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Kick the migraine headache drug habit [NOX]
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MessageSujet: Kick the migraine headache drug habit [NOX] Kick the migraine headache drug habit [NOX] EmptyVen 20 Fév - 21:41



Kick the migraine headache drug habit
Feat Nox Yaxley

Il y a ce brouhaha incessant qui te fait bourdonner les oreilles. Tu flottes dans la marée humaine. Tu te mêle à la foule de visage. Tu portes la main à ton crâne, un peu déstabilisée par l'alcool qui circule dans tes veines. Tu as pas bu grand chose. Enfin, tu as bu suffisamment pour ressentir les effet sur ton organisme, mais pas assez que pour perdre le contrôle de ton propre corps. Ton esprit plane et divague sur d'autre rivage. Les visages inconnus te semblent moins menaçant. Il y a cette musique qui te fait vibrer, sans que nulle ne puisse l'entendre. Tu te mouve sur ces rythmes qui n'existe que dans ton esprit brumeux. T'es alcoolisée. Tu te fiches de cette solitude. Tu te fiches de savoir si t'es seule. Tu profites de cette soirée improvisée sous les yeux des membres du conseil. Ils ne peuvent pas tout voir, ces bonhommes de la haute société. Tu les envies un peu, ces hauts dirigeants qui n'ont atteins le prestige que parce qu'ils sont nés dans la bonne famille. Où est-ce qu'ils en seraient, s'ils étaient comme toi? Des bâtard dont le sang serait un savoureux mélange, quelques par entre la magie et la normalité? Hein? Est-ce qu'ils pourraient se pavaner comme des rois? Probablement pas. Ce ne sont que des privilégié, né avec une foutue cuillère dorée dans la bouche. Pourtant, ils ne sont pas si différent de toi... Leu sang est aussi rouge que le tient et leur imperfections aussi saisissantes que les tiennes. Tu te demandes parfois ce qu'aurait été la vie si tu avais été la fille de quelqu'un... Mais en attendant, t'es la fille de personne... D'un inconnu, tout au plus. Ça t'aide pas vraiment. Politiquement parlant, t'es personne, politiquement parlant, ton avis ne compte pas vraiment. En parlant de fils à papa, de petit héritier bien fortuné. Tu repaires le descendant Yaxley se faire la malle avec pour seule compagnie une bouteille. Tu te demandes bien ce qu'un gars comme lui peut avoir comme problème pour boire autant... Hm. C'est bien la preuve que c'est des gens comme toi, des gens comme tout le monde. C'est pas leur sang qui les mets à l'abri des désastres de la vie. Il t'intrigue ce type. Il t'a jeté comme de la merde en apprenant que tu étais une sang mêlée, il t'a virée, comme si soudain t'étais devenue trop souillée pour lui. Comme si ça l'avait empêché de s'éclaté... Quand il ne le savait pas. Il a beau être ce crètin aux idées archaïque, il y a une part de toi qui s’inquiète encore de son sort. Faut dire que de le voir enchaînée les verres, ca te laisse pas indifférente… Dans le fond, il est pas si différent que toi, même si tu voudrais jamais te l’avouer. Puis ce type, tu l’apprécies… Tu aurais même pu tomer amoureuse si seulement il n’était pas ausis étroit d’esprit. C’est ce petit quelques choses de bestial et d’agressif qui te fait sentir en sécurité. C’est toute cette tension qui lui bande les muscles, lorsqu’il te cale dans son étreinte. C'est peut-être le seule à te faire ressentir ce genre de chose. C'est excitant et rassurant en même temps... Tu ne t'expliques pas cette attirance presque grotesque que t'éprouves pour ce type... Alors que tu ne lui inspire que du dégoût. Tu t'avances vers lui, tu t'éloignes du reste du groupe et les bourdonnement cesse de te marteler les tempes. Tu ne marches pas bien droit, mais qui est-ce que ça intéresse, hein? Tu te laisse tombé à côté de lui. Tu t'écroules dans ce silence et tu ne dis rien pour en sortir. Non, tu laisse le néant s'installer alors qu'au loin, les conversations des autres vous parviennent indistinctement. Ta main se temps vers la précieuse bouteille qu'il a en sa possession. Juste le temps de boire une gorgée. Juste le temps de laissé le liquide s'infiltrer entre tes lippes, couler dans ta gorger et se répandre dans tout ton organisme. Tu sens les picotement endolorir tes membre. Tu prend une inspiration profonde alors que ton regard s’affaisse sur lui et qu'un sourire vient fendre tes lèvres. Un jour, tu crois que tu arriveras à supporter ma présence sans avoir besoin de t’enivrer? Tu souris. Délicieusement. Tu t'fais pas d'idée. Tu sais que la nature de ton sang le pousse à te mépriser. Tu sais qu'il ne fait que de te toléré parce que ses sens sont obstruer par l'absorption de toute cette merde. Non tu t'fais pas d'idée, t'es pas du genre à miroité l'impossible. T'es lucide et trop intelligente pour que ça t'arrive.. Malheureusement. Parfois t'aimerais être naïve. parfois, t'aimerais croire en l'impossible.


