Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Let's talk sincerely ✵ Demity
Invité

Anonymous

Invité

Lumos
Identité
Clan



MessageSujet: Let's talk sincerely ✵ Demity Let's talk sincerely ✵  Demity EmptyMar 7 Avr - 19:28

Demitri C. Dolohov ∞ Charity M. Yaxley
Let’s talk sincerely
Enfin tu as la sensation de pouvoir respirer. D’être libre. Depuis dix-neuf années tu t’es retrouvée enfermée dans le rôle de mère. Un emploi qui ne te plaît aucunement. Tu n’as peut-être pas fait autant de sacrifices que d’autres sorcières pour tes enfants, mais ce que tu leur as donné est déjà plus que ce que tu ne le souhaiterais. Ton temps. Tu leur as sacrifié beaucoup de temps alors que tu aurais pu t’adonner à un hobby, alors que tu aurais pu te lancer dans une carrière. Bien entendu cela ne t’a jamais traversé l’esprit lorsque tu as épousé Damon. Tu n’as pas une fois pensé que tu gâcherais peut-être ta vie en devenant sa femme et la génitrice de ses marmots. C’est néanmoins une sensation qui ne te quitte pas. Aujourd’hui, à 38 ans tu te rends compte de tout ce que tu as laissé derrière toi. Néanmoins tout n’est pas si noir. Tu vis dans une demeure plus que convenable et peux t’offrir tout ce qu’il te passe par la tête que ce soit un boa de plume de phénix ou bien tous les romans publiés dans le monde sorcier. Tu sais que le sacrifice que tu as fait n’a pas été vain et qu’il possède ses avantages. En choisissant une autre voie tu aurais peut-être échoué alors qu’en devenant Mme Yaxley, ton succès était garanti. Tu navigues dans les sphères sociales comme un cognard dans les airs, tu fais jouer de ton influence acquise vénalement pour obtenir ce que tu souhaites. Tu es respectée. Du moins relativement respectée. Bien que ton nom fasse trembler la petite bourgeoisie, tu as conscience que les infidélités de ton mari ne jouent pas en ta faveur, pas plus que l’étrange lien qui unit les jumeaux. C’est pour cela que tu espères redorer ton blason avec les mariages de tes enfants. Plus particulièrement avec celui de Lux. Elle est en quelques sortes la rebelle de la famille, celle qui a du mal à se plier à vos ordres et suivre les convenances. C’est pourquoi tu te félicites de l’union qui va naitre entre elle et Demitri Dolohov. Une union que tu soutiens depuis des années et qui a enfin été officialisée. Face au miroir tu laisses tes mains passer sur ton estomac et lisser ta robe afin d’être parfaite. C’est la première fois que tu vas passer un moment avec ton futur gendre et tu veux faire bonne impression, tu veux apprendre à le connaitre et à lui faire confiance. Tu as certes un bon pressentiment à son égard, une sensation qui s’est récemment confirmée. Tu es persuadée que s’il existe un sorcier capable de dompter ta fille, de la faire rentrer dans le droit chemin il s’agit bel et bien de lui. Tu veux simplement savoir s’il se sent à la hauteur de la tâche à accomplir, de quelle manière il compte s’y prendre. Tu veux des détails. Des détails un peu crus, des détails qui ne te concernent pas.

Tu es occupée à t’observer sous toutes les coutures lorsque la clochette de la réception se fait entendre. Tu n’as même pas besoin de demander à ton elfe de maison d’aller s’occuper de ton invité puisque presque simultanément un craquement sourd de transplanage se fait entendre au-dessus de ta tête.  Tu prends ton temps et laces tes talons autour de ta cheville. Tu t’assures une fois de plus d’avoir une apparence irréprochable avant de descendre au rez-de-chaussé. Debout, non loin de l’escalier et observant par la fenêtre Demitri se tient. Comme il y a quelques semaines, lorsque tu l’as fortuitement rencontré au détour d’un couloir tu es frappée par la sorte de virilité qu’il dégage. Déjà sans même apercevoir son visage, une sorte de force froide émane de lui. Alors que tu te diriges vers lui et poses la main sur son épaule pour signaler ta présence, tu te demandes brièvement si l’inviter, seul, chez toi est une si bonne idée. Certes, Damon et toi avez besoin de poser les cadres de sa future union avec votre fille, mais tu sais pertinemment que ça n’est pas l’unique raison qui a motivée ce rendez-vous. En soit, cela ne te dérange pas. Tu sais où est ta place, tu sais que tu n’useras pas de ton âge, du charisme que tu as acquis au fil des années pour tenter de le charmer. Non, ce que tu crains c’est qu’il ne soit pas dupe et voit le genre de pensées qui te traversent. Tu as envie de gagner sa confiance, tu en as besoin. Plus que ton gendre, tu aimerais que le jeune Dolohov devienne un véritable bras droit dans la mission qu’est de contrôler ta fille et tu ne veux pas mettre cela en péril. Dès qu’il se retourne tu ôtes ta main de son épaule. Tu lui souris tentant de ne pas penser à votre dernier face à face, à ce qu’il a provoqué en toi, telle une adolescente. « Demitri. Je suis ravie de te voir et te remercie d’avoir accepté mon invitation. Je pense que Dirty a dû servir le thé. » Tu lui indiques de la main la pièce opposée à la salle de réception, un petit salon dans lequel Damon a l’habitude d’avoir ses rendez-vous professionnels. Tu l’invites à s’asseoir et commences à le servir. « Du sucre ? » Tu lui tends sa tasse et lances immédiatement la conversation. « Sois honnête avec moi Demitri. Qu’est-ce que tu penses de tes fiançailles avec ma fille ? »
code by Silver Lungs
hot damn¥ girls hit your hallelujah

