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Robin et Nox ≡ Oups I did it again
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Beedle le Barde

Beedle le Barde

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MessageSujet: Robin et Nox ≡ Oups I did it again Robin et Nox ≡ Oups I did it again EmptyMar 14 Avr - 23:32



 

Beedle le Barde


Who ?
Conteur de grande envergure

 
Bienvenue au Hasard des rps. Ici c'est moi qui dicte les règles. Le but est avant tout de s'amuser, ne l'oubliez pas. Je passerai de temps en temps pour vous démêler, ou non, de votre situation...

Avril, ne te découvres pas d'un fil...Qui a dit cela ? Les vacances sont terminées pourtant le soleil est toujours là. Confortablement installé sur un banc Robin est plongé dans son livre lorsqu'un Tarentallegra le frappe de plein fouet. L'auteur de ce maléfice ?Nox Yaxley qui s'entraine sur des petits oiseaux pour ses examens de fin d'année et qui a visiblement manqué de précision...

Nox Z. Yaxley

Nox Z. Yaxley

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MessageSujet: Re: Robin et Nox ≡ Oups I did it again Robin et Nox ≡ Oups I did it again EmptyDim 26 Avr - 2:05

Les deux légères semaines de vacances qui avaient enlacé Poudlard s’étaient désormais assoupies. Les élèves reprenaient le chemin de leurs salles des classes, et bientôt, l’on voyait la différence entre des apprentis sorciers suivant un emploi du temps stricte de cours et ceux agissant selon leurs désirs. Les couloirs devenaient bondés, la tension grimpait chez certains collégiens menacés par leurs professeurs d’échouer leurs examens de fin d’année. En effet, c’était quelque chose qui se déroulait presque religieusement, dès que les vacances de printemps connaissaient leur fin. Les maîtres des matières de Poudlard paraissaient étrangement électriques en pensant aux futurs examens qui prendraient lieu dans la Grande Salle et dont personne n’échapperait. Comme s'ils se rendaient compte qu'ils avaient pris du retard dans leur programme et qu'ils voulaient en blâmer leurs élèves. Cette année était néanmoins moins stressante que la précédente à mon égard, et moins que celle qui suivrait, étant en sixième année. J’avais réussi avec brio mes BUSEs, si bien que mes géniteurs mêmes n’avaient pu voiler leur surprise. Et bien que je comptais en faire de même avec mes ASPICs, je ne possédais pas cette épée de Damoclès imposante et menaçante qui me suivait constamment, me rappelant perpétuellement que chaque bon élève passe ces examens-là une fois dans sa vie, et qu’ils sont déterminants au reste de son avenir.

Mon futur, cependant, était tout tracé pour ma part, et cela depuis le jour de ma naissance. J'étais la garantie, le second fils, la roue de secours, si jamais Erèbe tournait mal. D’une certaine manière, c’était frustrant. Car je n’avais aucun mot à dire, je ne pouvais décider quel métier je souhaitais exercer durant le restant de mon existence, et tout ce que j'obtiendrais dépendait de mes parents, puis de mon frère qui était roi grâce à son titre d'aîné. Sans compter que je me devais de plier aux impératifs de mes parents et agir comme ils leur plaisaient. Et tristement, que je sois un bon élève ou mauvais ne changeait rien à la profession que je devrais soutenir : j’aurais pu être un cancre, mon avenir aurait été le même, avec le parfait descendant Yaxley de frère que j'ai. Toutefois, mes notes détonaient de mon orgueil. Je me fichais certes de l’opinion d’une majorité des élèves de Poudlard, mais je voulais réussir. L’intelligence et l’instruction étaient deux notions que je plaçais hautement et que je souhaitais posséder à profusion. Je faisais cela pour moi, et uniquement pour moi. Comme la plupart des choses que j'effectuais.