Dernière édition par Isallys P. Slater le Mar 24 Fév - 15:42, édité 1 fois

Nox Z. Yaxley

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MessageSujet: Re: Kick the migraine headache drug habit [NOX] Kick the migraine headache drug habit [NOX] EmptyMar 24 Fév - 6:02

Comme nombreuses avant elle, la sorcière avait su immiscer puis aguicher un jeu en moi. Elle était différente des autres étudiantes, émanait assurément une aura exotique, représentait une sorte de trophée que je pouvais exhiber en compagnie de certains camarades de classe. Isallys constituait cette chasse intéressante, excitante, à laquelle je m’étais lancé tout entier. Elle m’attirait, m’intriguait. Et puis, sa personnalité était également délicieuse, rendant le manège plus ardu, davantage jouissif. La transformant comme challenge puis récompense, et non unique distraction. Néanmoins, après plusieurs semaines, beaucoup trop gourmand, j’avais cédé à la tentation et fait de mon jeu une finalité. J’avais clos cette chasse, obtenant ce que mon instinct réclamait tant. Je savais pertinemment que coucher avec la Serdaigle signifiait qu’elle allait irrémédiablement faner dans mon esprit, rejoindre la horde d’apprenties sorcières désormais invisibles qui ornaient mon tableau de chasse mental. La sixième année n’aurait plus rien à m’apporter, j’aurais absorbé tout son pouvoir, tout son intérêt. Je la condamnais à ne savoir enthousiasmer mon être à nouveau.
Ou plutôt, partageant un même lit, étouffant les vestiges de cette relation, c’est ce que je pensais.


Obnubilé par sa beauté singulière, charmé par sa personnalité sauvage, j’avais catégoriquement tu les rumeurs l’enlaçant. J’avais repoussé chaque notion de sa personne qu’on pouvait m’apporter. Je n’avais pas besoin de la connaître via le regard des autres, ce que je décelais en elle à chacun de nos rencontres me suffisait amplement. De plus, je pensais déjà savoir l’essentielle d’elle. J’étais persuadé qu’elle respectait mes certaines règles en matière de conquête. Je ne me doutais aucunement qu’elle bafouait la plus importante.

Furibond, je l’avais repoussé comme si elle représentait toute l’horreur que ce monde peut détenir. Je l’avais rejetée amèrement, voilant aucunement le dégoût, la déception et la haine qu’elle invoquait désormais à mon égard. Si le plan voulait qu’elle ne me cause plus qu’indifférence, voilà que la belle Serdaigle avait les clefs pour me lier à elle pour bien plus longtemps. J’abhorrais sa nature, le fait qu’elle soit de sang souillé et que j’ai pu me faire si aisément duper. Un maudit amateur. J’ignore pour quelle raison, j’étais convaincu que l’adolescente et moi-même partagions la même pureté. Sans doute m’étais-je laisser dessiner des portraits bien trop promptement, calculant que si sa mère était de sang-pur, son père se devait de l’être, et ainsi leur progéniture. Mon sang bouillait, victime de cette mascarade dont généralement, j’étais l’orateur. L’inversement des rôles me rendait acide. Je me sentis trahi, et surtout, en danger. Je ne craignais pas spécialement le poids de la parole d’Isallys, mais je reconnaissais avoir commis un impair, que j’imaginais mal mon père pardonner un jour. Il n’avait pas besoin de savoir, certes, mais quand il en revenait à Damon Yaxley, j’avais toujours le sentiment qu’il parvenait à tirer le pire de ses enfants, pour les punir perpétuellement. J’agissais afin d’être en paix contre ce bourreau qui m’avait donné cette existence soit disant privilégiée, mais avec cette mésaventure, mes illusions de pouvoir justicier chacun de mes agissements s’envolait en fumée.