Demitri C. Dolohov

Demitri C. Dolohov

Lumos
Identité
Clan

Feuille de personnage
Caste: Seth
Clan: Neutre
Sang: Pur



MessageSujet: Re: Let's talk sincerely ✵ Demity Let's talk sincerely ✵  Demity EmptySam 11 Avr - 1:55


       Charity M. Yaxley & Demitri Ç. Dolohov


L’aube illumine lentement le mobilier de ta chambre, projetant sur les murs l’ombre de ses couleurs éternelles. Tu admires le seul et bref instant de la journée ou la demeure prend vie, avant de retourner dans les Ténèbres. Dehors, le chant des oiseaux du parc jure avec le silence morbide de ce tombeau grand luxe. La fraicheur de tes draps mord ta peau comme un million d’aguilles, serpent venimeux plantant ses crocs d’aciers dans chaque parcelle de peau trouvé. Désertés, dénués de la chaleur d’un corps féminin. Tu constates que Saba n’est pas venue te rejoindre cette nuit, sans doute encore chamboulée par l’annonce de tes fiançailles. Brisée, en réalité devant l’injustice de sa condition sociale. Tu remarques à quel point sa présence féline te manque, lorsque tu rentres chez les tiens, habitué à ses visites nocturnes. Tes iris peinent à demeurer ouverts devant l’éclat immaculé de l’asphalte du plafond alors qu’une certaine mélancolie s’empare de ton esprit. Il va pourtant falloir te ressaisir. Sur ta table de chevet traine une missive, dont l’écriture sophistiquée reproduit ton nom. Ta génitrice te l’avait apportée en main propre dès ton retour du Château, t’informant que la famille de ta fiancée souhaitait te rencontrer.  

Devant toi, le jardin des Yaxley s’étend dans toute sa splendeur. Réminiscences d’un passé lointain où tu jouais avec les enfants de la maisonnée alors que vos mères prenaient le thé en veillant vaguement sur vous. Tes pensées convergent malgré toi vers Nox. Un frère, que tu avais fini par considérer au même titre que Sevastian. Alors que l’elfe de maison t’ouvre la portée d’entée, tu ignores si les Yaxley sont au courant de votre brouille. En attendant la maîtresse de maison, tu lisses méticuleusement les pans de ton veston en te postant devant la fenêtre, visiblement pensif. Une main sur ton épaule finit par te tirer de ta contemplation. « Madame Yaxley » articules-tu avec détachement, en inclinant la tête en guise de réponse à ses salutations. « Je suis ravie de te voir et te remercie d’avoir accepté mon invitation. Je pense que Dirty a dû servir le thé. » En la suivant dans le petit salon, tes iris détaillent sa silhouette gracile, l’élégance de ses déplacements. Tu as toujours perçu Charity comme une amie de ta génitrice. Pourtant, tu constates à quel point cette qualification arbitraire ne lui rend pas hommage. Étiquette collée sur son front à défaut de savoir quoi y écrire de mieux. Elle s’apprête pourtant à devenir ta future belle-mère, mais faire croire que tu la considères encore avec tes yeux d’enfant serait hypocrite. « Votre époux n’est pas là ? » Demandes tu, pourtant certain de la réponse alors qu’elle te désigne le fauteuil sur lequel tu prends place et commence à te servir.  Après l’épisode du bal de Noël, tu n’es pas sûr de vouloir rencontrer Damon Yaxley de si tôt, bien que persuadé qu’il ne t’ait pas reconnu dans l’obscurité de la nuit offrir à sa fille une cigarette moldue dans une proximité troublante.

