1977, 9 Septembre.

Aujourd'hui fut mon premier jour de cours, avec les premières années. Nouvelle professeure de l'Histoire de la magie, je ne savais si j'allais être bonne. Sachant que mon prédécesseur est un fantôme qui a du savoir.
Vêtue de ma longue cape noire recouvrant ma robe de type moyenâgeuse noire avec un décolleté en cœur recouvert d'un voile de dentelle. Ma favorite.
Mes cheveux noirs, bouclés, volaient et retombaient sur mes épaules et mon dos à chacun de mes pas. J'avais sur mon visage, cet air habituel, cet air sombre, dénué de tous sentiments. Même mes yeux verdâtres étaient neutres. J'aperçois les élèves dans le couloir m'observer à mon passage majestueux. Ma posture l'était : mains l'une sur l'autre, posées un peu plus au-dessus de mon nombril, le dos droit et le menton soulevé.

J'ouvris la porte de ma salle de cours, un peu plus loin, j'entrais et pris place au bureau au-devant de la salle. Je tourne mes talons pour faire face aux tables des élèves et à la porte ouverte. Je souris, victorieuse.
Quelques instants plus tard, entre mes élèves, mes petits premières. Je remarque immédiatement mes semblables ; les serpentards avec leurs petits signe vert sur la poitrine.
Je retire ma cape en défaisant le bouton se trouvant au ras de mon cou. Je la laisse tomber en une vague sur la chaise, je laissais apparaitre ma robe dans toute sa splendeur ; serrée de la poitrine au bas du buste, puis bouffante sur le reste. Mes bras n'étaient pas nus, ils étaient recouverts de manches en dentelles noires.
Je fais face aux élèves. J'élève ma voix afin d'être entendu, mais la salle résonne et je baisse petit à petit.
« Chers Élèves, bonjour. Je suis mademoiselle Winterstein, votre professeure d'Histoire de la Magie. » Je laissais des petits chuchotements se dispersés et reprit plus dignement : « Qu'est-ce que l'Histoire de la Magie ? Tout simplement ce que cela veut dire. Il existe votre Histoire, il existe l'Histoire des moldus, Napoléon et tout le cirque. L'Histoire de la magie est la même chose. Comment est-elle née ? » Je tournais ma tête vers quelques personnes à chaque question. Leur étonnement me fait esquisser un sourire. « D'où vient-elle ? Le racisme des sorcières, c'était comment ? Toutes choses, moldus ou non, liées à une forme de magie. Car toutes magies est reliées à un point commun... La magie, tout simplement. Qui sont ceux ou celles qui nous ont permis d'en venir là ? Grâce à qui toutes les sorcières n'ont pas été brûlées vivantes ? C'est ce que je vais vous enseigner durant votre scolarité. »  

1977, 30 octobre.

Une terrible nouvelle bouge l'ensemble de Poudard, du monde magique. Lorsque vint cette nouvelle, je marchais vers ma salle. Albus Dumbledore a été assassiné. En soit, cela ne m'a pas vraiment plus atteinte que cela. Les élèves et professeurs étaient effondrés. Je lâchais, quant à moi, une simple larme. Ce qui est énorme, pour moi, qui n’ai pleuré pas une seule fois depuis que mon père m'a jeter un sort violent, m'obligeant à ne plus montrer de faiblesses.
Ce qui m'a plus révoltée, était qu'on puisse croire que Lord Voldemort en était l'auteur. C'est peut-être le cas, comme cela ne pourrait.
Un de mes élèves, me voyant la larme à la joue, vint m'enlacer la taille. Bon sang! Je le pousse si violemment qu'il en tombe au sol. Je tourne mes talons faisant voler ma cape avant de marcher d'un pas lourd et bruyant de mes talons.