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nox&valentina ϟ like a bird on a wire

Nox Z. Yaxley

Nox Z. Yaxley

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MessageSujet: nox&valentina ϟ like a bird on a wire nox&valentina ϟ like a bird on a wire EmptyMer 18 Fév - 18:42

Les cheveux ébouriffés, malmenant l’extrémité de mon pouce entre mes dents, mes yeux parcouraient méthodiquement l’un des manuels étalés devant moi. Ma plume demeurait en suspens, surplombant un travail d’histoire de la magie plutôt bien entamé. La soirée dernière avait été plus qu’animée, et je m’étais fait la promesse de terminer mon devoir ce jour. Une promesse qui faisait écho à celle que je m’étais sommé de tenir au début de ma scolarité à Poudlard. Je comptais obtenir d’excellents résultats, devenir l’élève que l’on remarque. Je ne pouvais certes pas entrer dans la catégorie de surdoué d’Erèbe, mais je comptais bien tirer le meilleur, friser la perfection, grâce à mes capacités. J’étais assidu, et repoussais de toute forme d’échec avec férocité. S’il me fallait passer la journée à la bibliothèque sans manger, c’est ce que je ferais.

Et puis, c’était une forme de compenser mes écarts de la veille. La nomination de mon géniteur en tant que membre du conseil d’administration de Poudlard n’avait en aucun cas su me réjouir. Officiellement, il fallait que j’arbore une certaine fierté et reconnaisse que cela ne faisait qu’ajouter du pouvoir et du respect à mon patronyme. Officieusement, égoïstement, j’abhorrais le croiser dans les couloirs. J’avais toujours considéré le collège de sorcellerie comme mon échappatoire, puis avec les années, j’étais devenu possessif envers ce lieu. Je l’estimais tel un terrain de jeu, un échiquier géant orné de pions que je me distrayais à mouvoir à force de charmes ou menaces de ma part. Poudlard constituait le lieu où j’étais libre de mes agissements, quand la demeure familiale jouissait de tous les qualificatifs d’une cage, avec des parents et un frère aîné sans cesse aux aguets, affamés de percevoir un tort et le faire payer.

Promptement, je faisais tourner les pages de mon livre par de gestes brusques incantés par ma baguette magique. Cela faisait plus de trois mois que ma sixième année était entamée et la frustration croissait irrémédiablement en moi. D’abord à cause des rumeurs qui circulaient inlassablement sur mon compte ainsi que celui de ma sœur. Ce n’était pas récent que nombreux énergumènes se permettaient de commenter notre proximité, mais désormais, un côté malsain enflammait leurs propos, ce qui horrifiait notre Père et la réputation qu’il désirait faire de notre famille. Armé de notre instinct de survie aiguisé et sans avoir eu besoin de se concerter, Lux et moi avions commencé à nous distancer de plus en plus. Ce qui s’était avéré horriblement désagréable. Nous étions des jumeaux, nous avions toujours tout fait ensemble, tout vécu. Et désormais, à cause de pitoyables apprentis sorciers, je me devais de vivre d’une manière que je haïssais : sans elle. Je n’avais même pas su l’oublier en flirtant avec d’autres demoiselles. C’était comme si ne plus être constamment à ses côtés me dérobait une partie significative de mon être, m’empêchant de fonctionner normalement, imposant un vide béant. Vide qui avait été par la suite vivement rempli par toute la haine qu’avait immiscé mon paternel. Je n’étais plus que rage, violence, instinct.

C’était puéril. Je m’insupportais moi-même de me placer dans des états pareil. D’avoir passé la soirée dernière à happer l’âme entière d’une bouteille de whiskey pur-feu car j’étais incapable de voir quelconque intérêt chez les autres étudiants de Poudlard. D’avoir passé cette nuit en m’éprenant de démons fondés par cette substance nocive mais si addictive en fin de compte, au lieu de produire quelque chose de constructif de ces heures. Boire ne m’apportait rien. Cela ne me créait pas de relations particulières dont je pourrais user par la suite, et en aucun cas j’en tirais quelconque éducation. Finalement, je n’en gagnais qu’une gueule de bois et humeur massacrante, le tout agrémenté d’acerbes regrets et promesses ardues de rattraper le temps perdu en fracassant mes neurones contre les livres de la bibliothèque pour terminer ce devoir le mieux possible. Encore une fois.