Cependant, lorsque Flitwick s’était permis d’articuler quelques remarques sur ma manière de tenir ma baguette magique lorsque j’incantais quelques sortilèges, sous-entendant un manquement que j’avais tiré durant plusieurs années et qu’il fallait désormais corriger, mon égo avait reçu un coup. J’étais respectueux, je ne tenais pas sérieusement tête au mage, sachant pertinemment qu’il rapporterait toute attitude inappropriée à mon père siégeant au Conseil d’Administration et que j’en paierai inévitablement un prix des plus acides, mais j’étais vexé. Tant vexé, que lorsque la fin de mon dernier cours de la journée eut sonné, je m’orientais vers le parc, déterminé à faire ravaler ses mots au nain absurde. Un défaut de tenir sa baguette magique lors des enchantements transfiguratifs-physiques. Le professeur de métamorphose lui-même ne m’avait adressé la moindre remarque négative, et il se permettait de se mettre sur mon dos. Je fulminais. Je traversais le parc, furibond, et m’installais à la lisière de la forêt interdite, ou personne ne se trouvait à réelle proximité. Un sourire mauvais étirait mes lippes, et je laissais tomber mon manuel sur le sol, faisait voleter violemment les pages à la merci de ma baguette magique. Elles se stoppèrent lorsque je trouvai ma leçon, et j’inspirais profondément. « Tarentallegra » Flitwick devait être aveugle. Ce sortilège était l’un des premiers que l’on apprenait en deuxième année. En toute logique, si mes torts existaient réellement, je n’aurais pu exceller en cours pendant toutes ces années. Je n’aurais su obtenir un Optimal en Métamorphose comme en Sortilèges pour mes BUSEs. Un soupir agacé. Je balayais le parc du regard. Presque personne ne se trouvait aux alentours, les élèves favorisant généralement l’autre partie du parc, plus ensoleillée et plus proche du château en cas de pluie passagère. Néanmoins, je reconnaissais Robin Galighan. Le type avait tout de l’irlandais, sauf l’accent, vu que manifestement, il était muet. Etant donné qu’il était d'une année plus vieux que moi, je ne le connaissais pas énormément. Cependant, je considérais un tel handicap assez étrange. Le garçon pouvait tout faire, sauf nous répondre. En fait, je trouvais ça presque trop facile. Et honnêtement, motivé d’une curiosité malsaine, j’aurais aimé vérifier qu’il ne puisse émettre le moindre son. Après tout, cela signifiait-il en cas de danger, le garçon ne pouvait même crier ? Une absence totale de cordes vocales ? Ou juste qu'il était incapable d'apprendre un langage ? Qu’est-ce qui faisait en sorte qu’il ne pouvait communiquer verbalement ? J’avais entendu dire que MacFusty n’était pas spécialement tendre avec lui, alors qu’il obtenait un traitement de faveur de la part des autres professeurs, qui avaient presque pitié de lui. Soudainement, j’appréciais MacFusty pour son jugement, et déplorais celui des autres maîtres. Je me demandais si Flitwick se permettait de lui faire des remarques, à celui-là. Je me retournais, ma colère suivant une courbe exponentielle. Impatient, je lançais quelques sortilèges aux oiseaux environnants. Sans surprise, la finalité était toujours la même, et parfaite. Je n’avais aucun problème avec ce fichu sortilège. Je refermais le manuel, déterminé à prendre le professeur en tort. Toutefois, je ne m’étais pas déplacé ici pour rien, et ma rage ne s’était pas apaisée pour autant. Mon regard noir s’attirait à nouveau sur le Serdaigle, plongé dans son livre. Une chance qu’il n’était pas aveugle, hein ? Je m’interrogeais une nouvelle fois sur son mutisme. Si quelqu’un lançait un sortilège visant à faire crier un individu, est-ce que Robin trouverait une voix ? Je ne pouvais néanmoins me rappeler d’un tel sort - et me résolvais à ne pas torturer le garçon pour découvrir s'il se plaignait en cris de douleur - , ainsi, alors que les volatiles que j’avais agressé plus tôt me fuyaient précipitamment, se remettant de leurs émotions, j’orientais ma baguette magique vers le septième année, et marmonnais un « Tarentallegra » singeant les gestes du maître des enchantements, en pure et acerbe moquerie. Un jet clair fila promptement vers l’élève, et l’atteint de plein fouet, avec un tel impact que j’en restais moi-même surpris. Flitwick avait-il raison ? Robin dansait frénétiquement devant son banc, comme si sa vie en dépendait, et avec tant d'enthousiasme qu'il attirait vite l'attention sur lui. J'ignorais désormais ce qui m’impressionnait le plus entre ma récente découverte et les prouesses risibles de l’élève. Les rires qui se multipliaient me firent reprendre mes esprits et je rangeais vivement ma baguette magique dans la poche de mon pantalon, ni vu ni connu. Seul un sourire satisfait trahissait mon acte, sourire qui était nullement superflu étant donné l’état d’hilarité générale qui saisissait le parc.
Robin et Nox ≡ Oups I did it again
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