rien que ses premières paroles de « réconforté » étaient de trop et elle avait écourté la conversation en partant en direction du parc avec la ferme intention de se perdre dans ses buissons. Là où elle serait tranquille. Stupide orgueil. Stupide fille. Son errance l’avait mené jusqu’au sous-bois de la forêt interdite où elle avait observé le lac pendant une longue heure, tentant de se concentrer sur son livre de potion qu’elle révisait sans réellement voir les mots. C’était bien l’inconvénient quand un match ne durait pas assez longtemps : les joueurs avaient toute l’après-midi pour célébrer ou au contraire ruminer. Ce que faisait Dorea avec l’élégance d’une harpie déchue, cachant sa colère contre elle-même au plus profond et refusant d’exprimer physiquement ou verbalement toute émotion stupide. Le garde-chasse avait eu pitié d’elle en lui offrant une couverture et une tasse de chocolat chaud alors que ses doigts commençaient à devenir bleus. Il fallait dire qu’il faisait plutôt froid, Décembre étant bien avancé. Elle avait accepté sans avoir pu rechigner, la face de l’homme étant trop sympathique pour qu’on ne puisse s’y absoudre. Elle y resta jusqu’à ce qu’elle ne se rende compte qu’elle avait oublié son écharpe dans les vestiaires, retournant alors sur les lieux fatidiques, s’arrêtant un instant au pied des tours des tribunes et décidant d’y grimper afin de prendre l’hyppogriffe par les plumes et d’arrêter de se morfondre sans avancer.

Elle était là, perchée en haut des tribunes et observant les lieux qui s’obscurcissaient au fur et à mesure où la soirée arrivait. Un hibou s’était alors posé sur le rebord de la balustrade, Lily s’inquiétait du fait qu’elle n’était pas rentrée ni même présente au diner. Elle n’avait pas faim bien que son estomac commençait à prétendre le contraire. Non, à la place, elle restait là, assise tout en haut des tribunes de Gryffondor, emmitouflée dans sa cape pour voir le terrain de quidditch dans son ensemble. Devant ses yeux défilé des souvenirs du match, afin d’avoir une vue d’ensemble, pour pouvoir comprendre. Comprendre comment la défense des Aigles s’était améliorée en un temps si rapide. Comprendre comment la contourner. Comprendre pourquoi elle avait eu tant d’occasions manquées. Pourtant, aucune réponse ne venait car il n’y en avait pas. Alors, elle restait là, les mains dans les poches de sa cape, fermant les yeux pour laisser son esprit se vider et trouver le courage de rentrer sans avoir cette tête de cinq pieds de loin qui en disait tellement sur son état. Elle refusait d’avoir des paroles d’encouragement, de compassion ou d’inquiétude. Elle n’avait pas besoin de çà. Ni elle, ni les autres. Il lui fallait seulement retrouver le court de sa vie tranquillement et digérer, comme elle avait digéré les anciens matchs perdus… mais jamais avec une telle déculottée. Se laissant choir sur le banc de la tribune, ses yeux s’ouvrir directement sur le ciel qui commençait petit à petit à s’illuminer, laissant dévoiler ses astres brûlants. Elle avait juste besoin de cela : voir le temps passer sans en être acteur, pour une fois. Un ange passa. Puis deux, avant qu’elle ne se mette à s’exclamer face aux gargouillis de son estomac : « Râh, ma baguette pour une bieuraubeurre ! » pestant quelques instants sur son compte avant que le silence des lieux ne revienne. Finalement, ca faisait du bien aussi de s’exclamer par moment.

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MessageSujet: Re: Orgueil, rancœur et défaite n'ont jamais fais bon ménage Orgueil, rancœur et défaite n'ont jamais fais bon ménage EmptyMar 17 Fév - 13:47

Après la défaite
Nous sommes de ceux qui n'renoncent pas des chiens enragés, des teigneux, des acharnés. Nous sommes de ceux qui comptent bien d'venir capable de tout encaisser. Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité. Pour reprendre la main, jouer selon leur propres règles et forcer le destin