Je soupirais, passant une main agacée dans mes cheveux. Je me redressais, dévisageant le peu d’élèves installé sur les tables de la bibliothèque. Je décidais de les mépriser religieusement, tous autant qu’ils soient. J’avais un certain désir d’action, de me venger sur eux en leur affligeant un sortilège vicieux. Je caressais ma baguette magique du bout des doigts. Le groupe de Poufsouffle m’intéressait, et j’envisageais déjà réduire à néant leur travail scolaire. Je balayais la salle du regard et me concentrais sur la production d'un sortilège informulé. Quelques secondes plus tard, à ma plus grande satisfaction, la liasse de parchemin trônant au milieu d’une table d’étude prit feu, surprenant les quelques élèves de sixième année. Quelques cris de stupeur retentirent, alarmant tout de suite la bibliothécaire qui accourut sur place. Je demeurais impassible, observant les différentes réactions s’orchestrant devant mes yeux, une certaine fierté m’envahissant, autant au niveau scolaire pour être parvenu à effectuer un sortilège informulé si rapidement, autant au niveau personnel. Une incantation vint taire le feu, une odeur âcre de brûlé s’imprégnant dorénavant des lieux. Je soutins le regard d’une de mes camarades de classe qui dévisageait mon calme absolu.
Ça t’apprendra à colporter des rumeurs sur mon cas, goule édentée.


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MessageSujet: Re: nox&valentina ϟ like a bird on a wire nox&valentina ϟ like a bird on a wire EmptyDim 22 Fév - 23:25

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Valentina
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« - Viens avec nous Val. Sortir te feras beaucoup de bien, tu es d'une atroce pâleur aujourd'hui. » Son corps se tourne en direction de la voix, se retrouve face aux trois jeunes femmes de son année, elle esquisse un sourire en direction de son amie, qui comprends instantanément que la bataille est perdue. Euxane lui répond en levant les yeux au ciel, substituant les mots à des gestes, incompréhensibles pour les non initiées. Faute aux foutus mouvements lunaire, à sa mauvaise humeur croissante depuis le réveil, à cette exaspérante rouquine qui ne fait que la fixer depuis tout à l'heure. Elle attribue sournoisement au monde la responsabilité de cette lourdeur dans sa tête, ce papillonnement chronique de ses yeux, clé de son ennui perpétuel. Valentina est dans un mauvais jour. Et seule le silence et la patience lui permettre de retenir la chose qui se cache, tapit à l'intérieur de la noirceur et qui menace à tout moment de hurler. Pourquoi s'obliger à sourire, à faire preuve de gentillesse à l'égard des deux imbéciles que Euxane s'amuse à faire défiler à ses côtés dans les couloirs du château. Quel peut être l’intérêt de faire la cour à une cour ? Elle ne gagnera aucun profit à ménager ces filles, et la présence de Euxane est loin d'être suffisante pour la rendre subitement sociable. Valentina s'étouffe avec les bons sentiments, est décidée à envoyer balader toute représentation de sympathie et d’amabilité. L'aiglon préfère encore une fois la tiédeur de sa tanière. « - Je vous rejoindrais peut être tout à l'heure. J'ai un devoir à terminé. » dit-elle en ajustant la cravate de son uniforme, feignant un air nonchalant. Elle adresse un signe de la main au petit groupe, précipitant leur départ. Evidemment elle ne délogera pas de sa caverne, faisant fit de la promesse jetée. La magie vaudou est tellement plus intriguante, son livre devrait la tenir éloignée encore quelques heures des préoccupations matérielles et des nocives pensées. Quand elle relève ses yeux, la fille aux cheveux rouge est toujours là, la fixant toujours de cette étrange manière. « Un problème, Sarah ? » « - Je pensais que cela t’intéresserais de savoir ou nous comptions aller. » Valentina hausse un sourcil, surprise par la comportement de cette fille. Qui était-elle pour s'adresser à une Dolohov avec ce ton condescendant ? « Au stade. Euxane veut assister à l'entrainement des Serpentards. Et mon nom est Savannah. » Avant qu'elle n'est put prononcer le moindre mot, abasourdie par le culot de Savanna, elle avait déjà tournée les talons, partie rejoindre ses compères.

Inhabituelle et désarmante jeune fille cette Savannah ! Une ombre parmi les ombres, même si son imposante chevelure ne devait surement pas la faire passer inaperçue. Yeux de chat, visage angélique. Il faudra garder à l'oeil cette fille... Elle acquiesce, intriguée sans raison par cette inconnue. Les puzzles humain ont toujours eu un étrange effet sur la digne slave. Un crépitement attire son attention, alors que des cris aigus raisonnent dans la chambre silencieuse de l'histoire. De gigantesques étincelles grignotent avec rapidité le bureau d'une des tables de la bibliothèque, attablées tout autour un groupe de filles s'en éloignent précipitamment. Elle n'arrive pas à détacher son regard du spectacle, de la ruine du travail de ces élèves, finalement séduite par l'harmonie vacillante de ces flammes. Elles dansent, si belles par leurs mouvements succins. Elle rirait presque, prise d'un élan de folie. Les mouches bourdonnent toujours, affolées par la vivacité des couleurs. Il n'y a bien que des Poufsouffle pour répondre au danger, non pas avec leur baguettes mais avec des cris.