Certes, l’été passant, les tensions s’étaient adoucies à cet égard. Mes vacances estivales s’étaient déroulés sans grands encombres, pour s’achever avec un secret prodigieusement autodestructeur. Quelque chose que nul individu se devait d’augurer, repérer. J’avais pris mes précautions pour apaiser les doutes, tenté de taire les rumeurs et conjectures, quitte à en devenir hautement misérable. Une tristesse infâme enlacée d’une pression sans nom qui ne se taisait réellement lorsqu’elle goûtait à l’alcool. La substance quasi illicite à Poudlard était devenue mon fidèle allié, un atout presque parfait, bien que de plus en plus difficile à jauger, mon corps et mon esprit le réclamant dorénavant sans cesse. Quelques gorgées dès le matin, pour affronter une journée de plus pathétique. La fin de la bouteille le soir, pour anéantir les cauchemars nocturnes. Une omniprésence aux soirées, pour jouir des meilleurs alibis.

Une bouteille de whiskey pur-feu sous le bras, l’esprit nuageux, les mouvements cotonneux, je m’étais orienté vers le parc, souhaitant avidement obtenir un bol d’air frais. Et puis, au bout d’un certain moment, le fait d’être en public et constamment appelé à converser était devenu pesant. Je voulais simplement m’étendre, en silence, accompagné de la meilleure façon qu’il soit. Je m’assis peu gracieusement, plia mes genoux, y déposant mes coudes. Je passais une main négligente dans mes cheveux de jais en bataille et rejetais ma tête en arrière, inspirant l’air glacial de la saison, à en faire souffrir mes poumons. Un fin sourire étira mes lèvres, et je soufflais doucement, puis poser mon regard que ce que je faisais face : le lac, puis la forêt interdite en arrière-plan. Je m’interrogeais rapidement sur quels crétins cette année se ferait prendre au jeu de fréquenter le lieu banni et ferait ainsi perdre de nombreux points à leur maison. Les Serpentard étaient d’ordinaire assez malins pour ne pas tirer une prétention à ce prétendu jeu stupide, mais cela m’amuserait assez qu’un des nôtres mettent la maison en mauvaise posture pour un agissement si puéril. Je m’imaginais déjà, en compagnie de Sevastian, faire la peau à ce gamin aux hormones en ébullition, animées par ce qu’il découvrirait des années plus tard être peu intéressant.

Des pas s’orientèrent en ma direction, et un corps s’affala à côté de ma personne. Je jetais lentement un regard vers l’individu qui venait de me rejoindre et soupira alors que je reconnaissais la Slater. Sincèrement, je pourrais facilement me passer de sa compagnie en ce moment. Non pas parce que je n’appréciais pas la femme telle qu’elle était, mais pour le sang qui ruinait toute sa personne et la rendait ainsi inapprochable, méprisable, interdite. « Un jour, tu crois que tu arriveras à supporter ma présence sans avoir besoin de t’enivrer? » Je souris doucement, répliquant : « Et qu’est-ce qui te fais penser que je la supporte ? » Ses mains saisirent ma bouteille d’accueil, ses lèvres dérobèrent des portions du liquide brutal. Je lui lançais sans retenue un regard noir, peu enclin à partager ce soir. « Tu sais que si tu le pouvais, je te ferais payer ça. » Mes doigts incertains prirent la bouteille, l’agitant devant son minois, lui faisant comprendre que je parlais du whiskey qu’elle avait absorbé quelques instants plus tôt. Je portais la bouteille à mes lèvres, puis me laissais tomber sur le sol, mes yeux observant les étoiles mouvant beaucoup trop dans le ciel. Mes doigts restèrent ancrés sur la bouteille, que je portais une nouvelle fois à ma bouche, engloutissant le liquide de braise. Finalement, je soufflais, les yeux mi-clos, profitant du certain calme du par cet me laissant bercer par mon ivresse. « Qu’est-ce qui t’amènes ici ? Tu veux me faire t’apprécier ? » Un rire soûl fila entre mes lèvres.
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