« Sirius tu viens ? »
La voix de son coéquipier résonna étrangement aux oreilles de Sirius. Sortant de sa torpeur, le Gryffondor coupa l’eau qui devait couler depuis des heures. Il repoussa d’une main ses cheveux trempés sur son front. « Sirius ? » L’interpellé retint un soupira d’agacement. Ne pouvaient-ils donc pas le laisser tranquille pour une fois ? Il n’avait pas envie de sortir de cette douche, ce n’était pourtant pas difficile à comprendre ! Le jeune Black respira profondément, tentant de garder son calme. Cela ne servait à rien de se crier dessus. Cela ne ferait qu’empirer les choses. Et dans l’état où il se trouvait, mieux valait ne pas provoquer une dispute.
« Partez sans moi, je vous rejoindrai. »
Sa voix n’avait été qu’un murmure, se répercutant étrangement sur les murs carrelés des douches communes. Mais cela sembla suffire pour son camarade qui quitta les vestiaires sans un mot de plus. Le silence revint dans les vestiaires et Sirius, enfin seul, se laissa glisser le long du mur. Assis, le regard morne et les cheveux dégoulinants, le Gryffondor semblait plus désespéré que jamais. Vingt à cent quatre-vingt. Ça n’était pas une défaite. Pas même une déroute. Mais bel et bien une humiliation. Cuisante. Il n’y avait pas d’autre mot. Sirius sentit ses joues le brûler. De colère ? De honte ? Car il y avait de quoi être honteux. Comment expliquer qu’il n’avais pas réussi à atteindre sa cible une seule fois ? Qu’il avait volé comme un débutant ? Qu’il avait perdu ? Cela avait été probablement le pire match de Gryffondor. Pas seulement le sien, mais également celui de tous ses coéquipiers. Ils avaient été merdiques. Il n’y avait rien d’autre à dire. Lorsque le coup de sifflet avait annoncé la fin du match, Sirius n’avait pas immédiatement réalisé. Il était resté figé dans les airs, flottant sur son balais. Et c’est en voyant les Serdaigles acourrir sur le terrain et exploser en effusions de joie qu’il avait percuté. Ils n’avaient pas seulement perdu un match. Ils avaient tout simplement perdu leur chance de gagner la coupe de Quidditch. Et c’est probablement cette pensée qui l’avait poussé à redescendre en piqué vers le sol et à jeter d’un air rageur son balai par terre. Et puis, sans un regard de plus pour les autres, il s’était dirigé immédiatement vers les vestiaires. Où il se trouvait toujours. Occupé à digérer le fait que, malgré tous leurs efforts, tous leurs entraînements, tout leur travail, ils ne soulèveraient pas la coupe à la fin de l’année. Et qu’il leur faudrait en plus regarder ces stupides Aiglons la brandire à leur place. Cette pensée lui était tout bonnement insupportable. « PUTAIN DE MERDE ! » Le cri était parti tout seul. Sirius ne tenta pas de réprimer son exclamation de colère. La honte, la colère, la fureur..Tout se répercutaient dans son crâne dans un écho douloureux et insupportable. Sirius secoua sa tête d’un geste agacé avant de se lever. Il ne pouvait plus supporter l’ambiance étouffante des vestiaires. Il fallait qu’il sorte. Il fallait qu’il aille prendre l’air. Ouvrant son casier, il attrapa au hasard un jean et un T-Shirt et s’habilla rapidement. Son regard se posa alors sur la bouteille de Whisky Pur-Feu qui trônait là, au beau milieu. Le Gryffondor eut un rire amer. Il avait apporté cette bouteille spécialement pour fêter leur victoire. Pour célébrer leur règne du Quidditch comme il avait dit à James avant le début du match. Quelle ironie. Pris d’une impulsion soudaine, Sirius attrapa la bouteille d’un geste vif et sans plus attendre, quitta les vestiaires. Lorsqu’il émergea sur le terrain de Quidditch, il frissonna légèrement mais ne retourna pas chercher une veste. Peu lui importait le froid. Peu lui importait de tomber malade. Après tout, ce n’est pas comme s’il lui fallait être en forme pour le match suivant désormais. La nuit commençait à tomber et dans l’obscurité, Sirius ne distinguait que les hautes silhouettes des buts de Gryffondor. Il détourna les yeux, fuyant la vue de ce terrain qui lui était insupportable, et se dirigea vers les gradins. Il ne souhaitait rien d’autre que s’asseoir, vider cette bouteille, et se bourrer la gueule. Pour oublier la défaite. Et pour échapper à ce sentiment de honte qui le brûlait tout entier. 
« Râh, ma baguette pour une bieuraubeurre ! »
Sirius sursauta légèrement et se retourna brusquement. Ce n’est qu’en plissant les yeux qu’il reconnut Doréa, sa coéquipière. Celle-ci semblait dans le même état que lui et sans trop savoir ce qu’il faisait, le jeune Black s’approcha tout doucement.
« J’ai pas de Bièreaubeurre, mais j’ai du Pur-Feu à la place si tu veux. Je pense que ça devrait faire l’affaire. » Sirius s’assit à côté de la jeune fille et lui tendit d’un geste la bouteille de Whisky.











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MessageSujet: Re: Orgueil, rancœur et défaite n'ont jamais fais bon ménage Orgueil, rancœur et défaite n'ont jamais fais bon ménage EmptyJeu 26 Fév - 15:16

Orgueil, rancœur et défaite n'ont jamais fais bon ménage
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.