La bibliothécaire finit par arriver, baguette à la main, traçant dans l'espace de grands gestes. Elle hurle sur ces pauvres filles, pensant surement qu'elles sont responsables de leur mésaventure. Valentina répète dans sa tête avec exactitude ses recommandations, habituée à entendre les phrases proverbiales du maître des lieux. Tu passes beaucoup trop de temps ici, Valentina... Elle ne peut pas contredire la voix dans sa tête, la bibliothèque de Poudlard est sa deuxième maison. La seule où elle peut goûter à un paisible répit, éloigné des présences inopportunes de Sevastian et de Demitri. Ils pensent sans doute que rien ici ne peut arriver, que la Dolohov malade est saine et sauve. Ne pouvant succomber à la tentation de se laisser happer, séduire par le vice, par l'immoralité d'une conduite déshonorante. Un des endroits les plus incongrues pour une rencontre charnelle, peut être que l'austérité des lieux en auraient refroidie plus d'un...Mais pas toi. Et dire que c'est ici qu'elle a fait la connaissance de l'héritier des Black -du moins avant qu'il ne se fasse déshériter-, si elle avait su à l'époque que les choses allaient prendre cette tournure, elle n'aurait jamais permis au Gryffondor de l'approcher. Elle grimace, ce souvenir ne doit pas venir polluer l'étrange bonne humeur que la fumée lui inspire.

Son regard suit celui d'une des victimes de l'attentat, tombe sur la figure imperturbable de Nox. L'autre Yaxley. Sa mine effacé en suggère bien plus, l'idée germe dans sa tête qu'il puisse être le responsable de l'incident. Cela ne la surprendrait pas, le bruyant groupe de Poufsouffle représente en soi une motivation suffisante à tout acte destructeur. Ses yeux tombent par inadvertance sur sa manche, elle devine le bout de bois qui frôle sa peau, la puissance qui s'en échappe. Valentina saisit un parchemin, puis sa plume et commence à écrire avec soin un message destiné au serpentard. Elle lance un sort informulé sur le bout de papier, message fugace qui se grave sur le livre qu'il tient entre ses mains. Elle profite de l’intérêt qu'il suscite pour s'approcher du Serpentard, pose une main sur son épaule, avant de souffler ces mots à son oreille d'une voix rieuse. « -Distrayante lecture ? »


Valentina Dolohov a écrit:
Le spectacle est à la hauteur de mes espérances. Mais les Poufsouffles sont des cibles bien faciles pour apaiser ton humeur. Choisie mieux.
©️ Gasmask




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MessageSujet: Re: nox&valentina ϟ like a bird on a wire nox&valentina ϟ like a bird on a wire EmptyDim 1 Mar - 0:41

Impassible, j’observais le chaos étreignant la table d’étude où un groupe de Poufsouffle s’était installé en vue d’effectuer leurs devoirs. Les flammes ravagèrent goulûment les nombreux parchemins, l’encre se versa sur quelques flammes, imposant une odeur âcre dans le lieu. Puis, des jets d’eau vinrent taire les flemmes dans de tristes crépitements, ruinant prodigieusement le travail qu’avait pu produire les élèves durant tout l’après-midi en de fines nuances de fumée. Une certaine réjouissance naissait en moi, que je taisais tandis qu’une de mes camarades de classe de la maison des Blaireaux me dévisageait, amère. Je craignais peu l’adolescente, rare se définissaient les Poufsouffle dangereux. Dans le pire des cas, la sixième année s’amuserait à déclamer de nouvelles rumeurs, des propos qui cette fois-ci me plairont sans nul doute. Etre qualifié de pyromane ne faisait pas de mal à la réputation que je désirais conserver, ou amplifier. Je préférais être considéré comme un être dangereux, que commettant des êtres interdits sentimentaux selon nos mœurs. Je baissais doucement les yeux, mon regard soudainement attiré par des lettres arrondies se formant sur un de mes manuels scolaires.