« Du sucre ? » « Non, merci. » Tu l’observes reposer la pincette d’acier dans le sucrier de porcelaine avec une grâce infinie. Le goût âcre de la boisson te mord la langue avant que ses saveurs ne t’explosent en bouche. Tu as conscience de paraitre rude, à la manière de ton géniteur, mais ni la délicatesse, ni le raffinement ne font réellement partie de ton quotidien plutôt austère. A dire vrai, les confiseries et autres plaisirs sucrés ne sont servis que pour les invités de la demeure, si bien que, mêmes lors des soirées du grand monde, tu ne touches jamais à rien. Education spartiate. L’opulence te révulse, digne héritage de la rudesse des princes Magyars. « Sois honnête avec moi Demitri. Qu’est-ce que tu penses de tes fiançailles avec ma fille ? » Franche, la question a au moins le mérite de te tirer un sourire. L’idée fugace, plus fine qu’un cheveu céleste te traverse l’esprit et ravive quelques instants ton myocarde aux battements lents. La mettre à nue, L’écorcher vive jusqu’à la délivrer de Son essence. Plus de dignité. Plus de désirs. Lui ôter jusqu’à son dernier rêve, remplacer tous Ses espoirs par l’abjecte affliction d’un destin qui semble s’être échappé. Un objet, simple, désincarné. Si facile à jeter, si facile à remplacer. Enfant, tu te délectais d’arracher les ailes des papillons. Aimais les regarder se débattre et agoniser lentement. Devenu un homme, tu t'es mis à arracher celles des anges et la Lumière t’es apparue dans tout son rayonnement céleste. Certes, révéler à ta future belle-mère ce que tu réserves à son unique fille n’est certainement pas le mieux venu lors d’une première rencontre officielle. « Ais-je simplement le droit de remettre en cause une union qui a été décidée de ça il a fort longtemps par deux des plus anciennes familles de Londres ? » L’ironie de ta voix est à peine masquée, pourtant, loin d’être provocante ; tu signifies par là à ton hôte le respect que tu portes à la décision de tes géniteurs. « Je dois vous avouez que certains m’ont souhaité bien du courage suite à l’annonce des fiançailles. Pourtant Lux semble plus… docile en ma compagnie ». Digne fils du Mensonge. Tu fais danser Lux sur un fil de rasoir par cet odieux chantage dont tu profites allègrement depuis plusieurs mois ; Te délectes de voir la peur incrustée dans ses chairs à vifs dès que tu la frôles, ou qu’elle t’aperçoit de ses prunelles claires au détour d’un couloir. Tu sens la situation s’empirer depuis l’annonce des fiançailles, qui n’allonge finalement son calvaire que jusqu’à ce que la mort vous sépare. Rallonge non négligeable, en réalité. Tu fixes la maîtresse de maison de ton regard de fauve, sans ciller. L’allusion n’est pas si anodine qu’il n’y parait. Les premiers temps, la peur te prenait les tripes à la suite de ta rencontre avec Charity dans les couloirs de l’hôtel. L’ignorance de ce qu’elle avait ou non entendu et surtout de la découverte de la personne avec qui tu te trouvais ce soir là aurait pu réduire à néant la confiance et le respect que tes géniteurs te portaient. L’annonce des fiançailles t’avaient alors surpris, te confortant dans l’idée que soit ton hôte n’avait certainement pas été témoin de l’incident ou que la noirceur de ton être n’était visiblement pas gênante. Manière détournée de tester ton hôte. « C’est une bonne chose. » Lapidaires. Efficaces. Tu n’as pas besoin de beaucoup de mots pour t’exprimer. Tu as toujours détesté faire la discussion, eut en horreur l’entretien du relationnel pourtant obligatoire pour survivre dans votre monde. C’est d’ailleurs ce que te reprochent le plus souvent tes géniteurs dans les coulisses des soirées mondaines. Ta mère surtout, qui est la seule à savoir décrypter ce qui se cache derrière tes agissements, sait reconnaitre tes sourires forcés, invisibles aux yeux des autres. Tu finis par desserrer quelque peu ta cravate pour te sentir plus à l’aise. Tu déposes lentement la tasse de porcelaine sur la table basse, avant de te caler plus confortablement dans le fauteuil que t’as offert ton hôte. Pour la première fois, être en représentation te dérange. Tu ne te sens pas maître de la situation, comme tu peux l’être chez toi ou à Poudlard, peut être parce que la femme qui te fait face a perdu sa candeur et son innocence depuis bien longtemps. Tu n’as rien à moduler, rien à détruire. Peut être en apparence seulement. « J’ai été quelque peu surpris de votre choix, en vérité.» Tes yeux te fauve s’amarrent à ses pupilles chatoyantes, avec la dureté caractéristique de ta famille dans une interrogation silencieuse.
Code by Silver Lungs
Let's talk sincerely ✵ Demity
Page 1 sur 1