Si l’air frais du soir rafraîchissait sa peau, il était loin de faire de même avec son humeur ébouillanté par cet échec cuisant si destructeur. Etait-ce la fin ? Même si le quidditch n’était pas la prétention de sa vie, elle avait toujours mis cette possibilité de côté pour l’avenir, comme un rêve de gosse dont les yeux brillent de milles torches à la vue d’un balai flambant neuf dans la devanture du magasin. Avant ses espoirs s’étaient penchés vers de nobles créatures, espérant élever des licornes, passage typiquement féminin de son enfance où elle visita le zoo magique et vit de loin ses magnifiques créatures. Contrairement à sa cousine, elle n’avait pas voulu les approcher, la peur la taraudant au creux du ventre de ne pas avoir un caractère assez gentil et pur pour réussir à se faire accepter d’elle. Depuis, c’était toujours le cas et son caractère s’affirmant d’autant plus, elle choisit une autre orientation, un autre rêve de peur de reconnaître qu’elle n’est pas une si « bonne » personne que cela. Peur d’enfant, incontrôlable et irrationnelle. Une peur qu’on finit par oublier au fond de soi mais dont la réciprocité n’est pas jouable. Elle ne s’était jamais avoué cette facette d’elle  mais le sentiment de honte cachée qui lui tenait les entrailles en cet instant était le même. Comme si un hyppogriffe s’énervait, quémandait à sortir mais étant obstinément enfermé, cadenacé, tout simplement prisonnier de son corps. Or, les grognements de son estomac face à l’absence de nourriture n’aidaient guère à détruire l’image présente. Sa main se déposa sur son ventre, comme si cela pourrait faire quelque chose et la lionne se mordit la langue pour ne pas avoir à recommencer à râler ouvertement et inutilement. Le vent ne pourrait rien changer…

« J’ai pas de Bièreaubeurre, mais j’ai du Pur-Feu à la place si tu veux. Je pense que ça devrait faire l’affaire. » Et puis, dans toute cette torture mentale, une voix s’éleva. Etonnant plus qu’effrayant la demoiselle. Surprise, Dorea releva seulement la tête pour s’apercevoir que Sirius était là, non loin. A vrai dire, juste à quelques pas même. S’appuyant sur le haut de son dos, elle se servit de l’élan pour se rasseoir sur le banc, ne faisant pas plus attention à son apparence qu’à l’accoutumée. Une jambe de chaque côté du banc, elle resta quelques secondes à le regarder, interdite. Elle ne lui demanderait pas ce qu’il faisait à une heure aussi avancée en haut des gradins. Après tout, elle s'y trouvait elle-même et c’est ensemble qu’ils avaient vécu leur humiliation. Saloprie d’humiliation. Pourquoi ne pas la purger ensemble ? Attrapant la bouteille si gentiment proposé, Dorea porta le cul de la bouteille jusqu’à ses lèvres afin de s’abreuver de son liquide à l’arôme si puissant qu’il lui brûlait la gorge. Sa main fouilla la poche de son pantalon afin d’en ressortir sa baguette qu’elle lança en direction du brun. « Un marché est un marché. » expliqua-t-elle succinctement, son humeur morose ne lui donnant guère envie de converser des masses. Caradoc lui avait souvent dis qu’un écossais n’avait qu’une seule parole et se devait de l’honorer. Or, l’honneur était quelque chose d’important chez les Dearborn, une essence vitale circulant dans leur palpitant et alimentant leurs veines bien plus que leur sang. De toute façon, elle pourra toujours le lui revoler par la suite. Elle porta de nouveau le liquide ambré à ses lèvres, laissant ses effets euphoriques se dilapider dans son organisme alors qu’un filet de brouillard passa ces dernières alors qu’elle relâcha la pression qui s’accumulait un peu trop en elle. L’obscurité aidait à ne plus visualiser les opportunités perdues, à ne plus refaire le match inlassablement dans sa tête alors que ses yeux avaient dû mal désormais à repérer les points physiques cuisants de son échec. De leur échec.

Sa langue humidifia sa lèvre qu’elle ouvrit pour dire un mot mais se la mordit brutalement, comme si quelque chose l’empêchait d’exprimer ses pensées. Fierté toujours présente d’une faute inexistante si non avouée et pourtant… « On a été minable, hein ?! » Appuyer là où ca fait mal pour ressentir d'autant plus cette douleur si vivifiante qu'elle vous prend à la gorge. Le poids fut lâché dans les airs, s’extirpant douloureusement des entrailles de l’écossaise qui n’osait même regarder son coéquipier, ayant trop à l’esprit ses chances ratées de pouvoir minimiser leur honte en déjouant la défense imprenable de leurs adversaires. Le fait de le dire sembla lui faire prendre conscience que le match était déjà joué et qu’ils ne pouvaient plus rien y faire. Plus rien hormis relever la tête haute et boire leur humiliation jusqu’à ne plus s’en souvenir. Passant sa jambe de l’autre côté afin de regarder dans la même direction que son camarade, Dorea déposa ses mains sur le bois frais de chaque côté de son corps, le regard baissé vers ses chaussures dont le talon s’amusait à vouloir entrer dans la surface dure. Brusquement, elle plaqua la bouteille de whisky pur-feu contre le torse de Sirius avec pour seule explication « Reprend-la ou je risque de ne pas t’en laisser une goutte ! » Pourtant, le goût de la boisson sur ses papilles l'appelait encore plus à lâcher prise comme s'il l'appelait en susurrant son prénom. Tentation désespérée de noyer un problème d’orgueil pour ne pas avoir à lutter contre. Une faiblesse d’homme qui en détruisit plus d’un.


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