« Le spectacle est à la hauteur de mes espérances. Mais les Poufsouffles sont des cibles bien faciles pour apaiser ton humeur. Choisie mieux. » Un fin sourire étira mes lèvres, alors qu’une main se déposait délicatement sur mon épaule, quelques mots glissant à mon oreille « Distrayante lecture ? » L’amusement ornait les termes de Valentina. J’orientais mon attention sur la Serdaigle que je connaissais désormais depuis de nombreuses années. Je lui démontrais les quelques phrases qu’elle avait inscrites au livre, répliquant : « Distrayante, certainement. Mais aussi beaucoup trop tentatrice… » Je souris, tirant une chaise afin de l’inviter à s’asseoir à mes côtés. Quelques Poufsouffle semblaient en désaccord entre l’idée de rester à la bibliothèque pour étudier ou abandonner l’acte de fournir quelconque travail, bien trop dégoûtés d’avoir perdu leurs dernières productions. Je ne leur adressais aucun regard, bien que la situation me plaisait fortement. « Tu me connais, ‘Tina, si tu me provoques là-dessus, tu obtiens forcément ce que tu désires… Y’aura difficilement une fin. Je peux être tellement... Ambitieux. » Je lui adressais un sourire complice. Me venger de mon humeur massacrante sur les individus environnant demeurait une de mes spécialités, et cela depuis mon enfance. Combien de fois avais-je fait payer le prix de mes propres désarrois et contrariétés aux progénitures des sorciers visitant mes parents ? Puis, à des étudiants aléatoires dans ce château ? Et lorsqu’il n’y avait personne à disposition, c’était des biens physiques qui pâtissaient de mes sortilèges plaintifs. Jamais n’avais-je su user de jérémiades comme Erèbe et Lux le faisaient. Il avait toujours fallu que je voie une preuve physique, que je rende mes sentiments visibles par des dommages apparents, en quelque sorte. Lux dénigrait ce trait en ma personne, tentant perpétuellement de m’apaiser avant que ma baguette magique s’abatte sur des innocents. Mais la vérité demeurait que, le plus frustrant de toute cette histoire et l’origine de cette mauvaise habitude provenait du fait que les personnes m’irritant le plus étaient intouchables. Je ne pouvais pas rendre la pareille à mon père ou à ma mère. Ils étaient royaux, immunisés. Jamais n’avais-je su les confronter, les contredire, leur désobéir. Je ne jouissais de ce côté sauvage qui mouvait ma jumelle. J’avais toujours subi ce couple sordide, et maintenant, à leur image, je faisais subir les autres.

Je caressais du bout de mes doigts ma baguette magique subtilement glissée dans la manche de mon uniforme, réfléchissant. « Voyons voir. » J’observais l’ancienne bibliothécaire, quelques idées germant dans mon esprit. « Qu’est-ce qui plairait à ma chère spectatrice ? Aurait-elle une proposition de victime ou d’action qui calmeraient mes très mauvaises…ardeurs ? » Je lui souris, malicieux. Puis, me rendant compte que je devais avoir l’air souverainement brouillon, je passais une main dans mes cheveux, tentant de donner un sens aux épis qui s’étaient imposés par la fatigue et les actions de la veille bien trop mouvementées comme instinctives. J’avais beau me moquer d’avoir une apparence un peu décalée devant de misérables Poufsouffle, il composait quelque chose d’autre pour la Dolohov – comme tout autre individu que j’estimais. De plus, si mon omniprésent géniteur venait à me remarquer ainsi en compagnie de Valentina, il me le rabâcherait pendant des semaines. S’il y avait quelque chose que nos parents ne toléraient pas, c’était une apparence physique ne pouvant être qualifiée d’exemplaire. Un homme respectable demeure dans une tenue à son égale. Je glissais mes doigts contre ma cravate, resserrant le nœud et la plissant promptement. Puis, j’offrais un de ces sourires charmeurs comme amusés à la jeune femme, expliquant : « Excuse-moi, je suis resté ici un peu trop longtemps. Et suis venu un peu trop tôt, aussi. » Je soupirais, me redressant, puis démontrais mon devoir d’Histoire de la magie abominablement incomplet. « J’ai pris du retard sur le devoir de l’autre épouvantard défraichi. » Je soutenais le regard de mon interlocutrice, qui savait très bien qu’il ne valait mieux pas me faire de remarques désobligeantes sur ce fait. Je m’en voulais déjà assez personnellement d’avoir pris ce retard : je détestais travailler dans la hâte. De plus, j’aimais m’y prendre à l’avance pour parfaire mes travaux et ainsi obtenir d’excellents résultats. J’aspirais au meilleur, encore et encore. Et l’acide présence de mon père au sein de ce château remettait, ironiquement, en question mes motivations. J’abhorrais tellement le fait que Damon soit parvenu à me ôter une énième source de plaisir à mon existence que je peinais à me concentrer sur ma scolarité. Et finalement, j’avais eu recours à l’alcool pour oublier ces contrariétés, son visage, ses propos acerbes qu’il me servait à chaque rencontre, inlassable, éternel insatisfait. Dire que j’étais considéré comme un excellent héritier, contrairement à Lux qui s’éloignait du bon chemin. Je soupirais, ma rancœur remontant promptement en moi. Mes yeux clairs se posèrent sur les Poufsouffle rescapés. Ces trolls au féminin ne me rendaient pas la tâche aisée non plus à ne trouver mieux que de véhiculer des rumeurs malsaines à mon égard. Et il n’y avait pas qu’elles. Tant d’individus m’insupportaient dans ce château, désormais. Je n’étais que rage. Une ire naissant prioritairement de Lui, le patriarche, et rendant la majorité composant Autrui désagréable.

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MessageSujet: Re: nox&valentina ϟ like a bird on a wire nox&valentina ϟ like a bird on a wire EmptyMar 10 Mar - 14:23

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La vie est un jeu dont les règles modulables font de vous, selon les circonstances, des gagnants et des perdants. Sa nature profonde faisait d'elle une créature de la première catégorie, dont même les soubresauts de conscience et de gentillesse n'atténuait pas l'appétit mortifère. Elle éprouvait de la honte à se délecter de l'inquiétude des autres, à manipuler leur faible esprit. Comment pouvait t-elle être à la fois intègre, juste, cruelle, vicieuse ? Tour à tour, elle alternait entre ces visages, confondant leur portée, expiant leur préjudices dans d'abominables crises de douleurs. La maladie est vivante, Valentina. Elle est là pour te rappeler qui tu dois être, te soumettre aux justices terrestres, dont la pluralité atténue la force mais ne décroit pas ton assujettissement. Depuis son plus jeune âge, depuis ce jour où elle a fait la connaissance de Nox, elle a comprit l'ignominie de sa nature. Sa compact résistance aux manipulations enfantine du jeune Yaxley exposa cette particularité tue à son étude, il sut avant les autres de quoi elle était capable, ce qu'avec un peu d’entraînement elle pourrait engendrer. Ils étaient deux enfants trop intelligents perdus dans le bac à sable, qui se distrayaient en influençant leurs camarades. Mais déjà apparaissait, cette nuance, qui ferait de vous, bien plus tard, deux compétiteurs de grands talent. Alors que Nox charmait, incitait subtilement les autres à rejoindre sa cause, à se dévouer. Valentina, elle, s'infiltrait par bribe dans leur esprit. Chuchotant l'apparente bonne idée sur le ton le plus anodin possible, laissant la pertinence de l'écho faire croire à la victime qu'il était le seul instigateur de son erreur de jugement. Pour sa décharge, et si elle devait se défendre de ses agissements, elle affirmerait qu'elle n'avait jamais eu dans l'idée de faire du mal. Elle n'était pas mauvaise au fond. Ce n'était qu'un jeu de survie, une partie d’échec entre proches amis, pensez-vous vraiment que les sorciers s’inquiètent des débris collatéraux des pièces mutilées, quand ils n'ont que pour objectif  de s'emparer du roi et de la reine ? Et il y avait toujours un but. Une personne dont le bonheur, la bêtise, la beauté agaçait prodigieusement la Dolohov et le Yaxley. C'était la règle des trois B, qui c'était promut comme la fondation de leur succès.   « Distrayante, certainement. Mais aussi beaucoup trop tentatrice… »  La tentation. Est-ce le péché dont elle était le moins intime ? Qui jusqu'à aujourd'hui n’altérait ses actions que par parcimonie ? Il aurait fallut qu'elle puisse éteindre sa conscience pour goutter la béatitude de ce grain obscure. Elle répondit positivement à l'invitation du serpent, s’asseyant tranquillement à sa droite. « Tu me connais, ‘Tina, si tu me provoques là-dessus, tu obtiens forcément ce que tu désires… Y’aura difficilement une fin. Je peux être tellement... Ambitieux. »   « - Des mots, toujours des mots... » Elle retint un sourire satisfait, jetant avec légèreté une mesquine petite pique, désireuse de voir le grand Yaxley à l’œuvre. «  Cela fait un moment que ton ambition est...comprimé. J'en viens à douter de toi. Nox, ne me dis pas qu'à ton tour tu te laisses domestiquer ? » Elle répondit à son sourire par une moue boudeuse, légèrement vexée par le comportement de son partenaire de crimes. Depuis la mort de Dumbledore, et l'arrivé du père de Nox dans le Conseil, beaucoup de choses avaient changés. Si elle s’accommodait du nouveau règlement, et des nouveaux visages assis à la table des professeurs, elle avait un peu plus de mal à digérer la nouvelle conduite de son ami. Peut être pensait-il que créer un contraste entre sa nouvelle stature et les rumeurs qui l'accusait de tous les vices dissiperait les doutes de son père. Elle préférait taire son opinion, sachant pertinemment que Nox ne la prendrait pas en considération. « Voyons voir.  Qu’est-ce qui plairait à ma chère spectatrice ? Aurait-elle une proposition de victime ou d’action qui calmeraient mes très mauvaises…ardeurs ? » Elle arqua un sourcil, feignant la surprise. « - A ce point ?  Tu dois être de très mauvaise humeur. C'est la faute de quelque chose en particulier ? Papa Yaxley, la vétusté de vos cachots ? » Sarcastique jusqu'au bout des ongles, elle indiqua ensuite d'un mouvement de tête son devoir à Nox. Tout comme elle, il était obsédé par la perfection, peut être bien plus qu'elle ne l'imaginait, se tuant à la tâche pour parvenir à caresser l'idéal des Yaxley. Et de semaines en semaines ce trait de caractère semblait s'accentuer.   « Vue la longueur de ce devoir, je parierai plus dessus. »

« - J'ai un nom à te proposer. » Elle suivit le cheminement de ses doigts autour de la cravate aux couleurs de sa maison, appréciant silencieusement la délicatesse de Nox à son égard.«    Je crois que tu connais assez bien Selina McFrost ? Grande blonde toujours avec une queue de cheval, très commère, qui a la différence des autres fait ses confidences sur l'oreiller... »  Elle tût le reste des qualificatifs qui lui venait à l'esprit pour décrire cette ingénue, dont les penchants pour les mauvais garçons étaient connus de toutes les filles de son dortoir. Dire qu'elle ne la portait pas dans son cœur était peu, bien peu. C'était à cause de la conduite de filles comme elles, sang pur aux mœurs libérés, qui écartaient les cuisses tels des compas, que la plus jeune des Dolohov se devait de cacher ses amitiés masculines. Il lui semblait bien que Nox avait eu quelque chose avec elle, et elle avait ouïe dire que Sevastian aussi avait fait plus ample connaissance de la demoiselle. C'est purement injuste, que son cousin et Nox s'amusent, alors qu'elle ne pouvait faire un pas sans que le moindre de ses regards en direction d'un homme soit colporter à l'oreille de son bourreau . « Cela fait deux jours qu'elle travaille sur un devoir d'histoire de la magie. Elle a réunit beaucoup d'informations sur la guerre des gobelins, sur son incidence déterminante sur leur actuelle répartition dans le monde. Elle mériterait au moins un optimal rien que par son dévouement, c'est un sujet si rébarbatif. Tu ne trouves pas ? » Alors qu'il se redressait, il lui sourit de cette perturbante manière, obligeant Valentina à détourner les yeux. Elle repéra la silhouette de McFrost, à quelques tables de l'endroit où elle travaillait auparavant, plongée dans un vieux grimoire. « Excuse-moi, je suis resté ici un peu trop longtemps. Et suis venu un peu trop tôt, aussi. » Avec attention, elle observa Selina grignoter son stylo, comme-ci il s'agissait d'un bâton de suçacide, s'attirant par ce simple geste les foudres de l'oisillon.   « Tu es parfait comme ça. » avoua t-elle distraitement, concentrant son attention sur sa proie. Elle n'avait jamais aimé les sourires charmeurs de Nox, il la mettait mal à l'aise, lui rappelant qu'elle aussi était soumise à des hormones, qu'il suffirait de peu pour qu'elle devienne à son tour un gibier.  « Elle doit rendre son devoir cet après-midi...»  Sa phrase s'étendit bien plus longuement dans le vide qu'à la normale, la complexe complicité qui reliait Nox et Valentina, était toujours à son paroxysme dans les prémices des brumeux desseins. Elle savait qu'il comprendrait où elle voulait en venir, après tout ils fonctionnaient de cette façon. Il suffisait de montrer l'ébauche d'un projet pour que celui-ci se matérialise dans l'instant. Elle le fixa, impérieuse, attendant qu'il se décide. Il pouvait rattraper sa contenance nouvelle, ''suffisait qu'il fasse preuve d'originalité, qu'il te surprenne. Que Nox avoue avoir pris du retard sur un devoir, lui arracha un sourire, c'était si rare. Avec toute cette assiduité cela l'étonnait qu'il ne soit pas nommé préfet. Combien de temps avant que qu'il ne se lasse de cette rébarbative retenue ? Valentina était prête à ouvrir les paris.    « Je ne t'ai pas vu arriver sinon je serais venue plus tôt te soutenir dans cette épreuve. » Elle se saisit du devoir, rompant le contact visuel.   « Ton devoir est bon, comme d'habitude, mais il manque d’éléments pour étayer la deuxième partie. J'ai un livre sur le sujet si tu veux, il est assez complet. » Du bout des doigts elle suit l'écriture soignée de Nox, réfléchissant à un lien entre la problématique abordé et les éventuels parallèles qu'il pourrait faire. Elle pointe son doigts sur la dernière phrase du papier, se rappelant soudainement ses notes du dernier cour, l'air ravi de l'historien quant il avait suggéré qu'une recherche plus approfondie sur les quelques réformateurs permettait de mieux cerner les raisons qui poussèrent le ministre de la magie de l'époque à démissionner. « Tu devrais venir à bout de l'idée, ici, tu pourrais ouvrir sur les réformateurs de la quatrième période. Notre professeur a un petit faible pour ces fous. »
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MessageSujet: Re: nox&valentina ϟ like a bird on a wire nox&valentina ϟ like a bird on a wire EmptyMar 17 Mar - 22:26

J’observais sans retenue aucune mon interlocutrice s’installer à mes côtés. Valentina composait cette amie de longue date, une alliance qui s’était créée promptement, naturellement. D’une certaine manière, nous nous étions trouvés, pour s’unir sur de nombreux points et partager plusieurs intérêts. Nous avions grandi ensemble, évolué sous l’œil attentif de l’autre, consolidé ce duo bien souvent dangereux pour Autrui. Des provocations s’extirpèrent des lippes de la Serdaigle, auxquelles je ne répondis guère. Ce n’est que lorsqu’elle évoqua le fait que je puisse être contenu, que mon égo s’avéra touché. « Cela fait un moment que ton ambition est...comprimé. J'en viens à douter de toi. Nox, ne me dis pas qu'à ton tour tu te laisses domestiquer ? » Un simple sourire étira mes lèvres, alors que je taisais quelconque réplique. La Dolohov avait juste, la présence de mon père m’imposait une attitude plus stricte, plus carrée, plus réfléchie. J’avais cessé de courir autant de risques qu’à l’ordinaire, j’avais perdu mon terrain de jeu, comme me sentais progressivement détrôné de ce royaume que je m’étais bâti, à profit d’enviés imbéciles aux ailes encore libres. Je réprimais un soupir, changeant de sujet, questionnant la sixième année sur les désirs pouvant animer son cœur. J’avais besoin de me venger sur ces innocents aux tares pourtant si aisées à élucider, de rire du malheur d’Autrui échafaudé de mes propres mains. « A ce point ?  Tu dois être de très mauvaise humeur. C'est la faute de quelque chose en particulier ? Papa Yaxley, la vétusté de vos cachots ? » Je lançais un regard assez sombre à la jeune femme quand évoqua une nouvelle fois mon géniteur. Manifestement, Valentina désirait jouer sur cette corde sensible aujourd’hui. De toute évidence, j’étais parvenu à lui voiler seulement un nombre de choses face à mon ressenti de la nouvelle position de mon paternel au Conseil d’Administration. A la tête de mon école, de mon collège de sorcellerie, de mon territoire, mon échappé de cette vie de Yaxley si écorchée. Un silence s’installa entre nous deux, durant lequel je me contentais de prendre ma plume, parfaire quelques termes. « Vue la longueur de ce devoir, je parierai plus dessus. » « Il faut ce qu’il faut, ‘Tina. Ne jamais se contenter du très bon. »

« J'ai un nom à te proposer. » Ses doigts glissaient sur le morceau de parchemin, alors que ses yeux clairs décryptaient mon écriture. Je m’appuyais davantage sur le dossier de ma chaise, laissant mon devoir aux mains de la Serdaigle. Je ne pouvais pas me leurrer, une approche de la part de cette dernière risquerait fortement d’être bénéfique pour mon oeuvre. Chaque devoir que nous avions effectués en binôme s'étaient définis comme exemplaires, impressionnants. Nous constituions deux esprits distincts, mais qui ensemble pouvaient aisément créer de grandes choses, selon certains de nos maîtres. « Bien. » articulais-je simplement, l'invitant à élaborer sa pensée. « Je crois que tu connais assez bien Selina McFrost ? Grande blonde toujours avec une queue de cheval, très commère, qui a la différence des autres fait ses confidences sur l'oreiller... » Un rictus amusé apparut sur mon visage. Qui ne connaissait pas la gazelle blonde des Serdaigle. Cette sang-pur facile à attirer, à savourer, dévorer. Selina n’avait aucune pudeur avec les hommes, tandis qu’elle semblait réserver un mépris et un désintérêt vexant pour ses camarades féminines. Personnellement, je n’avais jamais eu à me plaindre de l’adolescente, elle avait su me plaire sur différents aspects, bien que mon affection pour elle ne demeurait que superficielle, comme physique. « Cela fait deux jours qu'elle travaille sur un devoir d'histoire de la magie. Elle a réuni beaucoup d'informations sur la guerre des gobelins, sur son incidence déterminante sur leur actuelle répartition dans le monde. Elle mériterait au moins un optimal rien que par son dévouement, c'est un sujet si rébarbatif. Tu ne trouves pas ? » Sans fournir la moindre réponse, j’attendais patiemment la suite des propos de Valentina, bien qu’assez amusé de percevoir cette jalousie en elle. Je reportais mon regard sur l’ensemble de la bibliothèque, tentant de découvrir si la sang-pur se trouvait également dans le lieu studieux. Puis, épris d’une prise de conscience sur l’allure peu respectueuse que je devais exhiber, j’améliorais vivement mon apparence, de manière à sembler aussi soigné qu’un samedi dans la demeure des Yaxley. Marmonnant quelques paroles m’excusant de mon apparence, bien plus sur le temps de la plaisanterie et cela avec un sourire charmeur, j’entendais mon amie rétorquer précipitamment, apparemment désintéressée par dites futilités : « Tu es parfait comme ça. » Un air satisfait orna mon visage, alors qu’intrigué, la Serdaigle reprenait ses explications, avant que j’explicite la raison de ma venue à la bibliothèque. « Elle doit rendre son devoir cet après-midi...» « Mh. » J’abaissais mon regard vers mon devoir. Je savais pertinemment où la Dolohov en venait, et comptais bien la rejoindre sur ce combat. Néanmoins, je nécessitais quelques instants de réflexions, question de tirer un coup du maître contre cette McFrost. « Je ne t'ai pas vu arriver sinon je serais venue plus tôt te soutenir dans cette épreuve. » Mon travail se déroba à nouveau, Valentina l’arrachant sans merci de mon champ de vision. Je tournais la tête vers la Serdaigle, un air légèrement agacé étirant mes traits. « Ton devoir est bon, comme d'habitude, mais il manque d’éléments pour étayer la deuxième partie. J'ai un livre sur le sujet si tu veux, il est assez complet. » Je scrutais sans retenue la jeune femme, de ce regard que beaucoup jugeait inconfortable, intrusif. Je rectifiais, orgueilleux : « Il est plus que bon. Mon habitude n’est pas le « bon ». » Un sourire nocif, j’entendais mon interlocutrice poursuivre : « Tu devrais venir à bout de l'idée, ici, tu pourrais ouvrir sur les réformateurs de la quatrième période. Notre professeur a un petit faible pour ces fous. » Je réfléchis à cette perspective quelques instants, me remémorant ce cours où notre maître de l’histoire de la magie avait, justement, évoqué les réformateurs. Je passais une main dans mes cheveux de jais, les yeux légèrement plissés. « Faisons jouir l’ancien, alors. » approuvais-je, en guise de remerciement silencieux. J’attirais quelques manuels vers moi, ainsi qu’une nouvelle liasse de parchemin. Je demeurais muet quelques minutes, avant de prononcer : « L’incidence de la guerre des gobelins sur leur répartition actuelle dans le monde. En effet, c’est bien quelque chose que je souhaite avoir en notre possession, pour y restreindre catégoriquement tout accès. » Je levais un œil complice sur l’apprentie sorcière, avant de laisser glisser un morceau de parchemin sur lequel j’avais griffonné quelques incantations.

Un « Obscuro » afin d’enfoncer McFrost dans la pénombre quelques instants, ce qui permettrait de volatiliser le devoir de sa possession – devoir qui aurait au préalable, entre deux, subi un « Reducto » afin de le faire venir vers eux discrètement. Pour pimenter les choses, un « Ascensio » s’avère de rigueur, ôtant l’élève du sol, impérativement à l’envers afin que ce soit réellement amusant. Puis, un « Oppugno » pour inviter une cohue jouissive au sein de la bibliothèque, sans réellement fonder un tour qui puisse posséder des conséquences extrêmement lourdes et desquelles les deux agresseurs puissent s’en sortir correctement, dans le pire des scénarios. D’autre part, les volatiles généralement générés de ce sortilège épousaient les états d’âme de son invocateur, ce qui promettait un grandiose spectacle. Puis, une ligne en-dessous, j’avais inscrit en option un « Rictusempra / Silencio, dépendamment de ton affection pour SM. » Je laissais ma plume en suspens, observant tantôt les expressions de mon amie, tantôt ce que j’avais moi-même écrit, hésitant à ajouter ou modifier des phases au plan initial que je venais de concocter. Une ébauche d'une autre forme d'art signée Yaxley-Dolohov.



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